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« The Voice All Stars » : Les atouts et faiblesses d’Anne Sila, Louis Delort et des autres finalistes - 20 Minutes

Qui sera la star parmi les « all stars » ? Samedi soir, sur TF1, la saison anniversaire de The Voice rendra son verdict. Six finalistes peuvent prétendre au trophée de cette compétition où ni somme d’argent, ni contrat avec une maison de disques ne sont à gagner. Une compétition de gala au cours de laquelle Ed Sheeran, Clara Luciani, Soprano, Nolwenn Leroy, Amel Bent et Garou partageront un duo avec les talents. Passage en revue des atouts et points faibles de chacune et chacun d’entre eux.

  • Anne Sila, la grandissime favorite

En récoltant, en demi-finale, 78 % des voix face aux sérieux prétendants à la victoire qu’étaient Flo Malley et Gjon’s Tears, Anne Sila a confirmé son statut de grande favorite. Mais souvenons-nous que, lors de sa première participation en saison 4, le trophée semblait lui ouvrir grand les bras et puis, en finale, elle s’était inclinée face à l’outsider Lilian Renaud qui avait glané plus de la moitié (52 %) des votes du public. Elle avait dû se contenter d’un tiers des suffrages (34 %). Dans The Voice, les dénouements ne sont jamais écrits à l’avance. D’autant plus pour les femmes : en dix saisons classiques, seules trois chanteuses – Maëlle, Whitney et Marghe se sont imposées.

  • Louis Delort, l’eau qui dort ?

Au début de la compétition all stars il était, sur le papier, un grand favori. Belle voix, belle gueule, Louis avait fini deuxième de la toute première saison il y a dix ans. Depuis, il a gagné en maturité, en sérénité et en expérience. Une force tranquille qui s’est quelque peut enrayée lors des demi-finales. Lors de la phase de poules, il s’est incliné face à MB14. Son choix de chansons, La Bombe humaine de Téléphone, était peut être trop classique pour sortir du lot. Il a cependant gagné sa place en finale grâce au repêchage. En lui donnant une deuxième chance, le public lui signifie qu’il place encore des attentes en lui.

  • MB14, pour la surprise

Le tombeur de Louis Delort n’est pas en finale par hasard. Avec sa réinterprétation du Stairway to Heaven de Led Zeppelin, qu’il a promené entre lyrique et rap, il a bluffé le public. Avec lui, on ne sait jamais à quoi s’attendre et c’est dans sa capacité à surprendre que réside son point fort. Il semble être capable d’adapter n’importe quelle chanson à sa sauce sans que cela passe pour un délire foutraque ou un calcul intello. Mais en emportant des chansons connues dans son univers particulier, il court aussi le risque de trop déstabiliser les puristes des mélodies.

  • Amalya, l’engagée

En demi-finale, elle a devancé l’excellente Dominique Magloire et Victoria – qui a sans doute perdu des points pour avoir repris Je l’aime à mourir davantage dans la force que dans la tendresse. Après avoir chanté Earth Song, Amalya a souligné combien le message environnemental de cette chanson lui tenait à coeur. Aux cross-battles, opposée à Atef, elle avait pris le micro pour dire son bonheur de retrouver la scène. « Ce n’était pas fair-play pour Atef, a-t-elle reconnu auprès de Gala. En fait, le public vote jusqu’à la dernière seconde, et même si ma démarche était sincère, je me suis dit que ce n’était pas cool pour lui d’avoir pris ainsi la parole. » Elle est la chanteuse à voix de cette finale.

  • Terence, l’outsider

Soyons honnête, sur le papier, parmi les cinquante candidats en lice pour cette édition « all stars », on n’aurait pas forcément imaginé Terence dans le Top 6 final. Non qu’il n’ait pas de talent, mais des artistes comme Al. Hy, Olympe ou Dominique Magloire – qui ont déjà quitté l’aventure – semblaient être des finalistes évidents. Terence a donc déjoué les pronostics. Il a tiré son épingle du jeu en demi-finale face à Antoine Galey et Will Barber en livrant une étonnante reprise d’I Will Always Love You. La chanson de Whitney Houston était quasiment méconnaissable, réorchestrée tel un générique d’un « James Bond ». Et si Terence créait la surprise jusqu’au bout ?

  • Manon, la « kid » à ne pas négliger

La Marseillaise de 18 ans est la seule ex-candidate de The Voice Kids à s’être frayée en finale. Ironie de l’histoire, la benjamine de la compétition a décroché sa place pour l’ultime direct en éliminant deux talents bien expérimentés : Anthony Touma, star au Liban, et Demi-Mondaine, qui a ouvert mercredi son Cabaret des monstres à Paris. Sa reprise de Je viens du Sud de Michel Sardou mais version Chimène Badi était somme toute classique et appliquée mais efficace. Manon n’a rien à perdre et tout à gagner en finale, à commencer par prouver que la valeur n’attend pas le nombre des années.

