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« Star Academy » : « Les gens ont cru en moi plus que moi », se réjouit Anisha, la gagnante - 20 Minutes

Avec 57 % des suffrages en sa faveur, Anisha a remporté, dans la nuit de samedi à dimanche, l’édition 2022 de Star Academy face à Enola. Dès le début de la saison, il y a six semaines, sur TF1, l’étudiante en management de 22 ans, venue du Val-d’Oise et originaire de Madagascar, était apparue comme une favorite avec sa reprise émouvante de Je suis malade.

Moins de 24 heures après son triomphe, elle revient, pour 20 Minutes, sur son parcours. Avant de raccrocher, elle demande à ajouter quelques mots. On lui donne carte blanche. « J’aimerais remercier toutes les personnes qui ont voté pour moi, mes camarades pour cette belle aventure, les professeurs, les équipes de l’émission, les journalistes. J’espère avoir rendu fier mon pays, Madagascar, qui m’a soutenue de loin. Je veux aussi dire merci à la France, et à tout le monde, en fait, à toutes les personnes qui ont contribué à cette victoire », a-t-elle énuméré, pleine de gratitude. Le message est passé.

Vous avez gagné la finale avec 57 % des voix. C’est un plébiscite. Aviez-vous pressenti ce soutien du public ?

Je savais qu’une partie du public me soutenait, mais cette victoire a été une grosse surprise pour moi. Au moment où mon prénom a été annoncé par Nikos Aliagas, j’étais renversée par l’émotion, heureuse, reconnaissante, pleine de gratitude. Là, je suis encore dans les nuages. Je ne m’imaginais pas gagnante. A chaque jour suffit sa peine, c’est un peu mon principe. Avant la finale, je me disais que, quoi qu’il arrive, j’avais tout gagné, que je devais tout donner, que je n’avais pas le contrôle sur tout car c’était au public de choisir. Au-delà de la victoire, j’ai vu que les gens ont cru en moi plus que je ne croyais en moi.

Lors du premier prime, vous étiez très nerveuse, timide. Comment vous sentiez-vous sur cette finale ?

Durant toute la semaine, j’étais concentrée sur les textes, sur ce que je devais donner de mon cœur, de mes tripes. Je me suis dit : « Fais ce que tu as à faire, partage. La musique, ce n’est que du bonheur ! » Chacun portait ses messages. Moi, c’était l’espoir, le courage, l’amour, le fait de toujours y aller… Sur ce prime, j’ai pris un plaisir énorme.

Au début de la saison, dans votre portrait, vous décriviez comme solitaire. La vie en communauté a-t-elle été difficile pour vous ?

Je suis solitaire mais sociable. J’aime l’humain, les rencontres, discuter. Je suis très introvertie donc je me ressource en énergie en passant du temps seule. Vivre en communauté était effectivement un défi. J’ai fait cette aventure pour le relever. Avoir été dans l’ombre et se retrouver propulsée dans la lumière d’un coup, c’était un autre challenge. Dès les premières semaines, je me suis adaptée comme j’ai pu. Cela n’a pas été difficile parce qu’il y avait beaucoup de bienveillance et de solidarité.

En dehors de votre victoire, qu’est-ce qui restera comme votre plus fort souvenir de ces six semaines ?

Le surpassement de soi. Le fait d’aller chercher au plus profond, de revenir à l’essentiel, de se dire que c’est ok d’avoir des doutes et des failles. J’ai appris à être patiente envers moi-même. Parfois, quand je suis seule, j’ai tendance à m’autoflageller. Non parce que je suis perfectionniste mais parce que je doute et crains de ne pas y arriver. Pourtant, je finis tout le temps par me dépasser en me disant : « Même si tu n’y arrives pas, vas-y ! » Dans cette aventure, je n’ai pas eu l’esprit compétitif mais j’ai eu l’esprit combatif pour devenir la meilleure version de moi-même.

Lors d’un cours de théâtre, vous avez parlé des épreuves que vous avez vécues plus jeune en vous comparant à une guitare cassée. Est-ce que ces six semaines à la « Star Academy » ont contribué à la réparer ?

