Il y a trois pilotes dans la salle du Palais des festivals, à Cannes, mercredi 18 mai : le général qui commande les avions de chasse de l’armée de l’air, le lieutenant-colonel qui dirige la Patrouille de France, et un hurluberlu avec un costume de foire. Et puis, sur scène, il y a Tom Cruise, le pilote de Top Gun, un trentenaire de presque 60 ans (le 3 juillet), toujours fuselé comme un avion, de noir vêtu, cheveux d’ado, sourire qui tue, qu’un millier de personnes applaudissent debout (tous avec – au moins – un smartphone qui filme), avant même qu’il ait pu dire un mot.
« Top Gun, c’est le film qui m’a donné envie d’être pilote, murmure, à côté de nous, le lieutenant-colonel Aurélien Hazet. J’avais 6 ans quand il est sorti. » Il en a 42 aujourd’hui, il est venu voir et entendre son héros mythique dans cette « master class » de la star parmi les stars (Taps, Risky Business, Rain Man, Jerry Maguire, Magnolia, Mission : Impossible 1, 2, 3, 4, 5, 6…), lequel rempile pour une suite – Top Gun. Maverick – qui s’espère tout aussi inoxydable.
A 4 ans, l’acteur, lui, rêvait de faire des films, raconte-t-il à une salle sous opiacés à haute dose, qui applaudit à chaque fois qu’il reprend son souffle. Faire des films, voir le monde, et puis voler : « Je me rappelle la fois où j’ai voulu sauter en parachute : j’ai pris les draps de mon lit, je suis monté sur le toit… Et juste au moment où tu sautes dans le vide, tu te dis, mais c’est complètement con. » Il s’écrase sur le sol. « Pour la première fois, j’ai vu des étoiles en plein jour, je me suis dit : “Ah ! C’est intéressant”, dit-il avec son irrésistible sourire de premier communiant. Et puis je me suis fait engueuler par ma mère parce que les draps étaient tout sales. »
« Un passionné d’aéronautique »
Le sympathique lieutenant-colonel est ravi : « Tom Cruise est un passionné d’aéronautique, un vrai », nous glisse-t-il. La veille, la Patrouille de France est venue accueillir la star sur l’aéroport de Nice, où il est arrivé de Londres à bord de son jet privé. Le temps d’un débriefing entre fils de l’air. « En place arrière dans les avions de chasse, il nous disait comment son challenge était de dépasser le stade de l’émerveillement pour pouvoir arriver à jouer. »
Sur la base aérienne 701 de Salon-de-Provence (Bouches-du-Rhône), à 150 kilomètres à vol de Rafale, les huit appareils de la Patrouille s’apprêtent à décoller. La montée des marches, mercredi soir, ce sera avec parade aérienne, tracés bleu-blanc-rouge dans le firmament. Top Gun à la française. Alors que la rencontre s’achève, l’hurluberlu à la casquette de steward albanais et une élégante blonde en salopette rouge, tendance mécano de l’aéronavale, tentent de monter sur scène. On pense à une Femen. Fausse alerte, elle reste vêtue… Tom Cruise sourit toujours. On s’inquiète qu’il ne finisse sourd à être ainsi applaudi.
Il y a trois pilotes dans la salle du Palais des festivals, à Cannes, mercredi 18 mai : le général qui commande les avions de chasse de l’armée de l’air, le lieutenant-colonel qui dirige la Patrouille de France, et un hurluberlu avec un costume de foire. Et puis, sur scène, il y a Tom Cruise, le pilote de Top Gun, un trentenaire de presque 60 ans (le 3 juillet), toujours fuselé comme un avion, de noir vêtu, cheveux d’ado, sourire qui tue, qu’un millier de personnes applaudissent debout (tous avec – au moins – un smartphone qui filme), avant même qu’il ait pu dire un mot.
« Top Gun, c’est le film qui m’a donné envie d’être pilote, murmure, à côté de nous, le lieutenant-colonel Aurélien Hazet. J’avais 6 ans quand il est sorti. » Il en a 42 aujourd’hui, il est venu voir et entendre son héros mythique dans cette « master class » de la star parmi les stars (Taps, Risky Business, Rain Man, Jerry Maguire, Magnolia, Mission : Impossible 1, 2, 3, 4, 5, 6…), lequel rempile pour une suite – Top Gun. Maverick – qui s’espère tout aussi inoxydable.
A 4 ans, l’acteur, lui, rêvait de faire des films, raconte-t-il à une salle sous opiacés à haute dose, qui applaudit à chaque fois qu’il reprend son souffle. Faire des films, voir le monde, et puis voler : « Je me rappelle la fois où j’ai voulu sauter en parachute : j’ai pris les draps de mon lit, je suis monté sur le toit… Et juste au moment où tu sautes dans le vide, tu te dis, mais c’est complètement con. » Il s’écrase sur le sol. « Pour la première fois, j’ai vu des étoiles en plein jour, je me suis dit : “Ah ! C’est intéressant”, dit-il avec son irrésistible sourire de premier communiant. Et puis je me suis fait engueuler par ma mère parce que les draps étaient tout sales. »
« Un passionné d’aéronautique »
Le sympathique lieutenant-colonel est ravi : « Tom Cruise est un passionné d’aéronautique, un vrai », nous glisse-t-il. La veille, la Patrouille de France est venue accueillir la star sur l’aéroport de Nice, où il est arrivé de Londres à bord de son jet privé. Le temps d’un débriefing entre fils de l’air. « En place arrière dans les avions de chasse, il nous disait comment son challenge était de dépasser le stade de l’émerveillement pour pouvoir arriver à jouer. »
Sur la base aérienne 701 de Salon-de-Provence (Bouches-du-Rhône), à 150 kilomètres à vol de Rafale, les huit appareils de la Patrouille s’apprêtent à décoller. La montée des marches, mercredi soir, ce sera avec parade aérienne, tracés bleu-blanc-rouge dans le firmament. Top Gun à la française. Alors que la rencontre s’achève, l’hurluberlu à la casquette de steward albanais et une élégante blonde en salopette rouge, tendance mécano de l’aéronavale, tentent de monter sur scène. On pense à une Femen. Fausse alerte, elle reste vêtue… Tom Cruise sourit toujours. On s’inquiète qu’il ne finisse sourd à être ainsi applaudi.
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