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  • Anne Sila, la grandissime favorite

En récoltant, en demi-finale, 78 % des voix face aux sérieux prétendants à la victoire qu’étaient Flo Malley et Gjon’s Tears, Anne Sila a confirmé son statut de grande favorite. Mais souvenons-nous que, lors de sa première participation en saison 4, le trophée semblait lui ouvrir grand les bras et puis, en finale, elle s’était inclinée face à l’outsider Lilian Renaud qui avait glané plus de la moitié (52 %) des votes du public. Elle avait dû se contenter d’un tiers des suffrages (34 %). Dans The Voice, les dénouements ne sont jamais écrits à l’avance. D’autant plus pour les femmes : en dix saisons classiques, seules trois chanteuses – Maëlle, Whitney et Marghe se sont imposées.

  • Louis Delort, l’eau qui dort ?

Au début de la compétition all stars il était, sur le papier, un grand favori. Belle voix, belle gueule, Louis avait fini deuxième de la toute première saison il y a dix ans. Depuis, il a gagné en maturité, en sérénité et en expérience. Une force tranquille qui s’est quelque peut enrayée lors des demi-finales. Lors de la phase de poules, il s’est incliné face à MB14. Son choix de chansons, La Bombe humaine de Téléphone, était peut être trop classique pour sortir du lot. Il a cependant gagné sa place en finale grâce au repêchage. En lui donnant une deuxième chance, le public lui signifie qu’il place encore des attentes en lui.

  • MB14, pour la surprise

Le tombeur de Louis Delort n’est pas en finale par hasard. Avec sa réinterprétation du Stairway to Heaven de Led Zeppelin, qu’il a promené entre lyrique et rap, il a bluffé le public. Avec lui, on ne sait jamais à quoi s’attendre et c’est dans sa capacité à surprendre que réside son point fort. Il semble être capable d’adapter n’importe quelle chanson à sa sauce sans que cela passe pour un délire foutraque ou un calcul intello. Mais en emportant des chansons connues dans son univers particulier, il court aussi le risque de trop déstabiliser les puristes des mélodies.

  • Amalya, l’engagée

En demi-finale, elle a devancé l’excellente Dominique Magloire et Victoria – qui a sans doute perdu des points pour avoir repris Je l’aime à mourir davantage dans la force que dans la tendresse. Après avoir chanté Earth Song, Amalya a souligné combien le message environnemental de cette chanson lui tenait à coeur. Aux cross-battles, opposée à Atef, elle avait pris le micro pour dire son bonheur de retrouver la scène. « Ce n’était pas fair-play pour Atef, a-t-elle reconnu auprès de Gala. En fait, le public vote jusqu’à la dernière seconde, et même si ma démarche était sincère, je me suis dit que ce n’était pas cool pour lui d’avoir pris ainsi la parole. » Elle est la chanteuse à voix de cette finale.

  • Terence, l’outsider

Soyons honnête, sur le papier, parmi les cinquante candidats en lice pour cette édition « all stars », on n’aurait pas forcément imaginé Terence dans le Top 6 final. Non qu’il n’ait pas de talent, mais des artistes comme Al. Hy, Olympe ou Dominique Magloire – qui ont déjà quitté l’aventure – semblaient être des finalistes évidents. Terence a donc déjoué les pronostics. Il a tiré son épingle du jeu en demi-finale face à Antoine Galey et Will Barber en livrant une étonnante reprise d’I Will Always Love You. La chanson de Whitney Houston était quasiment méconnaissable, réorchestrée tel un générique d’un « James Bond ». Et si Terence créait la surprise jusqu’au bout ?

  • Manon, la « kid » à ne pas négliger

La Marseillaise de 18 ans est la seule ex-candidate de The Voice Kids à s’être frayée en finale. Ironie de l’histoire, la benjamine de la compétition a décroché sa place pour l’ultime direct en éliminant deux talents bien expérimentés : Anthony Touma, star au Liban, et Demi-Mondaine, qui a ouvert mercredi son Cabaret des monstres à Paris. Sa reprise de Je viens du Sud de Michel Sardou mais version Chimène Badi était somme toute classique et appliquée mais efficace. Manon n’a rien à perdre et tout à gagner en finale, à commencer par prouver que la valeur n’attend pas le nombre des années.

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