
A la fin des années 1960, à Düsseldorf, il avait été avec son ami Ralf Hütter l’un des pionniers de la musique électronique. Le musicien allemand Florian Schneider-Esleben, cofondateur du groupe Kraftwerk, est mort mercredi 6 mai, à l’âge de 73 ans, ont annoncé le label Sony et l’un des manageurs de la formation, Alexandra Greenberg.
« Florian Schneider est mort d’un cancer fulgurant, quelques jours seulement après son 73e anniversaire », a dit à l’Agence France-Presse (AFP) Alexandra Greenberg, citant des propos de Ralf Hütter.
Florian Schneider et Ralf Hütter avaient commencé à travailler ensemble en 1968, avant de fonder en 1970 le Kling Klang Studio à Düsseldorf, dans l’ouest de l’Allemagne, et de lancer dans la foulée leur groupe : Kraftwerk.
Né dans la Ruhr industrielle, ce groupe entendait développer une musique typiquement allemande, mariant leur langue maternelle aux sons des grandes villes, à rebours de la pop anglo-saxonne apportée par les troupes d’occupation.
L’omniprésence des machines
Sa musique, alliant basse obsédante, nappes de synthétiseurs et boîte à rythmes, a séduit le public et bon nombre d’artistes, de Daft Punk à David Bowie. La déformation des voix au vocodeur, marque de fabrique du groupe, est devenue un classique.
Leurs paroles, en allemand puis en espagnol, russe, polonais ou japonais, font également d’eux des précurseurs : dès les années 1970, elles tournaient autour de l’omniprésence des machines et du rôle croissant de la technologie dans la vie quotidienne.
Ensemble, ils avaient notamment enregistré les célèbres albums Autobahn, Radio-Activity, Trans-Europe Express, The Man-Machine et Tour de France. Mais Schneider avait, finalement, quitté le groupe en 2009, après avoir arrêté les tournées un an plus tôt.
Mercredi, des artistes du monde entier ont rendu hommage au musicien. Lui-même considéré comme une légende de la musique électronique, l’Italien Giorgio Moroder a salué sur Instagram la mémoire de l’« un de [ses] héros ». « Que serait la musique électronique sans Kraftwerk », s’est interrogée la DJ russe Nina Kraviz sur Twitter en saluant la mémoire de Florian Schneider, tout comme le Français Jean-Michel Jarre :
My dear Florian Your Autobahn will never end.. Le Tour de France ne sera plus jamais le même.. #FlorianSchneider… https://t.co/MInic5wnbz
— jeanmicheljarre (@Jean-Michel Jarre)
En 2014, le groupe Kraftwerk avait été récompensé d’un Grammy pour l’ensemble de son œuvre. En 1977, sur son album Heroes, David Bowie avait déjà rendu hommage à Florian Schneider, qu’il considérait comme une source d’inspiration, avec le titre V-2 Schneider.

A la fin des années 1960, à Düsseldorf, il avait été avec son ami Ralf Hütter l’un des pionniers de la musique électronique. Le musicien allemand Florian Schneider-Esleben, cofondateur du groupe Kraftwerk, est mort mercredi 6 mai, à l’âge de 73 ans, ont annoncé le label Sony et l’un des manageurs de la formation, Alexandra Greenberg.
« Florian Schneider est mort d’un cancer fulgurant, quelques jours seulement après son 73e anniversaire », a dit à l’Agence France-Presse (AFP) Alexandra Greenberg, citant des propos de Ralf Hütter.
Florian Schneider et Ralf Hütter avaient commencé à travailler ensemble en 1968, avant de fonder en 1970 le Kling Klang Studio à Düsseldorf, dans l’ouest de l’Allemagne, et de lancer dans la foulée leur groupe : Kraftwerk.
Né dans la Ruhr industrielle, ce groupe entendait développer une musique typiquement allemande, mariant leur langue maternelle aux sons des grandes villes, à rebours de la pop anglo-saxonne apportée par les troupes d’occupation.
L’omniprésence des machines
Sa musique, alliant basse obsédante, nappes de synthétiseurs et boîte à rythmes, a séduit le public et bon nombre d’artistes, de Daft Punk à David Bowie. La déformation des voix au vocodeur, marque de fabrique du groupe, est devenue un classique.
Leurs paroles, en allemand puis en espagnol, russe, polonais ou japonais, font également d’eux des précurseurs : dès les années 1970, elles tournaient autour de l’omniprésence des machines et du rôle croissant de la technologie dans la vie quotidienne.
Ensemble, ils avaient notamment enregistré les célèbres albums Autobahn, Radio-Activity, Trans-Europe Express, The Man-Machine et Tour de France. Mais Schneider avait, finalement, quitté le groupe en 2009, après avoir arrêté les tournées un an plus tôt.
Mercredi, des artistes du monde entier ont rendu hommage au musicien. Lui-même considéré comme une légende de la musique électronique, l’Italien Giorgio Moroder a salué sur Instagram la mémoire de l’« un de [ses] héros ». « Que serait la musique électronique sans Kraftwerk », s’est interrogée la DJ russe Nina Kraviz sur Twitter en saluant la mémoire de Florian Schneider, tout comme le Français Jean-Michel Jarre :
My dear Florian Your Autobahn will never end.. Le Tour de France ne sera plus jamais le même.. #FlorianSchneider… https://t.co/MInic5wnbz
— jeanmicheljarre (@Jean-Michel Jarre)
En 2014, le groupe Kraftwerk avait été récompensé d’un Grammy pour l’ensemble de son œuvre. En 1977, sur son album Heroes, David Bowie avait déjà rendu hommage à Florian Schneider, qu’il considérait comme une source d’inspiration, avec le titre V-2 Schneider.
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