
L'Opéra de Paris a retrouvé son public samedi soir 25 janvier au son des Contes d'Hoffmann après une grève historique contre la réforme des retraites mais l'intersyndicale prévient qu'elle reste mobilisée «pour le retrait du projet de loi».
L'institution était à l'arrêt depuis un mois et demi, déterminée à défendre le régime spécial dont elle bénéficie, voué à disparaître dans le cadre de la réforme du système de retraites promue par le gouvernement français, qui a suscité grèves et manifestations dans le pays depuis le 5 décembre.
Un texte de l'intersyndicale a été lu avant le début de la représentation à l'opéra Bastille: «Pour préserver l'intégrité économique de l'Opéra, nous avons pris la décision d'assurer ce spectacle ce soir, mais nous restons mobilisés pour le retrait de ce projet de loi», peut-on entendre dans une vidéo partagée sur Twitter par un spectateur dans la salle.
En un mois et demi de grève, plus de 70 spectacles ont été annulés. Les pertes en billetterie, qui atteignent désormais près de 15 millions d'euros, sont supérieures à la contribution annuelle de l'Etat à la Caisse de retraite de l'Opéra.
Le discours de l'intersyndicale, entrecoupé de huées et d'applaudissements, ne précise pas si la reprise des représentations est définitive.
L'Opéra comme la Comédie-Française sont les seules institutions culturelles concernées par la réforme desd retraites du gouvernement. Le régime spécial de l'Opéra est l'un des plus anciens de France, puisqu'il date de 1698, sous Louis XIV.
Ce régime permet de tirer sa révérence à 42 ans, compte tenu de la «pénibilité» du métier, des risques de blessure, et du fait que la majorité des danseurs peut difficilement continuer à danser les grands ballets au-delà de cet âge avec le même niveau d'excellence.
Musiciens, machinistes et chanteurs évoquent également la pénibilité de leur travail.
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L'Opéra de Paris a retrouvé son public samedi soir 25 janvier au son des Contes d'Hoffmann après une grève historique contre la réforme des retraites mais l'intersyndicale prévient qu'elle reste mobilisée «pour le retrait du projet de loi».
L'institution était à l'arrêt depuis un mois et demi, déterminée à défendre le régime spécial dont elle bénéficie, voué à disparaître dans le cadre de la réforme du système de retraites promue par le gouvernement français, qui a suscité grèves et manifestations dans le pays depuis le 5 décembre.
Un texte de l'intersyndicale a été lu avant le début de la représentation à l'opéra Bastille: «Pour préserver l'intégrité économique de l'Opéra, nous avons pris la décision d'assurer ce spectacle ce soir, mais nous restons mobilisés pour le retrait de ce projet de loi», peut-on entendre dans une vidéo partagée sur Twitter par un spectateur dans la salle.
En un mois et demi de grève, plus de 70 spectacles ont été annulés. Les pertes en billetterie, qui atteignent désormais près de 15 millions d'euros, sont supérieures à la contribution annuelle de l'Etat à la Caisse de retraite de l'Opéra.
Le discours de l'intersyndicale, entrecoupé de huées et d'applaudissements, ne précise pas si la reprise des représentations est définitive.
L'Opéra comme la Comédie-Française sont les seules institutions culturelles concernées par la réforme desd retraites du gouvernement. Le régime spécial de l'Opéra est l'un des plus anciens de France, puisqu'il date de 1698, sous Louis XIV.
Ce régime permet de tirer sa révérence à 42 ans, compte tenu de la «pénibilité» du métier, des risques de blessure, et du fait que la majorité des danseurs peut difficilement continuer à danser les grands ballets au-delà de cet âge avec le même niveau d'excellence.
Musiciens, machinistes et chanteurs évoquent également la pénibilité de leur travail.
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