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Meghan Markle, victime d’une fausse couche, veut briser un «tabou» - Le Parisien

Partager la douleur pour « avancer vers la guérison ». Meghan Markle, l'épouse du prince Harry, a annoncé ce mercredi avoir fait une fausse couche en juillet. Une révélation très personnelle et assumée, publiée par le New York Times avec la volonté de briser un tabou.

« C'était un matin de juillet qui commençait aussi normalement que n'importe quel autre jour : préparer le petit-déjeuner, nourrir les chiens, prendre des vitamines », écrit-elle. Après avoir changé la couche de son fils Archie, l'ancienne actrice ressent une « forte crampe » et tombe par terre. « J'ai su, au moment où je serrais fort mon premier enfant dans mes bras, que j'étais en train de perdre le second. »

Faire une fausse couche provoque « une immense peine », insiste la duchesse de Sussex. C'est quelque chose qui reste « tabou, couvert d'un sentiment de honte injustifié, perpétuant un cycle de deuil solitaire ». « La seule manière de permettre à quelqu'un de commencer à panser ses blessures est d'abord de lui demander : comment vas-tu ? » explique-t-elle.

«Permettre à d'autres» de parler

« Certaines ont eu le courage de raconter leurs histoires : elles ont ainsi ouvert la voie, sachant qu'en disant la vérité elles allaient permettre à d'autres de le faire aussi », souligne l'Américaine de 39 ans. Des personnalités comme la chanteuse Beyoncé, en 2013, ou Michelle Obama, en 2018, ont ainsi déjà révélé avoir subi une fausse couche. Selon l'ONG américaine March of Dimes, 10 à 15 % des grossesses finissent en fausses couches.

Intitulée « Les pertes que nous partageons », cette tribune extrêmement personnelle intervient alors que Meghan Markle mène avec son mari une bataille judiciaire contre des médias qu'ils accusent de porter atteinte à leur vie privée. Le prince Harry, sixième dans l'ordre de succession à la couronne britannique, a dénoncé à de multiples reprises la pression des médias sur son couple et en a fait la raison principale de sa mise en retrait de la famille royale, annoncée en janvier et effective début avril.

La tribune de la duchesse de Sussex rappelle une autre de l'actrice Angelina Jolie, également dans le New York Times, annonçant en 2013 qu'elle avait subi de façon préventive une ablation des seins face à un risque très élevé de cancer. L'actrice avait choisi de le révéler « pour que d'autres femmes puissent bénéficier de mon expérience ».

Plusieurs associations ont salué cette prise de paprole. « J'applaudis Meghan pour avoir eu le courage de partager son histoire avec autant de beauté et d'éloquence », a déclaré Zoe Clark-Coates, responsable du Mariposa Trust, qui soutient les personnes ayant perdu un enfant. La « stigmatisation entourant une fausse couche » empêche de nombreuses personnes de demander de l'aide, a déclaré Karen Burgess, directrice générale de Petals, association qui aide les personnes ayant perdu un bébé.

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Partager la douleur pour « avancer vers la guérison ». Meghan Markle, l'épouse du prince Harry, a annoncé ce mercredi avoir fait une fausse couche en juillet. Une révélation très personnelle et assumée, publiée par le New York Times avec la volonté de briser un tabou.

« C'était un matin de juillet qui commençait aussi normalement que n'importe quel autre jour : préparer le petit-déjeuner, nourrir les chiens, prendre des vitamines », écrit-elle. Après avoir changé la couche de son fils Archie, l'ancienne actrice ressent une « forte crampe » et tombe par terre. « J'ai su, au moment où je serrais fort mon premier enfant dans mes bras, que j'étais en train de perdre le second. »

Faire une fausse couche provoque « une immense peine », insiste la duchesse de Sussex. C'est quelque chose qui reste « tabou, couvert d'un sentiment de honte injustifié, perpétuant un cycle de deuil solitaire ». « La seule manière de permettre à quelqu'un de commencer à panser ses blessures est d'abord de lui demander : comment vas-tu ? » explique-t-elle.

«Permettre à d'autres» de parler

« Certaines ont eu le courage de raconter leurs histoires : elles ont ainsi ouvert la voie, sachant qu'en disant la vérité elles allaient permettre à d'autres de le faire aussi », souligne l'Américaine de 39 ans. Des personnalités comme la chanteuse Beyoncé, en 2013, ou Michelle Obama, en 2018, ont ainsi déjà révélé avoir subi une fausse couche. Selon l'ONG américaine March of Dimes, 10 à 15 % des grossesses finissent en fausses couches.

Intitulée « Les pertes que nous partageons », cette tribune extrêmement personnelle intervient alors que Meghan Markle mène avec son mari une bataille judiciaire contre des médias qu'ils accusent de porter atteinte à leur vie privée. Le prince Harry, sixième dans l'ordre de succession à la couronne britannique, a dénoncé à de multiples reprises la pression des médias sur son couple et en a fait la raison principale de sa mise en retrait de la famille royale, annoncée en janvier et effective début avril.

La tribune de la duchesse de Sussex rappelle une autre de l'actrice Angelina Jolie, également dans le New York Times, annonçant en 2013 qu'elle avait subi de façon préventive une ablation des seins face à un risque très élevé de cancer. L'actrice avait choisi de le révéler « pour que d'autres femmes puissent bénéficier de mon expérience ».

Plusieurs associations ont salué cette prise de paprole. « J'applaudis Meghan pour avoir eu le courage de partager son histoire avec autant de beauté et d'éloquence », a déclaré Zoe Clark-Coates, responsable du Mariposa Trust, qui soutient les personnes ayant perdu un enfant. La « stigmatisation entourant une fausse couche » empêche de nombreuses personnes de demander de l'aide, a déclaré Karen Burgess, directrice générale de Petals, association qui aide les personnes ayant perdu un bébé.

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