Anaelle Guimbi, 20 ans, une des six prétendantes à l’écharpe de Miss Guadeloupe 2020, a été écartée de la compétition qui se tenait vendredi soir. En cause, une série de trois clichés sur lesquelles elle posait le sein nu dissimulé par de la peinture, selon la technique du body painting, dans le cadre d’une campagne contre le cancer du sein.
Ces photos « s’avèrent être contraires aux valeurs de Miss France », comme l’indiquait Anaelle Guimbi sur Instagram. Le comité interdit aux candidates au titre de Miss France d’avoir posé des clichés dénudés. Sandra Bisson, présidente du comité Miss Guadeloupe, a indiqué sur la radio Guadeloupe la 1re, qu’il s’agissait d'« une question de réglementation » appliquée « à la lettre ».
Une exclusion « injuste »
Cette exclusion a provoqué un tollé sur les réseaux sociaux et une vague de demandes de réintégration de la jeune femme. « Disqualifier une femme parce qu’elle a osé montrer une partie de son sein pour aider à lutter contre le cancer du sein ? Impensable », s’est indignée la journaliste et ex-compagne de François Hollande, Valérie Trierweiler sur Twitter.
Françoise Laborde, ex-membre du CSA et du Haut conseil à l’égalité femmes-homme, a aussi jugé sur Twitter « injuste et honteux » de punir Anaelle Guimbi.
L’association projet Amazones qui avait piloté cette campagne contre le cancer, s’est dite, dans une lettre adressée au comité Miss France, « déçue et surprise » de cette éviction, demandant la réintégration d’Anaelle Guimbi dans le concours.
« Mettre sa notoriété au service de la lutte contre le cancer du sein : un exemple qui devrait tous nous inspire», a salué sur Twitter La Ligue contre le cancer.
« Ces photos n’ont rien d’obscène ou d’érotique »
« Le comité Miss Guadeloupe a reçu une dénonciation concernant les photos de cette jeune femme », a expliqué Sylvie Tellier, présidente de la société Miss France à ce sujet.
« Et même s’il est évident que ces photos n’ont rien d’obscène ou d’érotique, nous avons appliqué le règlement pour éviter toute procédure à l’encontre de l’association de Guadeloupe », a-t-elle ajouté.
Sylvie Tellier s’est dite « désolée et attristée de cette situation » et a dénoncé « une société de la dénonciation » où « tout va trop vite », y compris des « accusations mensongères de racisme sur les réseaux sociaux » car « il est évident que cette jeune femme n’a pas participé à des photos vulgaires » et que la « cause est belle ». Mais « on ne peut pas faire d’exception », affirme-t-elle encore.
Face à la polémique, le compte officiel de Miss France a rappelé sur Instagram son engagement contre le cancer du sein avec l’association Les Bonnes Fées.
« Toute initiative en faveur de la lutte contre le cancer du sein est louable et doit être encouragée », est-il écrit. « Cet événement, je l’espère, incitera encore davantage les candidates à nous soumettre, lors de leur inscription, toutes photos ou vidéos qui pourraient contrevenir au règlement afin que nous puissions avoir le temps nécessaire pour en comprendre le contexte et les étudier », peut-on encore lire. C’est Kenza Andreze Louison, 20 ans, qui a été élue Miss Guadeloupe 2020.
Read AgainAnaelle Guimbi, 20 ans, une des six prétendantes à l’écharpe de Miss Guadeloupe 2020, a été écartée de la compétition qui se tenait vendredi soir. En cause, une série de trois clichés sur lesquelles elle posait le sein nu dissimulé par de la peinture, selon la technique du body painting, dans le cadre d’une campagne contre le cancer du sein.
Ces photos « s’avèrent être contraires aux valeurs de Miss France », comme l’indiquait Anaelle Guimbi sur Instagram. Le comité interdit aux candidates au titre de Miss France d’avoir posé des clichés dénudés. Sandra Bisson, présidente du comité Miss Guadeloupe, a indiqué sur la radio Guadeloupe la 1re, qu’il s’agissait d'« une question de réglementation » appliquée « à la lettre ».
Une exclusion « injuste »
Cette exclusion a provoqué un tollé sur les réseaux sociaux et une vague de demandes de réintégration de la jeune femme. « Disqualifier une femme parce qu’elle a osé montrer une partie de son sein pour aider à lutter contre le cancer du sein ? Impensable », s’est indignée la journaliste et ex-compagne de François Hollande, Valérie Trierweiler sur Twitter.
Françoise Laborde, ex-membre du CSA et du Haut conseil à l’égalité femmes-homme, a aussi jugé sur Twitter « injuste et honteux » de punir Anaelle Guimbi.
L’association projet Amazones qui avait piloté cette campagne contre le cancer, s’est dite, dans une lettre adressée au comité Miss France, « déçue et surprise » de cette éviction, demandant la réintégration d’Anaelle Guimbi dans le concours.
« Mettre sa notoriété au service de la lutte contre le cancer du sein : un exemple qui devrait tous nous inspire», a salué sur Twitter La Ligue contre le cancer.
« Ces photos n’ont rien d’obscène ou d’érotique »
« Le comité Miss Guadeloupe a reçu une dénonciation concernant les photos de cette jeune femme », a expliqué Sylvie Tellier, présidente de la société Miss France à ce sujet.
« Et même s’il est évident que ces photos n’ont rien d’obscène ou d’érotique, nous avons appliqué le règlement pour éviter toute procédure à l’encontre de l’association de Guadeloupe », a-t-elle ajouté.
Sylvie Tellier s’est dite « désolée et attristée de cette situation » et a dénoncé « une société de la dénonciation » où « tout va trop vite », y compris des « accusations mensongères de racisme sur les réseaux sociaux » car « il est évident que cette jeune femme n’a pas participé à des photos vulgaires » et que la « cause est belle ». Mais « on ne peut pas faire d’exception », affirme-t-elle encore.
Face à la polémique, le compte officiel de Miss France a rappelé sur Instagram son engagement contre le cancer du sein avec l’association Les Bonnes Fées.
« Toute initiative en faveur de la lutte contre le cancer du sein est louable et doit être encouragée », est-il écrit. « Cet événement, je l’espère, incitera encore davantage les candidates à nous soumettre, lors de leur inscription, toutes photos ou vidéos qui pourraient contrevenir au règlement afin que nous puissions avoir le temps nécessaire pour en comprendre le contexte et les étudier », peut-on encore lire. C’est Kenza Andreze Louison, 20 ans, qui a été élue Miss Guadeloupe 2020.
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