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Le réalisateur Christophe Ruggia, mis en cause par Adèle Haenel, a été placé en garde à vue - Le Monde

En octobre 2015, le réalisteur français Christophe Ruggia.
En octobre 2015, le réalisteur français Christophe Ruggia. FRANÇOIS GUILLOT / AFP

Le réalisateur Christophe Ruggia, accusé d’« attouchements » par l’actrice Adèle Haenel lorsqu’elle était adolescente, a été placé en garde à vue mardi 14 janvier. Le parquet de Paris confirme ainsi une information de LCI et Mediapart.

Le cinéaste a été interpellé par les enquêteurs de l’Office central pour la répression des violences aux personnes (OCRVP) « dans le cadre de l’enquête préliminaire ouverte le 6 novembre 2019 des chefs d’agressions sexuelles sur mineur de 15 ans par personne ayant autorité et harcèlement sexuel ».

« Baisers forcés dans le cou »

Adèle Haenel, qui avait dit ne pas souhaiter porter l’affaire devant la justice, avait finalement changé d’avis. Entendue à la fin de novembre par l’OCRVP, elle avait décidé de porter plainte contre M. Ruggia.

La comédienne de 30 ans, récompensée par deux Césars, avait tourné Les Diables avec le réalisateur. Il s’agissait du premier film d’Adele Haenel, alors adolescente. Dans une enquête publiée au début de novembre par Mediapart, l’actrice dénonçait « l’emprise » que le cinéaste aurait exercée sur elle pendant la préparation et le tournage du film, puis un « harcèlement sexuel permanent », des « attouchements » répétés et des « baisers forcés dans le cou », qui auraient eu lieu chez lui et lors de plusieurs festivals internationaux, le tout alors qu’elle était âgée de 12 à 15 ans.

Le témoignage de l’actrice a secoué l’univers du cinéma français et nourri le débat sur les violences faites aux femmes, également illustré par de récentes accusations de viol contre le cinéaste Roman Polanksi.

« Je lui demande de me pardonner »

Au début de novembre, Christophe Ruggia avait nié toute agression envers Adèle Haenel. Un peu plus tard, dans un droit de réponse à Mediapart, il avait dit avoir « commis l’erreur de jouer les pygmalions avec les malentendus et les entraves qu’une telle posture suscite ».

« Je n’avais pas vu que mon adulation et les espoirs que je plaçais en elle avaient pu lui apparaître, compte tenu de son jeune âge, comme pénibles à certains moments. Si c’est le cas et si elle le peut, je lui demande de me pardonner », avait-il déclaré.

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En octobre 2015, le réalisteur français Christophe Ruggia.
En octobre 2015, le réalisteur français Christophe Ruggia. FRANÇOIS GUILLOT / AFP

Le réalisateur Christophe Ruggia, accusé d’« attouchements » par l’actrice Adèle Haenel lorsqu’elle était adolescente, a été placé en garde à vue mardi 14 janvier. Le parquet de Paris confirme ainsi une information de LCI et Mediapart.

Le cinéaste a été interpellé par les enquêteurs de l’Office central pour la répression des violences aux personnes (OCRVP) « dans le cadre de l’enquête préliminaire ouverte le 6 novembre 2019 des chefs d’agressions sexuelles sur mineur de 15 ans par personne ayant autorité et harcèlement sexuel ».

« Baisers forcés dans le cou »

Adèle Haenel, qui avait dit ne pas souhaiter porter l’affaire devant la justice, avait finalement changé d’avis. Entendue à la fin de novembre par l’OCRVP, elle avait décidé de porter plainte contre M. Ruggia.

La comédienne de 30 ans, récompensée par deux Césars, avait tourné Les Diables avec le réalisateur. Il s’agissait du premier film d’Adele Haenel, alors adolescente. Dans une enquête publiée au début de novembre par Mediapart, l’actrice dénonçait « l’emprise » que le cinéaste aurait exercée sur elle pendant la préparation et le tournage du film, puis un « harcèlement sexuel permanent », des « attouchements » répétés et des « baisers forcés dans le cou », qui auraient eu lieu chez lui et lors de plusieurs festivals internationaux, le tout alors qu’elle était âgée de 12 à 15 ans.

Le témoignage de l’actrice a secoué l’univers du cinéma français et nourri le débat sur les violences faites aux femmes, également illustré par de récentes accusations de viol contre le cinéaste Roman Polanksi.

« Je lui demande de me pardonner »

Au début de novembre, Christophe Ruggia avait nié toute agression envers Adèle Haenel. Un peu plus tard, dans un droit de réponse à Mediapart, il avait dit avoir « commis l’erreur de jouer les pygmalions avec les malentendus et les entraves qu’une telle posture suscite ».

« Je n’avais pas vu que mon adulation et les espoirs que je plaçais en elle avaient pu lui apparaître, compte tenu de son jeune âge, comme pénibles à certains moments. Si c’est le cas et si elle le peut, je lui demande de me pardonner », avait-il déclaré.

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