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Covid-19 : mais si, il y aura des baisers dans «l'Amour est dans le pré» ! - Le Parisien

« Bien sûr qu'il y aura des pelles! » Karine Le Marchand, depuis ses vacances en Grèce, ne perd ni son enthousiasme ni son franc-parler. L'animatrice a présenté, mardi en visioconférence, les nouveautés de « L'Amour est dans le pré », qui souffle ses 15 bougies et que les fans devraient retrouver mi-septembre sur M6.

Et à la croire, Covid-19 ou pas, ça pourrait dépoter à la ferme. Le concept (permettre à des agriculteurs célibataires de trouver l'âme sœur) ne change pas. Mais le rythme et l'écriture s'offrent un coup de frais. « Depuis 14 saisons, on s'attendait un peu à ce qui allait se passer. Là, plus du tout! C'est plus feuilletonnant, moins formaté. Certains candidats disparaissent pendant plusieurs épisodes, puis reviennent. Toutes les deux minutes, on passe par des émotions différentes », promet celle qui revendique avoir formé 80 couples, permis 19 mariages et 55 naissances depuis le lancement de l'émission en 2006.

Désormais, la marieuse en chef de la télé ne réunit plus les agriculteurs pour lire avec eux les lettres de leurs prétendant(e) s, qu'ils découvrent en solo, avant de rejoindre Paris, où l'animatrice assiste à leurs speed datings (rendez-vous amoureux chronométré, les yeux dans les yeux), ce qui, selon elle, « change tout ». « Je suis témoin de tout dès le début », note-t-elle, satisfaite de ce rôle renforcé.

Des amoureux enduits de gel hydroalcoolique

Mais voilà, l'épidémie a mis son grain de sable dans une mécanique huilée. Confinement, télétravail, délais rallongés… Les courriers aux agriculteurs convoités ont traîné dans les bureaux de poste. La chaîne a même envisagé de reporter la diffusion de l'émission. Karine Le Marchand a craint que les exploitants tombent amoureux pendant le confinement, alors que leurs portraits ont déjà été diffusés en mars sur M 6. « Mais ils ont été très sages! » souffle celle qui prendra aussi les commandes de « La France a un incroyable talent » en remplacement de David Ginola. « Les gens ont envie de sincérité, de relations durables et en ont assez de l'hyper-consommation, même sexuelle » juge-t-elle.

VIDÉO. Florian est paraplégique… et célibataire depuis 2011

Et puis, le tournage a repris sous haute sécurité sanitaire, bravant le virus, les moissons, mais privant les équipes techniques de vacances. Avec des amoureux qui s'enduisent de gel hydroalcoolique avant de se prendre la main, et partent en week-end uniquement dans l'Hexagone… « Surtout, tous les candidats ont été testés 48 heures avant de partir à la ferme, puis encore après. On s'est assuré qu'il n'y avait pas de cas de Covid-19, ni chez les agriculteurs ni chez les prétendants ni parmi nos équipes », insiste la productrice Déborah Huet, qui entend clore les enregistrements fin septembre.

« L'Amour est dans le pré » a donc rattrapé son retard et veut croire que son lifting « surprendra ». « Cette émission a un côté doudou. Durant cette période, les gens ont envie de se raccrocher à des programmes forts qu'ils connaissent », prophétise Guillaume Charles, directeur général des programmes de M 6, espérant que Cupidon décoche ses flèches aux 400 000 téléspectateurs égarés la saison passée.

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« Bien sûr qu'il y aura des pelles! » Karine Le Marchand, depuis ses vacances en Grèce, ne perd ni son enthousiasme ni son franc-parler. L'animatrice a présenté, mardi en visioconférence, les nouveautés de « L'Amour est dans le pré », qui souffle ses 15 bougies et que les fans devraient retrouver mi-septembre sur M6.

Et à la croire, Covid-19 ou pas, ça pourrait dépoter à la ferme. Le concept (permettre à des agriculteurs célibataires de trouver l'âme sœur) ne change pas. Mais le rythme et l'écriture s'offrent un coup de frais. « Depuis 14 saisons, on s'attendait un peu à ce qui allait se passer. Là, plus du tout! C'est plus feuilletonnant, moins formaté. Certains candidats disparaissent pendant plusieurs épisodes, puis reviennent. Toutes les deux minutes, on passe par des émotions différentes », promet celle qui revendique avoir formé 80 couples, permis 19 mariages et 55 naissances depuis le lancement de l'émission en 2006.

Désormais, la marieuse en chef de la télé ne réunit plus les agriculteurs pour lire avec eux les lettres de leurs prétendant(e) s, qu'ils découvrent en solo, avant de rejoindre Paris, où l'animatrice assiste à leurs speed datings (rendez-vous amoureux chronométré, les yeux dans les yeux), ce qui, selon elle, « change tout ». « Je suis témoin de tout dès le début », note-t-elle, satisfaite de ce rôle renforcé.

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Mais voilà, l'épidémie a mis son grain de sable dans une mécanique huilée. Confinement, télétravail, délais rallongés… Les courriers aux agriculteurs convoités ont traîné dans les bureaux de poste. La chaîne a même envisagé de reporter la diffusion de l'émission. Karine Le Marchand a craint que les exploitants tombent amoureux pendant le confinement, alors que leurs portraits ont déjà été diffusés en mars sur M 6. « Mais ils ont été très sages! » souffle celle qui prendra aussi les commandes de « La France a un incroyable talent » en remplacement de David Ginola. « Les gens ont envie de sincérité, de relations durables et en ont assez de l'hyper-consommation, même sexuelle » juge-t-elle.

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Et puis, le tournage a repris sous haute sécurité sanitaire, bravant le virus, les moissons, mais privant les équipes techniques de vacances. Avec des amoureux qui s'enduisent de gel hydroalcoolique avant de se prendre la main, et partent en week-end uniquement dans l'Hexagone… « Surtout, tous les candidats ont été testés 48 heures avant de partir à la ferme, puis encore après. On s'est assuré qu'il n'y avait pas de cas de Covid-19, ni chez les agriculteurs ni chez les prétendants ni parmi nos équipes », insiste la productrice Déborah Huet, qui entend clore les enregistrements fin septembre.

« L'Amour est dans le pré » a donc rattrapé son retard et veut croire que son lifting « surprendra ». « Cette émission a un côté doudou. Durant cette période, les gens ont envie de se raccrocher à des programmes forts qu'ils connaissent », prophétise Guillaume Charles, directeur général des programmes de M 6, espérant que Cupidon décoche ses flèches aux 400 000 téléspectateurs égarés la saison passée.

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