Je me suis mise à nu lors de ce cours, même si je ne suis pas forcément entrée dans les détails. Cette aventure a pu apporter un morceau de bois sur cette guitare cassée. Je veux dire à toutes les personnes qui ont eu des difficultés dans la vie qu’elles ne sont pas des cas isolés. Je pense pouvoir être un exemple pour montrer qu’avec la foi, l’espérance et beaucoup d’amour, on peut y arriver. On y va, on trébuche, on tombe, on se relève. Tout ce qui m’arrive est un cadeau de la vie, une revanche sur mon passé.

Vous étiez étudiante en management avant d’intégrer l’émission. Envisagez-vous de reprendre les études ?

Les études prennent une place importante dans ma vie. Il y a un mois et demi, la musique, j’en faisais juste dans ma chambre ou en scène ouverte. Désormais, elle va prendre davantage d’espace dans mon quotidien. Je peux aujourd’hui dire que je suis musicienne. Cela a pris du temps pour que je puisse l’affirmer. La musique, c’est ma meilleure amie, c’est ma thérapie, c’est ce qui m’accompagne tous les jours. A côté, j’aimerais continuer mes études et essayer de jongler comme je pourrais avec la chanson. Je sais que c’est faisable parce que j’ai déjà été étudiante tout en travaillant en tant qu’alternante.

Vitaa, Camélia Jordana et Renaud Rebillaud ont écrit pour vous la chanson « De là-haut ». Ce trio a-t-il visé juste ?

Je suis très honorée d’avoir cette chanson, c’est un beau cadeau. Elle parle de faire ce parcours, dans un télécrochet. La musique me correspond.

Qu’aimeriez-vous proposer avec l’album que vous allez préparer ?

Je n’ai pas encore eu le temps d’en parler avec Sony mais j’aimerais apporter une touche un peu folk. Je voudrais aussi un peu de country, de pop-rock. J’ai envie d’être à la fois dans la douceur et dans la puissance, d’apporter quelque chose de plus léger, de symphonique. Par-dessus tout, je veux transmettre des émotions : la joie, l’amour, l’espérance. Je suis une âme qui aimerait toucher d’autres âmes.

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Avec 57 % des suffrages en sa faveur, Anisha a remporté, dans la nuit de samedi à dimanche, l’édition 2022 de Star Academy face à Enola. Dès le début de la saison, il y a six semaines, sur TF1, l’étudiante en management de 22 ans, venue du Val-d’Oise et originaire de Madagascar, était apparue comme une favorite avec sa reprise émouvante de Je suis malade.

Moins de 24 heures après son triomphe, elle revient, pour 20 Minutes, sur son parcours. Avant de raccrocher, elle demande à ajouter quelques mots. On lui donne carte blanche. « J’aimerais remercier toutes les personnes qui ont voté pour moi, mes camarades pour cette belle aventure, les professeurs, les équipes de l’émission, les journalistes. J’espère avoir rendu fier mon pays, Madagascar, qui m’a soutenue de loin. Je veux aussi dire merci à la France, et à tout le monde, en fait, à toutes les personnes qui ont contribué à cette victoire », a-t-elle énuméré, pleine de gratitude. Le message est passé.

Vous avez gagné la finale avec 57 % des voix. C’est un plébiscite. Aviez-vous pressenti ce soutien du public ?

Je savais qu’une partie du public me soutenait, mais cette victoire a été une grosse surprise pour moi. Au moment où mon prénom a été annoncé par Nikos Aliagas, j’étais renversée par l’émotion, heureuse, reconnaissante, pleine de gratitude. Là, je suis encore dans les nuages. Je ne m’imaginais pas gagnante. A chaque jour suffit sa peine, c’est un peu mon principe. Avant la finale, je me disais que, quoi qu’il arrive, j’avais tout gagné, que je devais tout donner, que je n’avais pas le contrôle sur tout car c’était au public de choisir. Au-delà de la victoire, j’ai vu que les gens ont cru en moi plus que je ne croyais en moi.

Lors du premier prime, vous étiez très nerveuse, timide. Comment vous sentiez-vous sur cette finale ?

