Un petit cadeau de consolation pour les fans de James Bond qui ont vu la sortie en salle du Mourir peut attendre, la nouvelle mission de l’agent secret, retardée pour cause de coronavirus. Malgré le report de toute la promotion du film à l’automne, sa star Daniel Craig a honoré un ultime engagement en apparaissant, samedi, dans l’émission américaine de divertissement culte «Saturday Night Live» sur NBC, un passage obligé outre-atlantique de toute tournée médiatique.
MGM, Universal et les producteurs de la franchise ont annoncé mercredi le report de Mourir peut attendre d’avril à novembre. Il était trop tard pour trouver un artiste pour remplacer Daniel Craig à la présentation de SNL, dont les sketchs demandent beaucoup de préparation. Dont acte, Daniel Craig a transformé cette contrainte en opportunité. Le comédien a dédié une des parodies de la soirée aux aficionados de 007.
«Ce report est malencontreux, mais les producteurs m’ont donné la permission de vous montrer un petit extrait en avant-première», a plaisanté Daniel Craig avant de lancer le clip.
On y découvre un James Bond vêtu de son plus beau costard dans un casino. L’agent a rendez-vous avec une indicatrice, dont le patron pourrait lui indiquer le lieu où se cache son ennemi juré, le Spectre. Mais l’attention de 007 est vite accaparée par la table de jeu où se déroule une partie de dés. Doté au départ d’une chance implacable, l’agent de sa gracieuse Majesté remporte tout et perd le sens des réalités. Blasphème même! Au lieu de commander son emblématique martini, Bond choisit un cocktail vodka-redbull. Mais assez rapidement, la chance de l’agent tourne et il se plaint de palpitations! Pire, le croupier pourrait être bien moins inoffensif qu’il n’y paraît.
Ce numéro n’est qu’un de ceux auxquels s’est prêté Daniel Craig qui s’est aussi amusé de son accent de péquenaud dans le film policier de Rian Johnson A couteaux tirés , où l’acteur jouait un détective dans la même veine qu’Hercule Poirot. Autre sketch très commenté de la soirée, celui de l’ancienne candidate aux primaires démocrates Elizabeth Warren qui n’était pas annoncée au programme.
Un report à 30 millions de dollars
Vingt-cinquième volet de la saga, Mourir peut attendre devait avoir sa première mondiale le 31 mars à Londres. Il sortira le 12 novembre au Royaume-Uni et aux États-Unis le 25 novembre. Les dates pour le reste du monde n’ont pas encore été communiquées pour le moment. Cette décision devrait faire perdre à MGM 30 millions de dollars, notamment en frais marketing puisqu’il faudra reprendre de zéro la campagne promotionnelle interrompue. Mais c’est bien moins que ce qui lui aurait coûté une sortie sans l’appui des box-offices asiatiques et européens si le coronavirus continue de maintenir fermés ou déserts les cinémas italiens, chinois ou sud-coréens. Le Hollywood Reporterestime que maintenir la sortie en avril aurait amputé les recettes du film de 300 millions de dollars sur un total projeté à 1 milliard.
Dans ce nouvel opus, où Daniel Craig enfile pour la dernière fois le costume de l’agent secret, James Bond a quitté ses activités au sein des services secrets et profite enfin d’une vie tranquille en Jamaïque. Mais sa quiétude est vite interrompue lorsque son vieil ami de la CIA, Felix Leiter, vient lui demander de l’aide. Le «méchant» de l’histoire est incarné par l’Américain d’origine égyptienne Rami Malek, qui a décroché en 2019 l’Oscar du meilleur acteur pour son interprétation de Freddie Mercury, chanteur emblématique du groupe de rock Queen.
Le thème officiel du film, également intitulé «No Time To Die» et interprété par la jeune chanteuse américaine Billie Eilish, a battu des records de vente au Royaume-Uni depuis qu’il a été dévoilé mi-février.
