« Il y a une montée dramatique, un climax, un moment de suspense extraordinaire, que la production n’a pas pu anticiper ni organiser », révélait Bernard Werber lors du lancement des Traîtres. Il n’avait pas exagéré : le jeu de M6 a pris fin mercredi avec un épilogue renversant, avec, dans le rôle de l’héroïne malgré elle, Elsa Esnoult. La comédienne et chanteuse était convaincue que les « traîtres » étaient Bernard Werber et Bruno Sanches. Pour les exclure du jeu, elle a donc monté une stratégie avec Clémence Castel et David Douillet, sans se douter un seul instant qu’elle s’alliait, en réalité, avec les vrais « traîtres » du jeu.
Lors de la révélation finale, elle est tombée des nues (euphémisme), ce qui a donné lieu à un excellent moment de télévision. Mais la morale est sauve : David Douillet et Clémence Castel, qui jouaient au profit des associations Harvey Solidarity et Rêves, ont décidé de partager la cagnotte de 32.250 euros avec Elsa Esnoult, qui reversera sa part à la SPA.
Lors de cette finale, vous êtes passée par plein d’émotions. C’est facile de s’en remettre ?
Lorsque, au dernier tour de table, je me suis rendu à l’évidence que j’étais parmi les traîtres, je suis tombée de 150.000 étages. Plein de choses me sont passées par la tête. J’ai mis beaucoup de temps à redescendre tellement l’émotion était intense. Ce que j’ai trouvé formidable, c’est la puissance du jeu. Je me suis laissée prendre à mon propre piège. Sur le moment, je me suis dit qu’on s’était moqué de moi mais aussi que c’était magnifique parce que ceux en qui j’avais confiance m’ont fait confiance. On s’est fait confiance mutuellement et on s’est amenés tous les trois en finale.
Vous n’avez d’ailleurs pas pu contenir vos émotions…
J’avais les larmes aux yeux, j’étais au bout de ma vie, je me disais que ce n’était pas possible. J’ai vu que Clémence et David aussi avaient les larmes aux yeux. Ils se disaient : « La pauvre, elle va nous en vouloir. » Alors, non, je ne leur en veux pas.
Une fois le tournage achevé et les caméras éteintes, que s’est-il passé ?
Dès que la dernière séquence a été tournée, cela a été extraordinaire, Clémence et David sont immédiatement venus me voir et m’ont dit : « Cette finale, c’est nous trois. C’est grâce à toi si on est arrivés là, on partage la somme avec toi pour ton association ». Cela m’a fait pleurer encore plus. Ils m’ont prouvé qu’ils étaient vraiment des amis, qu’il y avait de la sincérité. Ce sont des personnes incroyables, que je garderai toujours dans mon cœur.
Vous n’avez jamais envisagé que Clémence Castel et David Douillet puissent être des « traîtres » ?
Le jeu a duré six jours, du matin au soir, c’était très intense et, pour moi, Clémence et David ne pouvaient pas être les traîtres. Ils étaient mes amis. Ils ont joué merveilleusement. J’arrivais à les croire, dans leurs doutes et tout ça. Je les pensais plus en danger qu’autre chose. Je me disais qu’il fallait que je les protège. Le pire, c’est que je me revois en train de leur dire « Ne vous inquiétez pas, je gère la situation, tout va bien ! » (rires). Ils ont dû se régaler !
Même lorsque l’étau se resserre autour d’eux, il vous semble inconcevable d’écrire l’un de leur nom sur votre ardoise pour l’éliminer ?
C’est ça le pire ! Même lorsque la logique mathématique était implacable et qu’il ne restait pas suffisamment de joueurs pour qu’au moins l’un des deux ne puisse pas ne pas être « traître », je ne pouvais pas le concevoir. Dans ma tête, ce n’était pas possible. Ce jeu rend fou !
Cette expérience vous a-t-elle rendue plus méfiante ?
Honnêtement, cela n’a rien changé dans le sens où, même si ça paraît paradoxal, je ne me suis pas trompée. Ils jouaient le rôle des traîtres, mais je ne me suis pas trompée sur l’humain. J’ai eu raison de leur faire confiance, ils ont tenu parole sur les votes et moi de même. Je les sentais bien, je me suis fiée à mon instinct.
Vous redoutez la diffusion de ce dénouement ?
Pas du tout. J’ai été sincère dans ma démarche puisque je me disais que j’allais emmener mes amis en finale. Je leur ai raconté ma stratégie, on s’est assuré de notre solidarité. En fin de compte, ça a marché (rires). Personne ne s’attendait à ce genre de finale, moi la première. En fait, j’ai trouvé ça beau.
