
Il s'était retiré. Du moins, c'est ce que tout le monde avait compris. Même les plus mauvaises blagues ont une fin. Et bien, pas celles de Jean-Marie Bigard.
Samedi soir, sur la scène de l'Apollo Théâtre dans le XIe arrondissement de Paris, l'humoriste a relancé sa candidature à l'Élysée comme le montrent les images de BFMTV. Et pour accompagner cette annonce, l'humoriste n'y est pas allé de main morte, étrillant plusieurs membres (anciens et actuels) du gouvernement. Un vrai lâcher de saloperies...
Lors de son show, dans une salle n'accueillant que quelques spectateurs mais équipée d'un dispositif de suivi à distance, Jean-Marie Bigard s'est expliqué : «Je ne me suis pas retiré. Simplement, c'est un vrai sport et donc quand tu n'en as pas fait depuis longtemps, j'ai dit qu'on était mieux dans les tribunes. Mais je ne jette pas l'éponge, je suis ravi de faire peur (...)».
Le message semble clair, l'humoriste prévoit bel et bien de jouer un rôle dans cette présidentielle. Celui de l'épouvantail ? Du populiste de service ? «Je vais prendre mon téléphone et demander aux maires les 500 signatures. Imagine si je les ai avant tout le monde ? Là je vais vraiment leur faire peur», fantasme-t-il.
Comme dans un meeting, Jean-Marie Bigard se lance alors dans l'énumération de quelques mesures qui lui tiennent à cœur telles que la réouverture des maisons closes, le retour du droit de goutte autorisant la conception de sa propre eau-de-vie et même l'abrogation de la loi PLM, relative au statut électoral de Paris, Lyon et Marseille. Il voudrait aussi diviser par trois les dépenses alimentaires des ménages.
Tout s'emballe quand Jean-Marie Bigard évoque la classe politique. S'il souhaite diviser l'Assemblée Nationale en deux camps, il s'attaque ensuite frontalement et sans vergogne à certains membres (anciens et actuels) du gouvernement d'Édouard Philippe. Selon lui Agnès Buzyn, l'ex-ministre de la Santé et candidate de La République en marche à la mairie de Paris, aurait du «sang sur les mains». Dans sa lancée, il s'en prend aussi à son remplaçant, Olivier Véran. Et de s'en prendre enfin à Sibeth Ndiaye. La décence nous oblige à taire les mots qu'il utilise à leur égard.
Simple spectacle ou vrai premier meeting ? Jean-Marie Bigard laisse la porte ouverte à toute interprétation: «Chacun pensera ce qu'il voudra mais moi j'étais content de pouvoir m'exprimer librement.» Rappelons qu'au premier tour des municipales, la liste de Marcel Campion qu'il soutenait, pour faire mordre la poussière à Anne Hidalgo, n'a pas obtenu 1% de voix dans la capitale...
» VOIR AUSSI - Jean-Marie Bigard confirme de nouveau ses ambitions politiques

Il s'était retiré. Du moins, c'est ce que tout le monde avait compris. Même les plus mauvaises blagues ont une fin. Et bien, pas celles de Jean-Marie Bigard.
Samedi soir, sur la scène de l'Apollo Théâtre dans le XIe arrondissement de Paris, l'humoriste a relancé sa candidature à l'Élysée comme le montrent les images de BFMTV. Et pour accompagner cette annonce, l'humoriste n'y est pas allé de main morte, étrillant plusieurs membres (anciens et actuels) du gouvernement. Un vrai lâcher de saloperies...
Lors de son show, dans une salle n'accueillant que quelques spectateurs mais équipée d'un dispositif de suivi à distance, Jean-Marie Bigard s'est expliqué : «Je ne me suis pas retiré. Simplement, c'est un vrai sport et donc quand tu n'en as pas fait depuis longtemps, j'ai dit qu'on était mieux dans les tribunes. Mais je ne jette pas l'éponge, je suis ravi de faire peur (...)».
Le message semble clair, l'humoriste prévoit bel et bien de jouer un rôle dans cette présidentielle. Celui de l'épouvantail ? Du populiste de service ? «Je vais prendre mon téléphone et demander aux maires les 500 signatures. Imagine si je les ai avant tout le monde ? Là je vais vraiment leur faire peur», fantasme-t-il.
Comme dans un meeting, Jean-Marie Bigard se lance alors dans l'énumération de quelques mesures qui lui tiennent à cœur telles que la réouverture des maisons closes, le retour du droit de goutte autorisant la conception de sa propre eau-de-vie et même l'abrogation de la loi PLM, relative au statut électoral de Paris, Lyon et Marseille. Il voudrait aussi diviser par trois les dépenses alimentaires des ménages.
Tout s'emballe quand Jean-Marie Bigard évoque la classe politique. S'il souhaite diviser l'Assemblée Nationale en deux camps, il s'attaque ensuite frontalement et sans vergogne à certains membres (anciens et actuels) du gouvernement d'Édouard Philippe. Selon lui Agnès Buzyn, l'ex-ministre de la Santé et candidate de La République en marche à la mairie de Paris, aurait du «sang sur les mains». Dans sa lancée, il s'en prend aussi à son remplaçant, Olivier Véran. Et de s'en prendre enfin à Sibeth Ndiaye. La décence nous oblige à taire les mots qu'il utilise à leur égard.
Simple spectacle ou vrai premier meeting ? Jean-Marie Bigard laisse la porte ouverte à toute interprétation: «Chacun pensera ce qu'il voudra mais moi j'étais content de pouvoir m'exprimer librement.» Rappelons qu'au premier tour des municipales, la liste de Marcel Campion qu'il soutenait, pour faire mordre la poussière à Anne Hidalgo, n'a pas obtenu 1% de voix dans la capitale...
» VOIR AUSSI - Jean-Marie Bigard confirme de nouveau ses ambitions politiques
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