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«Il n’y a pas de guerre avec Vald» : Booba réagit après la soirée tendue des Francofolies - Le Parisien

Le duel à distance que se sont livrés Booba et Vald sur les réseaux sociaux puis sur scène, l’intervention inédite de CRS dans les coulisses du festival pour éviter un affrontement entre les deux rappeurs, la carte blanche de Booba commencée à plus de minuit, avec une heure et quart de retard… Les Francofolies de La Rochelle savaient que la journée rap de vendredi sentirait le soufre, mais elles n’imaginaient pas qu’elles prendraient de telles proportions. Booba non plus. De passage à Paris avant son départ pour Miami, où le rappeur de 45 ans vit, il réagit en exclusivité à cet épisode qu’il juge « regrettable pour l’image du rap » et évoque ses relations avec son concurrent de Seine-Saint-Denis, de quinze ans son cadet.

Vous êtes remis de vos émotions ?

BOOBA. Lesquelles ? C’était de la rigolade pour nous, on a connu bien pire. Ce qui est triste, c’est pour les gens qui on dû m’attendre pendant presque une heure et demie et parce que ça donne une mauvaise image du rap pour rien. Bon, on s’est titillé sur les réseaux mais on n’allait pas faire une opération tabassage dans un festival. Nous, on était venu en paix. Je me suis déplacé avec les mêmes personnes que d’habitude, avec les artistes de mon label 92i. Pas avec cinquante gorilles comme lui.

Pourquoi Vald est-il venu en force ?

Il n’a pas les mêmes codes que moi. Je pense qu’il a eu peur que je lui fasse quelque chose, mais il n’y a pas de raison. Avec Vald, je me moque, je suis taquin, ce n’est pas une vraie guerre. Et on ne boxe pas dans la même catégorie. Il a voulu faire une démonstration de force, empêcher Booba de chanter mais il a échoué. Le public était là, c’était rempli, il n’a pas réussi à gâcher la fête. Et il a dû attendre qu’on finisse le show pour regagner son bus. Il était ridicule.

Comment les jeunes artistes de votre label ont vécu ces tensions ?

On est des coriaces ! Cela a fait monter le buzz, a motivé tout le monde et on a fait un concert exceptionnel. Comme si on avait une revanche à prendre. Moi, faut pas me provoquer. Je suis bon dans la provoc, quand on me met en danger, j’adore ça. Je suis un compétiteur, cela me met une rage supplémentaire, je deviens un super guerrier et ça se voit sur scène.

Pourquoi avez-vous attendu aussi longtemps avant de venir ?

On a attendu le « go » du festival, pour des raisons de sécurité. Si on y allait, si on se croisait, c’était bagarre générale. Mais on a préféré éviter. S’il y a bagarre, je ne chante pas, je perds mon argent et je vais en prison (le rappeur est en sursis depuis sa rixe à Orly avec Kaaris). Le calcul est vite fait. Et je ne vais pas me bagarrer pour Vald. Ce n’est pas mon ennemi juré, pas comme quand j’ai croisé Kaaris. Il n’y a pas d’histoire, il n’y a pas de guerre avec Vald.

Mais pourquoi avez-vous commencé à le « titiller » en février ?

Je l’ai attaqué sur ses ventes d’albums, parce qu’il avait fait une première semaine à 74 000 ventes sans chanson dans le top 10. Je suis dans la profession, je ne comprenais pas, je cherchais des explications. Il devrait être le roi du rap français avec de telles ventes, pourquoi n’est-il pas en tête d’affiche ? Ce n’était pas méchant méchant, mais c’est monté en mayonnaise. Avec Vald, on se connaît, on s’est rencontré, on devait travailler ensemble avant les clashs. Je n’aime pas tout ce qu’il fait, mais je reconnais qu’il a du talent, qu’il écrit super bien.

Mais pourquoi êtes-vous si souvent dans le clash ? Ne cherchez-vous pas les ennuis ?

Les gens pensent ce qu’ils veulent. J’admets toujours quand je suis en tort. Quand je me suis battu à Orly et que je suis allé en prison, j’ai assumé, je n’ai pas pleuré. Mais se titiller sur Instagram, les hommes politiques le font tout le temps et ils ne cherchent pas la bagarre pour autant. Je provoque peut-être, mais est-ce une raison pour venir avec cinquante mecs de deux mètres pour essayer de bousiller un festival ? Imaginez que Vald ait fait annuler notre concert. Il aurait eu un procès, des demandes de remboursements. Qu’avait-il à gagner ?

