La soirée sera, comme chaque année, retransmise en direct sur TF1 devant des millions de téléspectateurs
Un peu avant minuit, ce soir à Châteauroux, le quotidien d'une jeune femme deviendra celui d'une princesse. Pour l'élection de Miss France 2023, 30 Miss régionales concourent pour tenter de succéder à Diane Leyre. Une cérémonie particulière pour celle qui a tenu les rênes de la société Miss France pendant 17 ans, Sylvie Tellier, qui co-anime ce soir pour la dernière fois le show aux côtés de l'indéboulonnable Jean-Pierre Foucault.
Place désormais à une nouvelle ère, celle de Cindy Fabre (Miss France 2005) sous la houlette de la productrice la plus connue du Paf, Alexia Laroche-Joubert.
L'ex-directrice de la Star Ac' a fait bouger les codes dernièrement. Exit la limite d'âge de 24 ans - Océane Le Goff, Miss Nouvelle-Calédonie est la doyenne avec ses 26 printemps - et le célibat des candidates. Elles peuvent désormais être également mère et arborer des tatouages visibles dans une certaine limite. "L'élection de Miss France suit l'évolution de la société. Elle évolue comme la vie", soulignait son présentateur vedette il y a quelques semaines.
Le 7e art à l'honneur, Gims et Carla Bruni invités
Côté show, après les comédies musicales l'an passé, c'est désormais le cinéma qui sera traité en fil rouge. Les 30 Miss défileront sur des tableaux inspirés de Titanic, Harry Potter, Avengers ou encore Amélie Poulain. Et avant le sacre, Gims et Carla Bruni interpréteront pour la première fois leur titre commun "Demain".
Les candidates devront convaincre le jury présidé cette fois par Francis Huster. Le comédien est accompagné de la championne olympique de judo Clarisse Agbegnenou, du chanteur Kendji Girac, de l'acteur et producteur Dominique Besnehard, de Miss France 2013, Marine Lorphelin et du comédien Arnaud Ducret. Camille Lellouche devait figurer dans ce jury mais pour des raisons personnelles, l'artiste et humoriste ne pourra pas être présente ce soir. Elle est remplacée par l'humoriste Bérangère Krief.
Et bien évidemment les téléspectateurs dont le vote est déterminant. Chana Goyons, Miss Provence, y parviendra-t-elle ? L'espoir est permis...
Pour voir nos favorites depuis l'application, cliquez sur "Miss France 2023 : nos favorites à la couronne Infogram" ci-dessous
Chana Goyons, Miss Provence 2022 candidate à Miss France 2023 : "Peu importe l’issue, je serai fière de moi"
18 ans, une chevelure cuivrée, un large sourire naturel, des jambes interminables et un front qui culmine à 1,80m. Chana Goyons, originaire de Gassin près de Saint-Tropez (Var) a été élue le 29 juillet dernier dans les arènes d'Istres Miss Provence 2022. À quelques heures du début du show, elle se confie en exclusivité à La Provence.
Dans quel état d’esprit êtes-vous ?
Chana Goyons : J’ai donné le meilleur de moi-même tout au long de cette aventure. Je ne regrette vraiment rien, c’est ce que je voulais. Peu importe l’issue ce soir, je serai fière de moi et de tout ce que j’ai pu faire. C’était ce que je m’étais dit avant de partir, donc pari réussi. Je pense que je serai stressée avant que ça commence. Mon objectif principal est de réussir à faire passer mon message lors du discours. Je suis encore en train de le préparer.
Comment s’est passée votre préparation ?
J’ai eu un début un peu compliqué. C’est un monde que j’ai dû découvrir car je ne le connaissais pas du tout. J’ai eu besoin d’un petit temps d’adaptation. Il a été un peu plus long que les autres. Puis petit à petit, à force de découvrir cet univers, plus je l’aime et plus je m’y retrouve dedans. Je suis partie un peu plus doucement que les autres, mais ça ne veut pas dire que je ne vais pas aller plus loin.
