Il a marqué le premier épisode des auditions à l’aveugle de la onzième saison de The Voice, diffusé samedi sur TF1. Jean Palau, 38 ans, agriculteur dans une ferme en haute montagne du côté des Pyrénées-Orientales avait fait le déplacement pour renouer pleinement avec sa passion du chant. Il y a une quinzaine d’années, au moment où il a installé son exploitation agricole avec son mari, il a dû laisser de côté l’activité de chanteur dans un orchestre de variété qui rythmait ses week-ends.
Samedi soir, les coachs ne se sont pas retournés sur sa reprise de Rise Like A Phoenix de Conchita Wurst. Heureusement, il a été repêché par Nolwenn Leroy, la « coach surprise » de cette édition. Il nous en dit davantage sur ce retournement de situation.
Comment vous êtes-vous retrouvé dans « The Voice » ?
Mon neveu, venu faire une saison à la ferme cet été, m’a entendu chanter dans le petit studio que j’ai installé chez moi. Il m’a dit : « Tonton, c’est pas possible, tu ne peux pas ne plus faire de musique et ne pas faire de scène ». Alors il m’a inscrit à un concours de chant dont Bruno Berberes [le directeur de casting de The Voice] était le parrain. Il m’a repéré et m’a proposé de faire les sélections de The Voice. J’y suis allé mais je ne pensais pas pouvoir convenir à une telle émission.
Pourquoi ?
Ne baignant pas dans le milieu de la musique, j’avais peur de ne pas être à la hauteur, au niveau des talents habituellement choisis dans The Voice. J’avais un manque de confiance en moi.
Et un jour de décembre, vous débarquez sur le tournage. Qu’avez-vous ressenti ?
J’avais du mal à y croire. Le plateau est aussi grand qu’on peut l’imaginer devant sa télé. J’ai savouré chaque minute la chance qui se présentait à moi. J’avais l’espoir que ça se retourne et que cela me mette le pied à l’étrier pour faire de la musique.
Mais hélas, les coachs ne se sont pas retournés. Vous l’avez très mal vécu…
J’ai pris un coup de massue sur la tête. Sur le moment, je n’ai pas pensé à moi mais à mon neveu, à mes parents, à mon mari qui étaient connectés en visio. Je savais qu’en sortant du plateau, j’allais devoir rejoindre Nikos et l’écran où apparaîtrait ma famille. Les coachs m’ont dit que ce n’était pas grave, que j’allais continuer, mais je me disais que, dans la vraie vie, ce n’est pas ce qui allait se passer : je retournerai à la ferme et je reprendrai le quotidien. Sur le moment, c’est un petit rêve américain qui s’effaçait. L’équipe était très bienveillante, elle m’a même proposé de voir le psychologue de l’émission, mais je n’en éprouvais pas le besoin. Même si j’ai eu un gros coup sur le moment, j’ai réussi à reprendre mes esprits.
Quand avez-vous appris que vous aviez une seconde chance ?
Quelques jours plus tard. J’avais repris ma vie quotidienne et la production a appelé mon mari en lui demandant de m’annoncer mon repêchage en faisant une vidéo. Comme à la ferme on fait parfois des lives avec nos téléphones pour nos réseaux sociaux, je croyais, quand je l’ai vu arriver, qu’il était en train d’en faire un. Là, il m’annonce qu’il y avait un cinquième coach, Nolwenn Leroy, qui m’avait récupéré. J’ai eu l’impression d’entrer dans un ascenseur émotionnel incroyable. Je savais que mon mari ne plaisantait pas car cela aurait été une blague de très mauvais goût et il était très conscient que cela m’aurait affecté. J’ai été pris par une joie de fou, par l’excitation et par l’angoisse de me dire qu’il fallait me relancer dans l’aventure.
On vous retrouvera donc aux « battles ». Comment avez-vous abordé cette étape ?
Je me suis dit que ce que je n’avais pas réussi à trouver au premier passage, c’est-à-dire de la légitimité envers les quatre autres coachs, il fallait que j’aille la chercher à cette battle, tout en prouvant à Nolwenn qu’elle avait eu raison de m’avoir fait confiance. Cela m’a mis dans un esprit combatif, envers moi-même.