Read AgainUn petit cadeau de consolation pour les fans de James Bond qui ont vu la sortie en salle du Mourir peut attendre, la nouvelle mission de l’agent secret, retardée pour cause de coronavirus. Malgré le report de toute la promotion du film à l’automne, sa star Daniel Craig a honoré un ultime engagement en apparaissant, samedi, dans l’émission américaine de divertissement culte «Saturday Night Live» sur NBC, un passage obligé outre-atlantique de toute tournée médiatique.
MGM, Universal et les producteurs de la franchise ont annoncé mercredi le report de Mourir peut attendre d’avril à novembre. Il était trop tard pour trouver un artiste pour remplacer Daniel Craig à la présentation de SNL, dont les sketchs demandent beaucoup de préparation. Dont acte, Daniel Craig a transformé cette contrainte en opportunité. Le comédien a dédié une des parodies de la soirée aux aficionados de 007.
«Ce report est malencontreux, mais les producteurs m’ont donné la permission de vous montrer un petit extrait en avant-première», a plaisanté Daniel Craig avant de lancer le clip.
On y découvre un James Bond vêtu de son plus beau costard dans un casino. L’agent a rendez-vous avec une indicatrice, dont le patron pourrait lui indiquer le lieu où se cache son ennemi juré, le Spectre. Mais l’attention de 007 est vite accaparée par la table de jeu où se déroule une partie de dés. Doté au départ d’une chance implacable, l’agent de sa gracieuse Majesté remporte tout et perd le sens des réalités. Blasphème même! Au lieu de commander son emblématique martini, Bond choisit un cocktail vodka-redbull. Mais assez rapidement, la chance de l’agent tourne et il se plaint de palpitations! Pire, le croupier pourrait être bien moins inoffensif qu’il n’y paraît.
Ce numéro n’est qu’un de ceux auxquels s’est prêté Daniel Craig qui s’est aussi amusé de son accent de péquenaud dans le film policier de Rian Johnson A couteaux tirés , où l’acteur jouait un détective dans la même veine qu’Hercule Poirot. Autre sketch très commenté de la soirée, celui de l’ancienne candidate aux primaires démocrates Elizabeth Warren qui n’était pas annoncée au programme.
Un report à 30 millions de dollars
Vingt-cinquième volet de la saga, Mourir peut attendre devait avoir sa première mondiale le 31 mars à Londres. Il sortira le 12 novembre au Royaume-Uni et aux États-Unis le 25 novembre. Les dates pour le reste du monde n’ont pas encore été communiquées pour le moment. Cette décision devrait faire perdre à MGM 30 millions de dollars, notamment en frais marketing puisqu’il faudra reprendre de zéro la campagne promotionnelle interrompue. Mais c’est bien moins que ce qui lui aurait coûté une sortie sans l’appui des box-offices asiatiques et européens si le coronavirus continue de maintenir fermés ou déserts les cinémas italiens, chinois ou sud-coréens. Le Hollywood Reporterestime que maintenir la sortie en avril aurait amputé les recettes du film de 300 millions de dollars sur un total projeté à 1 milliard.
Dans ce nouvel opus, où Daniel Craig enfile pour la dernière fois le costume de l’agent secret, James Bond a quitté ses activités au sein des services secrets et profite enfin d’une vie tranquille en Jamaïque. Mais sa quiétude est vite interrompue lorsque son vieil ami de la CIA, Felix Leiter, vient lui demander de l’aide. Le «méchant» de l’histoire est incarné par l’Américain d’origine égyptienne Rami Malek, qui a décroché en 2019 l’Oscar du meilleur acteur pour son interprétation de Freddie Mercury, chanteur emblématique du groupe de rock Queen.
Le thème officiel du film, également intitulé «No Time To Die» et interprété par la jeune chanteuse américaine Billie Eilish, a battu des records de vente au Royaume-Uni depuis qu’il a été dévoilé mi-février.
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