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Le Dernier Mercenaire (Netflix) - Jean-Claude Van Damme : "Je ne vois pas beaucoup d’acteurs se prêter au jeu de l’autodérision" - Télé 7 Jours

Qu’est-ce qui vous a plu dans le scénario du Dernier Mercenaire

Jean-Claude Van Damme : J’ai aimé le mélange que me proposait le réalisateur, David Charhon : de l’action, du drame, de l’émotion, du rire… C’est le reflet de la vie ! En France, les équipes ont beaucoup de respect pour moi, je suis soigné, on m’écoute. 

Le mélange d’action et de comédie vous va très bien… 

Je ne vois pas beaucoup d’acteurs se prêter au jeu de l’autodérision. Ce n’est pas évident. Moi, j’étais un petit comique quand j’étais jeune. C’est dans ma nature de faire des blagues. D’ailleurs, cela m’a parfois joué des tours. Récemment, j’ai rencontré Olivier Marchal, qui avait un projet pour moi. Il y a renoncé, trouvant que j’étais « trop gamin ». J’en ai eu mal au coeur. 

Êtes-vous doublé pour votre célèbre grand écart ou est-ce que vous avez toujours la souplesse de vos 20 ans ? 

Non, c’est bien moi que vous voyez à l’écran. Mais je me suis souvent blessé sur les tournages avec ce mouvement. Je le faisais à froid, sur commande. Là, il a fallu beaucoup m’échauffer, car nous avions envie d’une figure spéciale, à la Spider-Man. Nous avons même ajusté les murs à la taille de mes jambes ! 

Van Damme qui se bat contre Patrick Timsit, c’est du jamais-vu ! 

C’est vrai ! (Rires) Nous avons beaucoup répété ensemble, décomposé les mouvements. Je lui ai expliqué que les combats, c’était surtout pas mal de comédie : on simule la surprise, la douleur, la colère… C’est une danse à deux. Au début, Patrick était un peu tendu face à moi. C’est normal, si je devais monter sur une scène avec lui, je tremblerais sans doute comme une feuille… 

En même temps, vous êtes belge, vous avez donc l’humour dans le sang, non ? 

Oui, mais attention : je dois tout à la France. Mon pays a du mal à apprécier ses talents. La preuve : Jacques Brel, Annie Cordy… Ils ont très bien réussi en France ! 

Vous avez 60 ans.On a bien du mal à y croire quand on vous voit… 

Pourtant, j’ai les rides d’un vieux poisson ! (Rires) Au début, j’avais du mal à accepter de vieillir. Surtout en tant qu’athlète… Mais le principal, c’est que je m’amuse, même si je suis un peu fainéant. D’ailleurs, je fais le ménage à la maison sur un skate-board ! 

Le Dernier Mercenaire : disponible sur Netflix

Interview Amandine Scherer 

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Qu’est-ce qui vous a plu dans le scénario du Dernier Mercenaire

Jean-Claude Van Damme : J’ai aimé le mélange que me proposait le réalisateur, David Charhon : de l’action, du drame, de l’émotion, du rire… C’est le reflet de la vie ! En France, les équipes ont beaucoup de respect pour moi, je suis soigné, on m’écoute. 

Le mélange d’action et de comédie vous va très bien… 

Je ne vois pas beaucoup d’acteurs se prêter au jeu de l’autodérision. Ce n’est pas évident. Moi, j’étais un petit comique quand j’étais jeune. C’est dans ma nature de faire des blagues. D’ailleurs, cela m’a parfois joué des tours. Récemment, j’ai rencontré Olivier Marchal, qui avait un projet pour moi. Il y a renoncé, trouvant que j’étais « trop gamin ». J’en ai eu mal au coeur. 

Êtes-vous doublé pour votre célèbre grand écart ou est-ce que vous avez toujours la souplesse de vos 20 ans ? 

Non, c’est bien moi que vous voyez à l’écran. Mais je me suis souvent blessé sur les tournages avec ce mouvement. Je le faisais à froid, sur commande. Là, il a fallu beaucoup m’échauffer, car nous avions envie d’une figure spéciale, à la Spider-Man. Nous avons même ajusté les murs à la taille de mes jambes ! 

Van Damme qui se bat contre Patrick Timsit, c’est du jamais-vu ! 

C’est vrai ! (Rires) Nous avons beaucoup répété ensemble, décomposé les mouvements. Je lui ai expliqué que les combats, c’était surtout pas mal de comédie : on simule la surprise, la douleur, la colère… C’est une danse à deux. Au début, Patrick était un peu tendu face à moi. C’est normal, si je devais monter sur une scène avec lui, je tremblerais sans doute comme une feuille… 

En même temps, vous êtes belge, vous avez donc l’humour dans le sang, non ? 

Oui, mais attention : je dois tout à la France. Mon pays a du mal à apprécier ses talents. La preuve : Jacques Brel, Annie Cordy… Ils ont très bien réussi en France ! 

Vous avez 60 ans.On a bien du mal à y croire quand on vous voit… 

Pourtant, j’ai les rides d’un vieux poisson ! (Rires) Au début, j’avais du mal à accepter de vieillir. Surtout en tant qu’athlète… Mais le principal, c’est que je m’amuse, même si je suis un peu fainéant. D’ailleurs, je fais le ménage à la maison sur un skate-board ! 

Le Dernier Mercenaire : disponible sur Netflix

Interview Amandine Scherer 

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