Read Again« Il y a une montée dramatique, un climax, un moment de suspense extraordinaire, que la production n’a pas pu anticiper ni organiser », révélait Bernard Werber lors du lancement des Traîtres. Il n’avait pas exagéré : le jeu de M6 a pris fin mercredi avec un épilogue renversant, avec, dans le rôle de l’héroïne malgré elle, Elsa Esnoult. La comédienne et chanteuse était convaincue que les « traîtres » étaient Bernard Werber et Bruno Sanches. Pour les exclure du jeu, elle a donc monté une stratégie avec Clémence Castel et David Douillet, sans se douter un seul instant qu’elle s’alliait, en réalité, avec les vrais « traîtres » du jeu.
Lors de la révélation finale, elle est tombée des nues (euphémisme), ce qui a donné lieu à un excellent moment de télévision. Mais la morale est sauve : David Douillet et Clémence Castel, qui jouaient au profit des associations Harvey Solidarity et Rêves, ont décidé de partager la cagnotte de 32.250 euros avec Elsa Esnoult, qui reversera sa part à la SPA.
Lors de cette finale, vous êtes passée par plein d’émotions. C’est facile de s’en remettre ?
Lorsque, au dernier tour de table, je me suis rendu à l’évidence que j’étais parmi les traîtres, je suis tombée de 150.000 étages. Plein de choses me sont passées par la tête. J’ai mis beaucoup de temps à redescendre tellement l’émotion était intense. Ce que j’ai trouvé formidable, c’est la puissance du jeu. Je me suis laissée prendre à mon propre piège. Sur le moment, je me suis dit qu’on s’était moqué de moi mais aussi que c’était magnifique parce que ceux en qui j’avais confiance m’ont fait confiance. On s’est fait confiance mutuellement et on s’est amenés tous les trois en finale.
Vous n’avez d’ailleurs pas pu contenir vos émotions…
J’avais les larmes aux yeux, j’étais au bout de ma vie, je me disais que ce n’était pas possible. J’ai vu que Clémence et David aussi avaient les larmes aux yeux. Ils se disaient : « La pauvre, elle va nous en vouloir. » Alors, non, je ne leur en veux pas.
Une fois le tournage achevé et les caméras éteintes, que s’est-il passé ?
Dès que la dernière séquence a été tournée, cela a été extraordinaire, Clémence et David sont immédiatement venus me voir et m’ont dit : « Cette finale, c’est nous trois. C’est grâce à toi si on est arrivés là, on partage la somme avec toi pour ton association ». Cela m’a fait pleurer encore plus. Ils m’ont prouvé qu’ils étaient vraiment des amis, qu’il y avait de la sincérité. Ce sont des personnes incroyables, que je garderai toujours dans mon cœur.
Vous n’avez jamais envisagé que Clémence Castel et David Douillet puissent être des « traîtres » ?
Le jeu a duré six jours, du matin au soir, c’était très intense et, pour moi, Clémence et David ne pouvaient pas être les traîtres. Ils étaient mes amis. Ils ont joué merveilleusement. J’arrivais à les croire, dans leurs doutes et tout ça. Je les pensais plus en danger qu’autre chose. Je me disais qu’il fallait que je les protège. Le pire, c’est que je me revois en train de leur dire « Ne vous inquiétez pas, je gère la situation, tout va bien ! » (rires). Ils ont dû se régaler !
Même lorsque l’étau se resserre autour d’eux, il vous semble inconcevable d’écrire l’un de leur nom sur votre ardoise pour l’éliminer ?
C’est ça le pire ! Même lorsque la logique mathématique était implacable et qu’il ne restait pas suffisamment de joueurs pour qu’au moins l’un des deux ne puisse pas ne pas être « traître », je ne pouvais pas le concevoir. Dans ma tête, ce n’était pas possible. Ce jeu rend fou !
Cette expérience vous a-t-elle rendue plus méfiante ?
Honnêtement, cela n’a rien changé dans le sens où, même si ça paraît paradoxal, je ne me suis pas trompée. Ils jouaient le rôle des traîtres, mais je ne me suis pas trompée sur l’humain. J’ai eu raison de leur faire confiance, ils ont tenu parole sur les votes et moi de même. Je les sentais bien, je me suis fiée à mon instinct.
Vous redoutez la diffusion de ce dénouement ?
Pas du tout. J’ai été sincère dans ma démarche puisque je me disais que j’allais emmener mes amis en finale. Je leur ai raconté ma stratégie, on s’est assuré de notre solidarité. En fin de compte, ça a marché (rires). Personne ne s’attendait à ce genre de finale, moi la première. En fait, j’ai trouvé ça beau.
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