On apprend beaucoup durant ce stage : par exemple quand on a une obligation, on n’a pas le choix. Il y a de longues journées avec des réveils à 6 h pour des entraînements très tôt alors que la veille on s’est couché après minuit. Alors même si on ne se sent pas bien, il faut rester positive et souriante avec les personnes qu’on va rencontrer. Finalement, le plus difficile dans la préparation, c’est le rythme.
Êtes-vous prête à vous tenir aux côtés de Jean-Pierre Foucault quand vous deviendrez Miss France 2023 ?
(rires) J’ai très hâte. En revanche, il a dit que si je gagnais il pouvait partir à la retraite ! J’ai très envie de gagner mais je n’ai pas forcément envie de l’envoyer à la retraite. Il va falloir qu’on trouve un arrangement.
Les tenues marseillaises des Miss font aussi le show
Le 7e art sera à l’honneur ce soir pour le nouveau show des Miss France que l’on doit beaucoup à une marque de swimwear marseillaise. C’est en effet le 5e partenariat avec Miss France pour Hateia, griffe de maillots de bain haut de gamme créée par le duo Laura Dubois et Julien Pretot. Une fois de plus, les dernières semaines ont été assez mouvementées pour les créateurs.
"On a vraiment enchaîné les allers-retours sur Paris !, confirme Laura Dubois. Le thème choisi cette année est le cinéma, ce qui a été pour nous une forte source d’inspiration. Il a fallu imaginer les tenues des 30 candidates. On a donc conçu trois maillots sur trois films différents." Impossible pour le moment d’en dire plus pour ne pas tout dévoiler avant ce soir : les tenues restent secrètes.
Quelques indices en exclusivité : "Pour les 30 candidates et le premier tableau, il s’agit d’une thématique autour de la femme parisienne, romantique, cool, moderne et décomplexée, avec un côté sexy. Pour les 15 candidates, on a préféré s’inspirer de la haute couture en interprétant une robe d’Azzedine Alaïa, détournée dans une version maillot avec une jupe, précise Laura Dubois. Et pour les cinq finalistes, on a préféré une ambiance un peu plus féerique pour les fêtes de Noël. À chaque fois, on sublime les courbes des candidates, avec des épaulettes, un jeu de matières mates et brillantes, de la transparence…".
Les créateurs prennent toujours le soin de choisir des fournisseurs français et italiens : "Ce qui n’est pas simple car les fournisseurs n’ont plus de stocks et tout prend beaucoup plus de délais qu’avant. Nous avons réalisé ainsi à la main 50 maillots et quinze jupes. Nous faisons toutes les pièces dans notre atelier à Marseille. On prévoit toujours 3-4 modèles en plus avec notre modéliste et nos cinq couturières qui ne travaillent que pour les Miss". Pour Laura, pas de polémique qui tienne autour des maillots. "Ces jeunes femmes s’assument. Elles savent qu’elles participent à un concours de beauté".
La créatrice remarque en outre que les canons sont moins standardisés avec des tailles qui vont (enfin) jusqu’au 40. "C’est plus représentatif des Françaises…".
Les derniers essayages ont été effectués, "et pour le transport… c’est nous qui portons tout personnellement à Paris sinon ce serait trop risqué". Sur place, les deux créateurs peuvent ainsi effectuer les retouches de dernière minute. Forcément ce soir, Hateia sera sur scène mais aussi dans l’ombre. "Nous serons dans les coulisses pour être certain de bien positionner les maillots".
Une expérience toujours passionnante pour le duo. "Cela challenge vraiment car les Miss nous sortent de notre zone de confort. C’est le monde du spectacle et c’est vrai que j’aime cet univers. C’est de la création pure, sans penser à la vente". Une petite pause avant le lancement de la nouvelle collection printemps-été de la marque.
