Paris Hilton a confié avoir été victime de viols et agressions sexuelles au sein du pensionnat à visée thérapeutique dans lequel elle était placée adolescente. L’héritière est loin d’être la seule à avoir subi ces agissements de la part de cet établissement, situé dans l’Utah.
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Pendant plus de 20 ans, elle n’a rien dit, ou presque, de son séjour en pensionnat. Paris Hilton a vécu sa vie d’héritière fortunée, a fait quelques vagues, mais n’est jamais revenue sur ses années adolescentes au sein de l’école Provo Canyon, dans l’Utah. Jusqu’à maintenant. Alors que le New York Times publie une enquête accablante contre cet institut dit thérapeutique, destiné aux adolescents qui présentaient des troubles émotionnels ou psychologiques, Paris Hilton livre un témoignage fort sur ce qu’elle a subi au sein de cet établissement.
“Tard dans la nuit, autour de trois ou quatre heures du matin, ils nous emmenaient, moi et d'autres filles, dans cette pièce et nous faisaient passer des faux examens médicaux, dit-elle, face caméra. Ils mettaient leurs doigts à l’intérieur de nous. Je ne savais pas ce qu’ils étaient en train de faire, mais ils n’étaient clairement pas médecins. C'était effrayant. J’ai bloqué ces souvenirs pendant des années, mais aujourd’hui j’y repense souvent. Je sais maintenant qu’il s’agit d’agressions sexuelles.”
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Des prisons basse sécurité
Sur son compte Twitter, la femme d’affaires de 41 ans s’est davantage livrée sur cette expérience traumatisante. “On me forçait à m’allonger sur une petite table rembourrée, à écarter mes jambes et à m’astreindre à des examens gynécologiques. Je pleurais et ils me forçaient à rester tranquille. [...] C’était une expérience récurrente pour moi et pour les autres #survivors. J’ai été violée et je pleure en l’écrivant, car personne, surtout pas un enfant, ne devrait être agressé·e sexuellement. Mon enfance m’a été volée et ça me tue que cela arrive encore à d’autres enfants innocents.”
Dans un documentaire, This is Paris, sorti en 2020, Paris Hilton expliquait que ses parents l’avaient envoyée dans l’institut Provo Canyon parce qu’elle séchait les cours et faisait la fête sans cesse sans leur permission.
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L’article du New York Times compare les établissements comme Provo Canyon à des prisons basse sécurité où les patient·es/prisonnier·es sont très peu libres de leurs mouvements et ne savent jamais vraiment quand iels sortiront. Paris Hilton est donc loin d’être la seule ancienne patiente à témoigner de ces abus. "Être là-bas m’a sûrement rendue encore plus suicidaire”, témoigne une jeune fille, tout juste sortie de l’école. Cet établissement, comme d’autres du même groupe aux méthodes tout aussi illégales, est encore opérationnel. Paris Hilton et d’autres victimes se sont engagées devant le Congrès pour demander un durcissement des lois qui encadrent ces structures.
À lire aussi ⋙ "Ils m’ont violée et je leur ai gentiment donné 50 balles" : derrière une façade de sexologues, des agresseurs sexuels opèreraient à Paris
⋙ Une directrice d'école mise en examen pour attouchements sexuels sur mineurs
Paris Hilton a confié avoir été victime de viols et agressions sexuelles au sein du pensionnat à visée thérapeutique dans lequel elle était placée adolescente. L’héritière est loin d’être la seule à avoir subi ces agissements de la part de cet établissement, situé dans l’Utah.
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Pendant plus de 20 ans, elle n’a rien dit, ou presque, de son séjour en pensionnat. Paris Hilton a vécu sa vie d’héritière fortunée, a fait quelques vagues, mais n’est jamais revenue sur ses années adolescentes au sein de l’école Provo Canyon, dans l’Utah. Jusqu’à maintenant. Alors que le New York Times publie une enquête accablante contre cet institut dit thérapeutique, destiné aux adolescents qui présentaient des troubles émotionnels ou psychologiques, Paris Hilton livre un témoignage fort sur ce qu’elle a subi au sein de cet établissement.
“Tard dans la nuit, autour de trois ou quatre heures du matin, ils nous emmenaient, moi et d'autres filles, dans cette pièce et nous faisaient passer des faux examens médicaux, dit-elle, face caméra. Ils mettaient leurs doigts à l’intérieur de nous. Je ne savais pas ce qu’ils étaient en train de faire, mais ils n’étaient clairement pas médecins. C'était effrayant. J’ai bloqué ces souvenirs pendant des années, mais aujourd’hui j’y repense souvent. Je sais maintenant qu’il s’agit d’agressions sexuelles.”
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Des prisons basse sécurité
Sur son compte Twitter, la femme d’affaires de 41 ans s’est davantage livrée sur cette expérience traumatisante. “On me forçait à m’allonger sur une petite table rembourrée, à écarter mes jambes et à m’astreindre à des examens gynécologiques. Je pleurais et ils me forçaient à rester tranquille. [...] C’était une expérience récurrente pour moi et pour les autres #survivors. J’ai été violée et je pleure en l’écrivant, car personne, surtout pas un enfant, ne devrait être agressé·e sexuellement. Mon enfance m’a été volée et ça me tue que cela arrive encore à d’autres enfants innocents.”
Dans un documentaire, This is Paris, sorti en 2020, Paris Hilton expliquait que ses parents l’avaient envoyée dans l’institut Provo Canyon parce qu’elle séchait les cours et faisait la fête sans cesse sans leur permission.
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L’article du New York Times compare les établissements comme Provo Canyon à des prisons basse sécurité où les patient·es/prisonnier·es sont très peu libres de leurs mouvements et ne savent jamais vraiment quand iels sortiront. Paris Hilton est donc loin d’être la seule ancienne patiente à témoigner de ces abus. "Être là-bas m’a sûrement rendue encore plus suicidaire”, témoigne une jeune fille, tout juste sortie de l’école. Cet établissement, comme d’autres du même groupe aux méthodes tout aussi illégales, est encore opérationnel. Paris Hilton et d’autres victimes se sont engagées devant le Congrès pour demander un durcissement des lois qui encadrent ces structures.
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