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Miss France 2021 : « C’est une institution qui durera encore 100 ans », selon Clémence Botino - 20 Minutes

Les Miss 2021 se préparent au show du 19 décembre depuis un grand hôtel de Versailles — L.Vu/SIPA/TF1

Miss France fête (presque) son centenaire. L’élection de Miss France 2021, qui aura lieu sur TF1 et au Puy du Fou le samedi 19 décembre, sera l’occasion de célébrer « 100 ans de concours de beauté en France ». Pour l’occasion, le comité a concocté un jury spécial composé à 100 % d’anciennes Miss France, présidé par Iris Mittenaere.

Bien sûr, Jean-Pierre Foucault sera aux commandes de l’émission, pour sa 26e participation. « C’est un événement populaire et fédérateur, un rendez-vous incontournable, s’est enthousiasmé l’animateur lors de la conférence de presse virtuelle de présentation de cette édition. D’ailleurs, les Miss restent dans la vie quotidienne des Français au-delà de leur année de sacre puisqu’elles deviennent ensuite médecins, artistes, animatrices de télé, cheffes d’entreprise… »

Une « ode à la féminité »

Alors qu’elle rendra sa couronne à l’issue d’une année évidemment marquée par l’épidémie de coronavirus et une flopée d’événements annulés, Clémence Botino, Miss France 2020, est persuadée que « Miss France est une institution qui durera encore 100 ans. » « Enchantée » de son année, malgré tout, et « nostalgique » de la voir se terminer, la jeune femme considère que le concours est « une ode à la féminité ».

Sylvie Tellier y est également allée de son couplet féministe en répondant à une question sur le niveau d’études, plutôt élevé cette année, des candidates : « Les jeunes femmes candidates à Miss France sont représentatives de toutes les jeunes Françaises qui sont de plus en plus complètes, en quelque sorte. » Clémence Botino a également vanté les mérites des études et de l’école : « Travailler à l’école, c’est le conseil que je donne à toutes les jeunes filles que je rencontre ! »

Du glamour quand même

La cérémonie en elle-même sera, on s’en doute, « irréprochable » sur le plan sanitaire « pour ne faire courir de risque à personne bien sûr, et aussi pour ne pas montrer le mauvais exemple aux sept millions de téléspectateurs », a expliqué Rémi Faure, directeur des programmes de flux de TF1.

Pour autant, Frédéric Gilbert, producteur artistique de l'émission, l’affirme, « il y aura toujours du glamour, grâce aux tableaux, et même si on n’a pas pu filmer les portraits sur des plages de Guadeloupe. La tradition des revues, les monuments français, un hommage – en maillots de bain – aux grandes actrices françaises… Tout ce qui fait le rayonnement de la France sera mis à l’honneur… »

Les « polémiques féministes »

Celles et ceux qui attendaient, peut-être, naïvement, une révolution du concours Miss France, comme l’institution des César qui a su se réinventer en cette année 2020, en seront pour leurs frais. Et pas qu’un peu… Entre le Puy du Fou, où aura lieu la cérémonie, et Versailles, où logent les miss pour préparer le show (en lieu et place de la Guadeloupe, domaj), cette édition aura un fort arrière-goût d’Ancien Régime.

Mais Sylvie Tellier a la tête sur les épaules. A une remarque de Jean-Pierre Foucault sur les maillots de bain et « les polémiques féministes », la directrice générale de l’organisation Miss France a mis les choses au clair : « Les miss peuvent choisir la forme de leur maillot de bain. Elles peuvent choisir un une-pièce ou un deux-pièces, selon leur morphologie, leur carnation, leur goût… Ce n’est pas nouveau, on le fait depuis quelques années déjà. Mais compte tenu de toutes les petites polémiques, nous avons décidé de remettre ça en avant. »

« Des cours de bienséance »

Pour le reste, comme l’évolution du règlement qui a encore coûté sa place cette année à deux miss régionales  pour des photos inappropriées, Sylvie Tellier temporise : « Le règlement de Miss France évolue sans cesse en fonction de l’évolution de la société. Mais comme dans tout concours, il y a des règles. On est là pour les faire respecter. Sur les évolutions et allégements de règlement, j’échange avec les délégués régionaux et la production. Nous ferons, comme d’habitude, le point après l’élection. »

Mais là encore, inutile d’attendre que Miss France, « l’institution » entrée dans « le patrimoine et le cœur des Français » selon Jean-Pierre Foucault, soit bouleversée. Ainsi, en direct de l’hôtel de luxe où résident les miss en attendant le grand soir, Sylvie Tellier s’est régalée de détailler le programme des apprentissages qui attend les candidates cette semaine comme « des cours de bienséance, de savoir-vivre, d’éloquence et de bonnes manières. »

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Les Miss 2021 se préparent au show du 19 décembre depuis un grand hôtel de Versailles — L.Vu/SIPA/TF1

Miss France fête (presque) son centenaire. L’élection de Miss France 2021, qui aura lieu sur TF1 et au Puy du Fou le samedi 19 décembre, sera l’occasion de célébrer « 100 ans de concours de beauté en France ». Pour l’occasion, le comité a concocté un jury spécial composé à 100 % d’anciennes Miss France, présidé par Iris Mittenaere.