Durant toute la semaine, j’étais concentrée sur les textes, sur ce que je devais donner de mon cœur, de mes tripes. Je me suis dit : « Fais ce que tu as à faire, partage. La musique, ce n’est que du bonheur ! » Chacun portait ses messages. Moi, c’était l’espoir, le courage, l’amour, le fait de toujours y aller… Sur ce prime, j’ai pris un plaisir énorme.

Au début de la saison, dans votre portrait, vous décriviez comme solitaire. La vie en communauté a-t-elle été difficile pour vous ?

Je suis solitaire mais sociable. J’aime l’humain, les rencontres, discuter. Je suis très introvertie donc je me ressource en énergie en passant du temps seule. Vivre en communauté était effectivement un défi. J’ai fait cette aventure pour le relever. Avoir été dans l’ombre et se retrouver propulsée dans la lumière d’un coup, c’était un autre challenge. Dès les premières semaines, je me suis adaptée comme j’ai pu. Cela n’a pas été difficile parce qu’il y avait beaucoup de bienveillance et de solidarité.

En dehors de votre victoire, qu’est-ce qui restera comme votre plus fort souvenir de ces six semaines ?

Le surpassement de soi. Le fait d’aller chercher au plus profond, de revenir à l’essentiel, de se dire que c’est ok d’avoir des doutes et des failles. J’ai appris à être patiente envers moi-même. Parfois, quand je suis seule, j’ai tendance à m’autoflageller. Non parce que je suis perfectionniste mais parce que je doute et crains de ne pas y arriver. Pourtant, je finis tout le temps par me dépasser en me disant : « Même si tu n’y arrives pas, vas-y ! » Dans cette aventure, je n’ai pas eu l’esprit compétitif mais j’ai eu l’esprit combatif pour devenir la meilleure version de moi-même.

Lors d’un cours de théâtre, vous avez parlé des épreuves que vous avez vécues plus jeune en vous comparant à une guitare cassée. Est-ce que ces six semaines à la « Star Academy » ont contribué à la réparer ?

Je me suis mise à nu lors de ce cours, même si je ne suis pas forcément entrée dans les détails. Cette aventure a pu apporter un morceau de bois sur cette guitare cassée. Je veux dire à toutes les personnes qui ont eu des difficultés dans la vie qu’elles ne sont pas des cas isolés. Je pense pouvoir être un exemple pour montrer qu’avec la foi, l’espérance et beaucoup d’amour, on peut y arriver. On y va, on trébuche, on tombe, on se relève. Tout ce qui m’arrive est un cadeau de la vie, une revanche sur mon passé.

Vous étiez étudiante en management avant d’intégrer l’émission. Envisagez-vous de reprendre les études ?

Les études prennent une place importante dans ma vie. Il y a un mois et demi, la musique, j’en faisais juste dans ma chambre ou en scène ouverte. Désormais, elle va prendre davantage d’espace dans mon quotidien. Je peux aujourd’hui dire que je suis musicienne. Cela a pris du temps pour que je puisse l’affirmer. La musique, c’est ma meilleure amie, c’est ma thérapie, c’est ce qui m’accompagne tous les jours. A côté, j’aimerais continuer mes études et essayer de jongler comme je pourrais avec la chanson. Je sais que c’est faisable parce que j’ai déjà été étudiante tout en travaillant en tant qu’alternante.

Vitaa, Camélia Jordana et Renaud Rebillaud ont écrit pour vous la chanson « De là-haut ». Ce trio a-t-il visé juste ?

Je suis très honorée d’avoir cette chanson, c’est un beau cadeau. Elle parle de faire ce parcours, dans un télécrochet. La musique me correspond.

Qu’aimeriez-vous proposer avec l’album que vous allez préparer ?

Je n’ai pas encore eu le temps d’en parler avec Sony mais j’aimerais apporter une touche un peu folk. Je voudrais aussi un peu de country, de pop-rock. J’ai envie d’être à la fois dans la douceur et dans la puissance, d’apporter quelque chose de plus léger, de symphonique. Par-dessus tout, je veux transmettre des émotions : la joie, l’amour, l’espérance. Je suis une âme qui aimerait toucher d’autres âmes.

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