Julien Hekimian via Getty Images
CÉSAR - C’est un fidèle de la grand-messe du cinéma français. En 1996, Antoine de Caunes endossait pour la première fois le rôle de maître de cérémonie des César. Le voilà pour la 10e fois de retour aux commandes de l’édition à venir, qui se tiendra le 25 février à l’Olympia et en direct sur Canal+.
Mais s’il y a bien une cérémonie qu’il n’aurait pas voulu présenter, c’est celle de l’an passé. “Je n’aurais tellement pas aimé être à la place de Marina Foïs”, confie sans détour Antoine de Caunes lors d’une conférence de presse à laquelle Le HuffPost a assisté ce vendredi 28 janvier. “La configuration était tellement particulière, l’ambiance était glaciale avec seulement 150 spectateurs dans la salle et très peu de films étaient sortis à cause des confinements. C’était difficile de construire quelque chose autour de ça”, poursuit-il.
“Une cérémonie des César joyeuse”
Marina Foïs avait en effet eu la difficile tâche d’animer la cérémonie alors que l’Académie entamait sa refonte après une lourde crise interne et que la France vivait sous confinement, laissant tous les lieux de culture fermés. La soirée avait fait un flop en termes d’audiences: seulement 1,6 million de personnes étaient devant leur télévision. Elle avait, qui plus est, suscité un torrent de critiques déplorant le nombrilisme du monde du cinéma en pleine pandémie.
L’horizon est plus joyeux pour Antoine de Caunes cette année. L’animateur, aussi acteur et réalisateur, se réjouit de voir que “le cinéma a repris vie en 2021 avec plus de 100 millions d’entrées”. “J’ai envie d’une cérémonie joyeuse, d’émotions et de rires, d’une célébration du cinéma comme un art, mais aussi comme un divertissement”, promet-il alors que 22 statuettes seront remises le 25 février. Le film Illusions perdues adapté de l’œuvre de Balzac, le biopic Aline sur Céline Dion et la comédie musicale Annette de Leos Carax figurent en favoris, preuve de la diversité de genre de la production française.
À l’Olympia, Antoine de Caunes aura la chance de renouer avec le public puisque les 1700 fauteuils rouges de la salle seront remplis “avec un parterre d’artistes et du public à l’étage” - si les conditions sanitaires n’évoluent pas. L’animateur planche “depuis un moment déjà” sur cette édition pour “trouver le bon équilibre entre de la vanne et le respect de la célébration du cinéma, qui comme tout le pays sort d’une période difficile.”
S’il entend veiller à une “scrupuleuse parité des remettants et remettantes” dans la soirée, on sait déjà qu’un César d’honneur sera remis à l’actrice australienne Cate Blanchett (vue tout récemment dans Don’t look up sur Netflix) et que la scénariste et réalisatrice Danièle Thompson officiera comme présidente.
Un happening comme celui de Corinne Masiero?
Dans l’ombre, Antoine de Caunes s’est entouré d’une équipe d’auteurs pour écrire ses interventions parmi lesquels l’humoriste suisse Marina Rollman, l’animatrice Charline Roux, l’humoriste Martin Darondeau (du duo Jordi et Martin), bientôt rejoints par le scénariste Thomas Bidegain (Stillwater, Les Frères Sisters, Dheepan).
Doit-on s’attendre à un happening aussi clivant que celui de Corinne Masiero l’an passé, qui s’était mise nue pour alerter le gouvernement sur la situation des intermittents face à la crise du Covid-19?
“Ce n’est pas notre intention d’écrire des séquences comme cela”, répond Antoine de Caunes qui, en habitué de la cérémonie, rappelle qu’elle est en direct et qu’il ne maîtrisera donc pas tout. “Les gens viennent au micro, prennent la parole et disent parfois des choses qui n’étaient pas prévues. Ça fait partie aussi du plaisir de l’exercice. Mais si on peut éviter ce registre-là, on le fera.”