La soirée sera, comme chaque année, retransmise en direct sur TF1 devant des millions de téléspectateurs
Un peu avant minuit, ce soir à Châteauroux, le quotidien d'une jeune femme deviendra celui d'une princesse. Pour l'élection de Miss France 2023, 30 Miss régionales concourent pour tenter de succéder à Diane Leyre. Une cérémonie particulière pour celle qui a tenu les rênes de la société Miss France pendant 17 ans, Sylvie Tellier, qui co-anime ce soir pour la dernière fois le show aux côtés de l'indéboulonnable Jean-Pierre Foucault.
Place désormais à une nouvelle ère, celle de Cindy Fabre (Miss France 2005) sous la houlette de la productrice la plus connue du Paf, Alexia Laroche-Joubert.
L'ex-directrice de la Star Ac' a fait bouger les codes dernièrement. Exit la limite d'âge de 24 ans - Océane Le Goff, Miss Nouvelle-Calédonie est la doyenne avec ses 26 printemps - et le célibat des candidates. Elles peuvent désormais être également mère et arborer des tatouages visibles dans une certaine limite. "L'élection de Miss France suit l'évolution de la société. Elle évolue comme la vie", soulignait son présentateur vedette il y a quelques semaines.
Le 7e art à l'honneur, Gims et Carla Bruni invités
Côté show, après les comédies musicales l'an passé, c'est désormais le cinéma qui sera traité en fil rouge. Les 30 Miss défileront sur des tableaux inspirés de Titanic, Harry Potter, Avengers ou encore Amélie Poulain. Et avant le sacre, Gims et Carla Bruni interpréteront pour la première fois leur titre commun "Demain".
Les candidates devront convaincre le jury présidé cette fois par Francis Huster. Le comédien est accompagné de la championne olympique de judo Clarisse Agbegnenou, du chanteur Kendji Girac, de l'acteur et producteur Dominique Besnehard, de Miss France 2013, Marine Lorphelin et du comédien Arnaud Ducret. Camille Lellouche devait figurer dans ce jury mais pour des raisons personnelles, l'artiste et humoriste ne pourra pas être présente ce soir. Elle est remplacée par l'humoriste Bérangère Krief.
Et bien évidemment les téléspectateurs dont le vote est déterminant. Chana Goyons, Miss Provence, y parviendra-t-elle ? L'espoir est permis...
Pour voir nos favorites depuis l'application, cliquez sur "Miss France 2023 : nos favorites à la couronne Infogram" ci-dessous
Chana Goyons, Miss Provence 2022 candidate à Miss France 2023 : "Peu importe l’issue, je serai fière de moi"
18 ans, une chevelure cuivrée, un large sourire naturel, des jambes interminables et un front qui culmine à 1,80m. Chana Goyons, originaire de Gassin près de Saint-Tropez (Var) a été élue le 29 juillet dernier dans les arènes d'Istres Miss Provence 2022. À quelques heures du début du show, elle se confie en exclusivité à La Provence.
Dans quel état d’esprit êtes-vous ?
Chana Goyons : J’ai donné le meilleur de moi-même tout au long de cette aventure. Je ne regrette vraiment rien, c’est ce que je voulais. Peu importe l’issue ce soir, je serai fière de moi et de tout ce que j’ai pu faire. C’était ce que je m’étais dit avant de partir, donc pari réussi. Je pense que je serai stressée avant que ça commence. Mon objectif principal est de réussir à faire passer mon message lors du discours. Je suis encore en train de le préparer.
Comment s’est passée votre préparation ?
J’ai eu un début un peu compliqué. C’est un monde que j’ai dû découvrir car je ne le connaissais pas du tout. J’ai eu besoin d’un petit temps d’adaptation. Il a été un peu plus long que les autres. Puis petit à petit, à force de découvrir cet univers, plus je l’aime et plus je m’y retrouve dedans. Je suis partie un peu plus doucement que les autres, mais ça ne veut pas dire que je ne vais pas aller plus loin.
