C’est presque un retour à la normale pour les salles obscures en France. Elles ont récupéré les trois quarts de leur fréquentation d’avant le Covid-19, avec 152 millions d’entrées en 2022, selon les chiffres du Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC) dévoilés lundi 2 janvier.
L’année qui vient de s’écouler n’a pas connu de fermeture de salles pour cause sanitaire, contrairement à 2020 et 2021. Mais 2022 reste « une année de transition, toujours marquée par la pandémie », estime le CNC, rappelant que les restrictions sanitaires, à l’instar du passe vaccinal et de l’interdiction de la vente de confiseries, n’ont été levées qu’à la mi-mars.
Le résultat représente un fort rebond par rapport aux 95,5 millions d’entrées de 2021 (+ 59,2 %), mais reste « en retrait de − 26,9 % par rapport à la période pré-Covid et à la moyenne historiquement élevée des exercices 2017 à 2019 » (207,9 millions). Le CNC a également souligné que l’offre de films porteurs en 2022 n’était pas encore équivalente à celle des années pré-Covid.
« C’est un résultat très encourageant dans un contexte encore atypique. La France enregistre une des meilleures reprises au monde, avec une baisse plus limitée comparée, par exemple, aux Etats-Unis, à la Corée du Sud, à l’Allemagne, à l’Espagne ou l’Italie », a déclaré dans un communiqué Dominique Boutonnat, président du CNC, qui s’est dit confiant pour 2023.
Les blockbusters américains devant
En 2022, le top 5 des films reste l’apanage des blockbusters américains (Avatar : la voie de l’eau, Top Gun : Maverick, les Minions…), mais la part de marché des films français « s’est maintenue aux niveaux élevés qu’elle a atteints depuis 2020 », notamment en raison de la pandémie et de la « raréfaction relative de l’offre de films américains », note le CNC. Cette part s’est élevée à 40,9 %, contre 37,2 % en moyenne pour la période de 2017 à 2019. Quant à la part des films américains, elle s’est établie à 40,5 %. Avatar : la voie de l’eau, de James Cameron, a été le plus gros succès de l’année en France, avec 7,6 millions d’entrées depuis sa sortie, le 14 décembre, selon le CNC.
En 2022, « l’ensemble du public est retourné en salles, mais en étant plus sélectif », avait expliqué vendredi à l’Agence France Presse Eric Marti, spécialiste chez Comscore, société d’analyse d’audience. Les films américains ont été un « moteur » quand, côté français, seuls les films « avec une certaine originalité » ont résisté, au détriment des grosses comédies par exemple.
C’est presque un retour à la normale pour les salles obscures en France. Elles ont récupéré les trois quarts de leur fréquentation d’avant le Covid-19, avec 152 millions d’entrées en 2022, selon les chiffres du Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC) dévoilés lundi 2 janvier.
L’année qui vient de s’écouler n’a pas connu de fermeture de salles pour cause sanitaire, contrairement à 2020 et 2021. Mais 2022 reste « une année de transition, toujours marquée par la pandémie », estime le CNC, rappelant que les restrictions sanitaires, à l’instar du passe vaccinal et de l’interdiction de la vente de confiseries, n’ont été levées qu’à la mi-mars.
Le résultat représente un fort rebond par rapport aux 95,5 millions d’entrées de 2021 (+ 59,2 %), mais reste « en retrait de − 26,9 % par rapport à la période pré-Covid et à la moyenne historiquement élevée des exercices 2017 à 2019 » (207,9 millions). Le CNC a également souligné que l’offre de films porteurs en 2022 n’était pas encore équivalente à celle des années pré-Covid.
« C’est un résultat très encourageant dans un contexte encore atypique. La France enregistre une des meilleures reprises au monde, avec une baisse plus limitée comparée, par exemple, aux Etats-Unis, à la Corée du Sud, à l’Allemagne, à l’Espagne ou l’Italie », a déclaré dans un communiqué Dominique Boutonnat, président du CNC, qui s’est dit confiant pour 2023.
Les blockbusters américains devant
En 2022, le top 5 des films reste l’apanage des blockbusters américains (Avatar : la voie de l’eau, Top Gun : Maverick, les Minions…), mais la part de marché des films français « s’est maintenue aux niveaux élevés qu’elle a atteints depuis 2020 », notamment en raison de la pandémie et de la « raréfaction relative de l’offre de films américains », note le CNC. Cette part s’est élevée à 40,9 %, contre 37,2 % en moyenne pour la période de 2017 à 2019. Quant à la part des films américains, elle s’est établie à 40,5 %. Avatar : la voie de l’eau, de James Cameron, a été le plus gros succès de l’année en France, avec 7,6 millions d’entrées depuis sa sortie, le 14 décembre, selon le CNC.
En 2022, « l’ensemble du public est retourné en salles, mais en étant plus sélectif », avait expliqué vendredi à l’Agence France Presse Eric Marti, spécialiste chez Comscore, société d’analyse d’audience. Les films américains ont été un « moteur » quand, côté français, seuls les films « avec une certaine originalité » ont résisté, au détriment des grosses comédies par exemple.
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