Bien sûr, Jean-Pierre Foucault sera aux commandes de l’émission, pour sa 26e participation. « C’est un événement populaire et fédérateur, un rendez-vous incontournable, s’est enthousiasmé l’animateur lors de la conférence de presse virtuelle de présentation de cette édition. D’ailleurs, les Miss restent dans la vie quotidienne des Français au-delà de leur année de sacre puisqu’elles deviennent ensuite médecins, artistes, animatrices de télé, cheffes d’entreprise… »

Une « ode à la féminité »

Alors qu’elle rendra sa couronne à l’issue d’une année évidemment marquée par l’épidémie de coronavirus et une flopée d’événements annulés, Clémence Botino, Miss France 2020, est persuadée que « Miss France est une institution qui durera encore 100 ans. » « Enchantée » de son année, malgré tout, et « nostalgique » de la voir se terminer, la jeune femme considère que le concours est « une ode à la féminité ».

Sylvie Tellier y est également allée de son couplet féministe en répondant à une question sur le niveau d’études, plutôt élevé cette année, des candidates : « Les jeunes femmes candidates à Miss France sont représentatives de toutes les jeunes Françaises qui sont de plus en plus complètes, en quelque sorte. » Clémence Botino a également vanté les mérites des études et de l’école : « Travailler à l’école, c’est le conseil que je donne à toutes les jeunes filles que je rencontre ! »

Du glamour quand même

La cérémonie en elle-même sera, on s’en doute, « irréprochable » sur le plan sanitaire « pour ne faire courir de risque à personne bien sûr, et aussi pour ne pas montrer le mauvais exemple aux sept millions de téléspectateurs », a expliqué Rémi Faure, directeur des programmes de flux de TF1.

Pour autant, Frédéric Gilbert, producteur artistique de l'émission, l’affirme, « il y aura toujours du glamour, grâce aux tableaux, et même si on n’a pas pu filmer les portraits sur des plages de Guadeloupe. La tradition des revues, les monuments français, un hommage – en maillots de bain – aux grandes actrices françaises… Tout ce qui fait le rayonnement de la France sera mis à l’honneur… »

Les « polémiques féministes »

Celles et ceux qui attendaient, peut-être, naïvement, une révolution du concours Miss France, comme l’institution des César qui a su se réinventer en cette année 2020, en seront pour leurs frais. Et pas qu’un peu… Entre le Puy du Fou, où aura lieu la cérémonie, et Versailles, où logent les miss pour préparer le show (en lieu et place de la Guadeloupe, domaj), cette édition aura un fort arrière-goût d’Ancien Régime.

Mais Sylvie Tellier a la tête sur les épaules. A une remarque de Jean-Pierre Foucault sur les maillots de bain et « les polémiques féministes », la directrice générale de l’organisation Miss France a mis les choses au clair : « Les miss peuvent choisir la forme de leur maillot de bain. Elles peuvent choisir un une-pièce ou un deux-pièces, selon leur morphologie, leur carnation, leur goût… Ce n’est pas nouveau, on le fait depuis quelques années déjà. Mais compte tenu de toutes les petites polémiques, nous avons décidé de remettre ça en avant. »

« Des cours de bienséance »

Pour le reste, comme l’évolution du règlement qui a encore coûté sa place cette année à deux miss régionales  pour des photos inappropriées, Sylvie Tellier temporise : « Le règlement de Miss France évolue sans cesse en fonction de l’évolution de la société. Mais comme dans tout concours, il y a des règles. On est là pour les faire respecter. Sur les évolutions et allégements de règlement, j’échange avec les délégués régionaux et la production. Nous ferons, comme d’habitude, le point après l’élection. »

Mais là encore, inutile d’attendre que Miss France, « l’institution » entrée dans « le patrimoine et le cœur des Français » selon Jean-Pierre Foucault, soit bouleversée. Ainsi, en direct de l’hôtel de luxe où résident les miss en attendant le grand soir, Sylvie Tellier s’est régalée de détailler le programme des apprentissages qui attend les candidates cette semaine comme « des cours de bienséance, de savoir-vivre, d’éloquence et de bonnes manières. »

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