Vous avez posté un message samedi dans lequel vous lui demandez de rembourser. Vraiment ?

Bien sûr ! Il nous a causé du tort, causé du tort à notre image, il a fait attendre les gens, la mère d’une de mes fans a pris une gifle par un de ses garagistes… Je pense que son téléphone va sonner. On ne peut pas arriver dans un festival et faire une telle démonstration de force, avec des gens qui viennent chercher la merde, il y aura forcément des répercussions. En attendant, il s’est bien grillé dans la rue et dans le milieu de la musique.

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Vous êtes remis de vos émotions ?

BOOBA. Lesquelles ? C’était de la rigolade pour nous, on a connu bien pire. Ce qui est triste, c’est pour les gens qui on dû m’attendre pendant presque une heure et demie et parce que ça donne une mauvaise image du rap pour rien. Bon, on s’est titillé sur les réseaux mais on n’allait pas faire une opération tabassage dans un festival. Nous, on était venu en paix. Je me suis déplacé avec les mêmes personnes que d’habitude, avec les artistes de mon label 92i. Pas avec cinquante gorilles comme lui.

Pourquoi Vald est-il venu en force ?

Il n’a pas les mêmes codes que moi. Je pense qu’il a eu peur que je lui fasse quelque chose, mais il n’y a pas de raison. Avec Vald, je me moque, je suis taquin, ce n’est pas une vraie guerre. Et on ne boxe pas dans la même catégorie. Il a voulu faire une démonstration de force, empêcher Booba de chanter mais il a échoué. Le public était là, c’était rempli, il n’a pas réussi à gâcher la fête. Et il a dû attendre qu’on finisse le show pour regagner son bus. Il était ridicule.

Comment les jeunes artistes de votre label ont vécu ces tensions ?

On est des coriaces ! Cela a fait monter le buzz, a motivé tout le monde et on a fait un concert exceptionnel. Comme si on avait une revanche à prendre. Moi, faut pas me provoquer. Je suis bon dans la provoc, quand on me met en danger, j’adore ça. Je suis un compétiteur, cela me met une rage supplémentaire, je deviens un super guerrier et ça se voit sur scène.

Pourquoi avez-vous attendu aussi longtemps avant de venir ?

On a attendu le « go » du festival, pour des raisons de sécurité. Si on y allait, si on se croisait, c’était bagarre générale. Mais on a préféré éviter. S’il y a bagarre, je ne chante pas, je perds mon argent et je vais en prison (le rappeur est en sursis depuis sa rixe à Orly avec Kaaris). Le calcul est vite fait. Et je ne vais pas me bagarrer pour Vald. Ce n’est pas mon ennemi juré, pas comme quand j’ai croisé Kaaris. Il n’y a pas d’histoire, il n’y a pas de guerre avec Vald.

Mais pourquoi avez-vous commencé à le « titiller » en février ?

Je l’ai attaqué sur ses ventes d’albums, parce qu’il avait fait une première semaine à 74 000 ventes sans chanson dans le top 10. Je suis dans la profession, je ne comprenais pas, je cherchais des explications. Il devrait être le roi du rap français avec de telles ventes, pourquoi n’est-il pas en tête d’affiche ? Ce n’était pas méchant méchant, mais c’est monté en mayonnaise. Avec Vald, on se connaît, on s’est rencontré, on devait travailler ensemble avant les clashs. Je n’aime pas tout ce qu’il fait, mais je reconnais qu’il a du talent, qu’il écrit super bien.

Mais pourquoi êtes-vous si souvent dans le clash ? Ne cherchez-vous pas les ennuis ?

Les gens pensent ce qu’ils veulent. J’admets toujours quand je suis en tort. Quand je me suis battu à Orly et que je suis allé en prison, j’ai assumé, je n’ai pas pleuré. Mais se titiller sur Instagram, les hommes politiques le font tout le temps et ils ne cherchent pas la bagarre pour autant. Je provoque peut-être, mais est-ce une raison pour venir avec cinquante mecs de deux mètres pour essayer de bousiller un festival ? Imaginez que Vald ait fait annuler notre concert. Il aurait eu un procès, des demandes de remboursements. Qu’avait-il à gagner ?

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