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"Spider-Man : No Way Home", un cadeau de Noël grandiose pour des générations de fans - franceinfo

Les plus grands mordus de Spider-Man soutiendront que ce Spider-Man : No Way Home n'est pas le troisième mais bien le huitième film mettant en scène l'un des héros les plus populaires du monde. Il y a d'abord eu la trilogie de Sam Raimi, entre 2002 et 2007, puis les deux volets de The Amazing Spider-Man, en 2012 et 2014, avant que la machine Marvel n'intègre l'homme-araignée aux Avengers en confiant le rôle au jeune Tom Holland. Mais au-delà d'être la suite directe de Homecoming (2017) et Far From Home (2019), No Way Home s'est lancé le pari fou d'ingrégrer des personnages déjà vus dans les précédents volets. Les premières bandes-annonces avaient été décortiquées par des millions de fans. Sur les 26 films de l'univers cinématographique Marvel, il n'y a guère qu'Avengers : Endgame qui avait suscité un tel engouement. Et le film le plus attendu de cette fin d'année, en salle mercredi 15 décembre, ne devrait pas les décevoir.

Notre critique ne dévoile aucune information susceptible de gâcher la découverte du film.  

Spider-Man : No Way Home débute là où Far From Home s'est arrêté, avec une révélation fracassante : après sa défaite, Mysterio dévoile au monde entier que Spider-Man est responsable de la catastrophe de Londres et que le héros n'est autre que Peter Parker. Le jeune lycéen de 17 ans se retrouve alors traqué par la presse et la police, et son entourage subit de plein fouet les conséquences de cet emballement. Les demandes d'admission à l'université de sa petite amie MJ et de son fidèle "geek" Ned sont refusées, sous prétexte qu'ils sont proches de Peter, dont l'opinion se demande s'il est un justicier ou un criminel.

Pris de culpabilité, le jeune Avenger tape à la porte du puissant Doctor Strange pour lui demander d'invoquer un sortilège pour faire oublier son identité à l'ensemble de la population. Mais les tergiversations de l'adolescent perturbent la procédure qui finit par virer au drame. Stephen Strange ouvre malgré lui les portes du multivers et plusieurs super-vilains comme le Docteur Octopus débarquent en ville à la recherche de Spider-Man. Problème : ils ne connaissent pas ce Peter Parker, puisqu'ils viennent d'univers différents.

Sans révéler la suite des nombreux événements qui vont se succéder dans ce film dense pendant près de 2h30, il faut reconnaître que Spider-Man : No Way Home relève l'ambitieux défi d'introduire des personnages déjà connus et appréciés du public, tout en préservant l'identité propre du héros campé par Tom Holland dans le MCU. L'humour et la fraîcheur des deux précédents opus sont intacts, malgré une trame assurément plus dramatique. Le film réussit la prouesse de faire le lien avec des films qui semblaient complètement déconnectés dans la saga Marvel en cours, tout en poursuivant l'exploration du multivers, déjà introduit dans les séries de Disney+ WandaVision ou Loki, pour ne citer qu'elles.

De l'excellent plan-séquence d'introduction à l'émouvant final, on passe certes par quelques scènes de combats très linéaires et des dialogues qui appuient un peu trop sur la pédale du fan service, sans pour autant risquer la sortie de route. La présence de Doctor Strange (qui sera pour la deuxième fois à l'affiche de son propre film en 2022) et ses chamailleries avec Peter Parker garantissent des séquences vertigineuses bourrées d'effets spéciaux plutôt réussis. Et si les références aux sept précédents films Spider-Man sont nombreuses, No Way Home reste pour autant parfaitement abordable pour des spectateurs néophytes qui voudraient profiter de la "hype" pour plonger dans l'univers de "l'araignée sympa du quartier". 

Malgré son casting XXL, ce 27e film du colossal MCU évite donc le piège de mélanger trop d'éléments et se paye même le luxe d'apporter une certaine cohérence avec les premiers films signés Sony. Succès annoncé de ces fêtes de fin d'années, Spider-Man : No Way Home va marquer son époque par sa capacité à faire le lien entre plusieurs générations de fans tout en ouvrant encore un peu plus le champ des possibles pour les nombreux projets Marvel à venir. Pari gagné pour un film qui retombe parfaitement sur ses (huit) pattes.

L'affiche de "Spider-Man : No Way Home", qui sort au cinéma mercredi 15 décembre en France. (MARVEL STUDIOS)

Genre : action, aventure, fantastique
Réalisateur : Jon Watts
Acteurs : Tom Holland, Zendaya, Benedict Cumberbatche
Pays : États-Unis
Durée : 2h28
Sortie : 15 décembre 2021
Distributeur : Marvel Studios

Synopsis : Pour la première fois dans son histoire cinématographique, Spider-Man, le héros sympa du quartier est démasqué et ne peut désormais plus séparer sa vie normale de ses lourdes responsabilités de super-héros. Quand il demande de l'aide à Doctor Strange, les enjeux deviennent encore plus dangereux, le forçant à découvrir ce qu'être Spider-Man signifie véritablement.