A voir également sur Le HuffPost: Ce que ferait Aïssa Maïga si elle était présidente de l’Académie des César
Julien Hekimian via Getty Images
CÉSAR - C’est un fidèle de la grand-messe du cinéma français. En 1996, Antoine de Caunes endossait pour la première fois le rôle de maître de cérémonie des César. Le voilà pour la 10e fois de retour aux commandes de l’édition à venir, qui se tiendra le 25 février à l’Olympia et en direct sur Canal+.
Mais s’il y a bien une cérémonie qu’il n’aurait pas voulu présenter, c’est celle de l’an passé. “Je n’aurais tellement pas aimé être à la place de Marina Foïs”, confie sans détour Antoine de Caunes lors d’une conférence de presse à laquelle Le HuffPost a assisté ce vendredi 28 janvier. “La configuration était tellement particulière, l’ambiance était glaciale avec seulement 150 spectateurs dans la salle et très peu de films étaient sortis à cause des confinements. C’était difficile de construire quelque chose autour de ça”, poursuit-il.
“Une cérémonie des César joyeuse”
Marina Foïs avait en effet eu la difficile tâche d’animer la cérémonie alors que l’Académie entamait sa refonte après une lourde crise interne et que la France vivait sous confinement, laissant tous les lieux de culture fermés. La soirée avait fait un flop en termes d’audiences: seulement 1,6 million de personnes étaient devant leur télévision. Elle avait, qui plus est, suscité un torrent de critiques déplorant le nombrilisme du monde du cinéma en pleine pandémie.
L’horizon est plus joyeux pour Antoine de Caunes cette année. L’animateur, aussi acteur et réalisateur, se réjouit de voir que “le cinéma a repris vie en 2021 avec plus de 100 millions d’entrées”. “J’ai envie d’une cérémonie joyeuse, d’émotions et de rires, d’une célébration du cinéma comme un art, mais aussi comme un divertissement”, promet-il alors que 22 statuettes seront remises le 25 février. Le film Illusions perdues adapté de l’œuvre de Balzac, le biopic Aline sur Céline Dion et la comédie musicale Annette de Leos Carax figurent en favoris, preuve de la diversité de genre de la production française.
À l’Olympia, Antoine de Caunes aura la chance de renouer avec le public puisque les 1700 fauteuils rouges de la salle seront remplis “avec un parterre d’artistes et du public à l’étage” - si les conditions sanitaires n’évoluent pas. L’animateur planche “depuis un moment déjà” sur cette édition pour “trouver le bon équilibre entre de la vanne et le respect de la célébration du cinéma, qui comme tout le pays sort d’une période difficile.”
S’il entend veiller à une “scrupuleuse parité des remettants et remettantes” dans la soirée, on sait déjà qu’un César d’honneur sera remis à l’actrice australienne Cate Blanchett (vue tout récemment dans Don’t look up sur Netflix) et que la scénariste et réalisatrice Danièle Thompson officiera comme présidente.
Un happening comme celui de Corinne Masiero?
Dans l’ombre, Antoine de Caunes s’est entouré d’une équipe d’auteurs pour écrire ses interventions parmi lesquels l’humoriste suisse Marina Rollman, l’animatrice Charline Roux, l’humoriste Martin Darondeau (du duo Jordi et Martin), bientôt rejoints par le scénariste Thomas Bidegain (Stillwater, Les Frères Sisters, Dheepan).
Doit-on s’attendre à un happening aussi clivant que celui de Corinne Masiero l’an passé, qui s’était mise nue pour alerter le gouvernement sur la situation des intermittents face à la crise du Covid-19?
“Ce n’est pas notre intention d’écrire des séquences comme cela”, répond Antoine de Caunes qui, en habitué de la cérémonie, rappelle qu’elle est en direct et qu’il ne maîtrisera donc pas tout. “Les gens viennent au micro, prennent la parole et disent parfois des choses qui n’étaient pas prévues. Ça fait partie aussi du plaisir de l’exercice. Mais si on peut éviter ce registre-là, on le fera.”
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