Read AgainIl a marqué le premier épisode des auditions à l’aveugle de la onzième saison de The Voice, diffusé samedi sur TF1. Jean Palau, 38 ans, agriculteur dans une ferme en haute montagne du côté des Pyrénées-Orientales avait fait le déplacement pour renouer pleinement avec sa passion du chant. Il y a une quinzaine d’années, au moment où il a installé son exploitation agricole avec son mari, il a dû laisser de côté l’activité de chanteur dans un orchestre de variété qui rythmait ses week-ends.
Samedi soir, les coachs ne se sont pas retournés sur sa reprise de Rise Like A Phoenix de Conchita Wurst. Heureusement, il a été repêché par Nolwenn Leroy, la « coach surprise » de cette édition. Il nous en dit davantage sur ce retournement de situation.
Comment vous êtes-vous retrouvé dans « The Voice » ?
Mon neveu, venu faire une saison à la ferme cet été, m’a entendu chanter dans le petit studio que j’ai installé chez moi. Il m’a dit : « Tonton, c’est pas possible, tu ne peux pas ne plus faire de musique et ne pas faire de scène ». Alors il m’a inscrit à un concours de chant dont Bruno Berberes [le directeur de casting de The Voice] était le parrain. Il m’a repéré et m’a proposé de faire les sélections de The Voice. J’y suis allé mais je ne pensais pas pouvoir convenir à une telle émission.
Pourquoi ?
Ne baignant pas dans le milieu de la musique, j’avais peur de ne pas être à la hauteur, au niveau des talents habituellement choisis dans The Voice. J’avais un manque de confiance en moi.
Et un jour de décembre, vous débarquez sur le tournage. Qu’avez-vous ressenti ?
J’avais du mal à y croire. Le plateau est aussi grand qu’on peut l’imaginer devant sa télé. J’ai savouré chaque minute la chance qui se présentait à moi. J’avais l’espoir que ça se retourne et que cela me mette le pied à l’étrier pour faire de la musique.
Mais hélas, les coachs ne se sont pas retournés. Vous l’avez très mal vécu…
J’ai pris un coup de massue sur la tête. Sur le moment, je n’ai pas pensé à moi mais à mon neveu, à mes parents, à mon mari qui étaient connectés en visio. Je savais qu’en sortant du plateau, j’allais devoir rejoindre Nikos et l’écran où apparaîtrait ma famille. Les coachs m’ont dit que ce n’était pas grave, que j’allais continuer, mais je me disais que, dans la vraie vie, ce n’est pas ce qui allait se passer : je retournerai à la ferme et je reprendrai le quotidien. Sur le moment, c’est un petit rêve américain qui s’effaçait. L’équipe était très bienveillante, elle m’a même proposé de voir le psychologue de l’émission, mais je n’en éprouvais pas le besoin. Même si j’ai eu un gros coup sur le moment, j’ai réussi à reprendre mes esprits.
Quand avez-vous appris que vous aviez une seconde chance ?
Quelques jours plus tard. J’avais repris ma vie quotidienne et la production a appelé mon mari en lui demandant de m’annoncer mon repêchage en faisant une vidéo. Comme à la ferme on fait parfois des lives avec nos téléphones pour nos réseaux sociaux, je croyais, quand je l’ai vu arriver, qu’il était en train d’en faire un. Là, il m’annonce qu’il y avait un cinquième coach, Nolwenn Leroy, qui m’avait récupéré. J’ai eu l’impression d’entrer dans un ascenseur émotionnel incroyable. Je savais que mon mari ne plaisantait pas car cela aurait été une blague de très mauvais goût et il était très conscient que cela m’aurait affecté. J’ai été pris par une joie de fou, par l’excitation et par l’angoisse de me dire qu’il fallait me relancer dans l’aventure.
On vous retrouvera donc aux « battles ». Comment avez-vous abordé cette étape ?
Je me suis dit que ce que je n’avais pas réussi à trouver au premier passage, c’est-à-dire de la légitimité envers les quatre autres coachs, il fallait que j’aille la chercher à cette battle, tout en prouvant à Nolwenn qu’elle avait eu raison de m’avoir fait confiance. Cela m’a mis dans un esprit combatif, envers moi-même.
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