On apprend beaucoup durant ce stage : par exemple quand on a une obligation, on n’a pas le choix. Il y a de longues journées avec des réveils à 6 h pour des entraînements très tôt alors que la veille on s’est couché après minuit. Alors même si on ne se sent pas bien, il faut rester positive et souriante avec les personnes qu’on va rencontrer. Finalement, le plus difficile dans la préparation, c’est le rythme.
Êtes-vous prête à vous tenir aux côtés de Jean-Pierre Foucault quand vous deviendrez Miss France 2023 ?
(rires) J’ai très hâte. En revanche, il a dit que si je gagnais il pouvait partir à la retraite ! J’ai très envie de gagner mais je n’ai pas forcément envie de l’envoyer à la retraite. Il va falloir qu’on trouve un arrangement.
Les tenues marseillaises des Miss font aussi le show
Le 7e art sera à l’honneur ce soir pour le nouveau show des Miss France que l’on doit beaucoup à une marque de swimwear marseillaise. C’est en effet le 5e partenariat avec Miss France pour Hateia, griffe de maillots de bain haut de gamme créée par le duo Laura Dubois et Julien Pretot. Une fois de plus, les dernières semaines ont été assez mouvementées pour les créateurs.
"On a vraiment enchaîné les allers-retours sur Paris !, confirme Laura Dubois. Le thème choisi cette année est le cinéma, ce qui a été pour nous une forte source d’inspiration. Il a fallu imaginer les tenues des 30 candidates. On a donc conçu trois maillots sur trois films différents." Impossible pour le moment d’en dire plus pour ne pas tout dévoiler avant ce soir : les tenues restent secrètes.
Quelques indices en exclusivité : "Pour les 30 candidates et le premier tableau, il s’agit d’une thématique autour de la femme parisienne, romantique, cool, moderne et décomplexée, avec un côté sexy. Pour les 15 candidates, on a préféré s’inspirer de la haute couture en interprétant une robe d’Azzedine Alaïa, détournée dans une version maillot avec une jupe, précise Laura Dubois. Et pour les cinq finalistes, on a préféré une ambiance un peu plus féerique pour les fêtes de Noël. À chaque fois, on sublime les courbes des candidates, avec des épaulettes, un jeu de matières mates et brillantes, de la transparence…".
Les créateurs prennent toujours le soin de choisir des fournisseurs français et italiens : "Ce qui n’est pas simple car les fournisseurs n’ont plus de stocks et tout prend beaucoup plus de délais qu’avant. Nous avons réalisé ainsi à la main 50 maillots et quinze jupes. Nous faisons toutes les pièces dans notre atelier à Marseille. On prévoit toujours 3-4 modèles en plus avec notre modéliste et nos cinq couturières qui ne travaillent que pour les Miss". Pour Laura, pas de polémique qui tienne autour des maillots. "Ces jeunes femmes s’assument. Elles savent qu’elles participent à un concours de beauté".
La créatrice remarque en outre que les canons sont moins standardisés avec des tailles qui vont (enfin) jusqu’au 40. "C’est plus représentatif des Françaises…".
Les derniers essayages ont été effectués, "et pour le transport… c’est nous qui portons tout personnellement à Paris sinon ce serait trop risqué". Sur place, les deux créateurs peuvent ainsi effectuer les retouches de dernière minute. Forcément ce soir, Hateia sera sur scène mais aussi dans l’ombre. "Nous serons dans les coulisses pour être certain de bien positionner les maillots".
Une expérience toujours passionnante pour le duo. "Cela challenge vraiment car les Miss nous sortent de notre zone de confort. C’est le monde du spectacle et c’est vrai que j’aime cet univers. C’est de la création pure, sans penser à la vente". Une petite pause avant le lancement de la nouvelle collection printemps-été de la marque.
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