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Les plus grands mordus de Spider-Man soutiendront que ce Spider-Man : No Way Home n'est pas le troisième mais bien le huitième film mettant en scène l'un des héros les plus populaires du monde. Il y a d'abord eu la trilogie de Sam Raimi, entre 2002 et 2007, puis les deux volets de The Amazing Spider-Man, en 2012 et 2014, avant que la machine Marvel n'intègre l'homme-araignée aux Avengers en confiant le rôle au jeune Tom Holland. Mais au-delà d'être la suite directe de Homecoming (2017) et Far From Home (2019), No Way Home s'est lancé le pari fou d'ingrégrer des personnages déjà vus dans les précédents volets. Les premières bandes-annonces avaient été décortiquées par des millions de fans. Sur les 26 films de l'univers cinématographique Marvel, il n'y a guère qu'Avengers : Endgame qui avait suscité un tel engouement. Et le film le plus attendu de cette fin d'année, en salle mercredi 15 décembre, ne devrait pas les décevoir.

Notre critique ne dévoile aucune information susceptible de gâcher la découverte du film.  

Spider-Man : No Way Home débute là où Far From Home s'est arrêté, avec une révélation fracassante : après sa défaite, Mysterio dévoile au monde entier que Spider-Man est responsable de la catastrophe de Londres et que le héros n'est autre que Peter Parker. Le jeune lycéen de 17 ans se retrouve alors traqué par la presse et la police, et son entourage subit de plein fouet les conséquences de cet emballement. Les demandes d'admission à l'université de sa petite amie MJ et de son fidèle "geek" Ned sont refusées, sous prétexte qu'ils sont proches de Peter, dont l'opinion se demande s'il est un justicier ou un criminel.

Pris de culpabilité, le jeune Avenger tape à la porte du puissant Doctor Strange pour lui demander d'invoquer un sortilège pour faire oublier son identité à l'ensemble de la population. Mais les tergiversations de l'adolescent perturbent la procédure qui finit par virer au drame. Stephen Strange ouvre malgré lui les portes du multivers et plusieurs super-vilains comme le Docteur Octopus débarquent en ville à la recherche de Spider-Man. Problème : ils ne connaissent pas ce Peter Parker, puisqu'ils viennent d'univers différents.

Sans révéler la suite des nombreux événements qui vont se succéder dans ce film dense pendant près de 2h30, il faut reconnaître que Spider-Man : No Way Home relève l'ambitieux défi d'introduire des personnages déjà connus et appréciés du public, tout en préservant l'identité propre du héros campé par Tom Holland dans le MCU. L'humour et la fraîcheur des deux précédents opus sont intacts, malgré une trame assurément plus dramatique. Le film réussit la prouesse de faire le lien avec des films qui semblaient complètement déconnectés dans la saga Marvel en cours, tout en poursuivant l'exploration du multivers, déjà introduit dans les séries de Disney+ WandaVision ou Loki, pour ne citer qu'elles.

De l'excellent plan-séquence d'introduction à l'émouvant final, on passe certes par quelques scènes de combats très linéaires et des dialogues qui appuient un peu trop sur la pédale du fan service, sans pour autant risquer la sortie de route. La présence de Doctor Strange (qui sera pour la deuxième fois à l'affiche de son propre film en 2022) et ses chamailleries avec Peter Parker garantissent des séquences vertigineuses bourrées d'effets spéciaux plutôt réussis. Et si les références aux sept précédents films Spider-Man sont nombreuses, No Way Home reste pour autant parfaitement abordable pour des spectateurs néophytes qui voudraient profiter de la "hype" pour plonger dans l'univers de "l'araignée sympa du quartier". 

Malgré son casting XXL, ce 27e film du colossal MCU évite donc le piège de mélanger trop d'éléments et se paye même le luxe d'apporter une certaine cohérence avec les premiers films signés Sony. Succès annoncé de ces fêtes de fin d'années, Spider-Man : No Way Home va marquer son époque par sa capacité à faire le lien entre plusieurs générations de fans tout en ouvrant encore un peu plus le champ des possibles pour les nombreux projets Marvel à venir. Pari gagné pour un film qui retombe parfaitement sur ses (huit) pattes.

L'affiche de "Spider-Man : No Way Home", qui sort au cinéma mercredi 15 décembre en France. (MARVEL STUDIOS)

Genre : action, aventure, fantastique
Réalisateur : Jon Watts
Acteurs : Tom Holland, Zendaya, Benedict Cumberbatche
Pays : États-Unis
Durée : 2h28
Sortie : 15 décembre 2021
Distributeur : Marvel Studios

Synopsis : Pour la première fois dans son histoire cinématographique, Spider-Man, le héros sympa du quartier est démasqué et ne peut désormais plus séparer sa vie normale de ses lourdes responsabilités de super-héros. Quand il demande de l'aide à Doctor Strange, les enjeux deviennent encore plus dangereux, le forçant à découvrir ce qu'être Spider-Man signifie véritablement.

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