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«Light Of My Life» : un drame post-apocalyptique intimiste et déchirant - Le Parisien

Les Etats-Unis du proche futur. Un virus a ravagé la planète, tuant la quasi-intégralité de la population féminine. La civilisation n'est pas totalement retournée à la barbarie, mais l'ère d'abondance est finie, et le chacun pour soi est devenu la règle. Au sein de ce monde dur et sans pitié, un père traverse le pays en compagnie de sa fille, Rag, une des rares femmes à avoir survécu. Ultra prudent, il la fait passer pour un garçon, et évite autant que se peut villes et villages, réduisant au minimum les contacts avec ses semblables. Mais Rag, qui entre dans l'adolescence, commence à trouver la solitude pesante...

Bien sûr, la thématique de «Light Of My Life » évoque le célèbre « la Route », de John Hillcoat avec Viggo Mortensen (2009), notamment à cause de son décor post-apocalyptique. Mais le film de Casey Affleck colle forcément davantage à l'actualité puisque, même s'il a été tourné en 2018, il parle d'une pandémie virale. Et, même avec ses passages bien sombres, « Light Of My Life » reste loin de la noirceur abyssale de « la Route ».

Casey Affleck privilégie l'histoire entre le père, qu'il incarne à l'écran, et sa fille, l'extraordinaire Anna Pniowsky, jeune actrice canadienne d'à peine 12 ans au moment du tournage. Le duo est de toutes les scènes, ou presque, lors de séquences émouvantes, parfois drôles, certaines déchirantes, qui montrent particulièrement bien la relation très spéciale entre le ce papa qui a réponse à tout et tente de tout prévoir - ses stratégies de survie sont impressionnantes - et la « lumière de sa vie » (traduction du titre du film). Un film post-apocalyptique finalement plutôt intimiste, qui nécessite cependant de supporter un démarrage poussif, un long monologue d'Affleck. Peut-être destiné à montre d'emblée qu'on n'est pas chez « Mad Max » ?

LA NOTE DE LA REDACTION : 4/5

« Light Of My Life », film américain de et avec Casey Affleck, avec aussi Anna Pniowsky, Elizabeth Moss... 2 heures.

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Les Etats-Unis du proche futur. Un virus a ravagé la planète, tuant la quasi-intégralité de la population féminine. La civilisation n'est pas totalement retournée à la barbarie, mais l'ère d'abondance est finie, et le chacun pour soi est devenu la règle. Au sein de ce monde dur et sans pitié, un père traverse le pays en compagnie de sa fille, Rag, une des rares femmes à avoir survécu. Ultra prudent, il la fait passer pour un garçon, et évite autant que se peut villes et villages, réduisant au minimum les contacts avec ses semblables. Mais Rag, qui entre dans l'adolescence, commence à trouver la solitude pesante...

Bien sûr, la thématique de «Light Of My Life » évoque le célèbre « la Route », de John Hillcoat avec Viggo Mortensen (2009), notamment à cause de son décor post-apocalyptique. Mais le film de Casey Affleck colle forcément davantage à l'actualité puisque, même s'il a été tourné en 2018, il parle d'une pandémie virale. Et, même avec ses passages bien sombres, « Light Of My Life » reste loin de la noirceur abyssale de « la Route ».

Casey Affleck privilégie l'histoire entre le père, qu'il incarne à l'écran, et sa fille, l'extraordinaire Anna Pniowsky, jeune actrice canadienne d'à peine 12 ans au moment du tournage. Le duo est de toutes les scènes, ou presque, lors de séquences émouvantes, parfois drôles, certaines déchirantes, qui montrent particulièrement bien la relation très spéciale entre le ce papa qui a réponse à tout et tente de tout prévoir - ses stratégies de survie sont impressionnantes - et la « lumière de sa vie » (traduction du titre du film). Un film post-apocalyptique finalement plutôt intimiste, qui nécessite cependant de supporter un démarrage poussif, un long monologue d'Affleck. Peut-être destiné à montre d'emblée qu'on n'est pas chez « Mad Max » ?

LA NOTE DE LA REDACTION : 4/5

« Light Of My Life », film américain de et avec Casey Affleck, avec aussi Anna Pniowsky, Elizabeth Moss... 2 heures.

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