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« Ça s’imposait » : la statue de Pierre Palmade retirée du musée Grévin - Le Parisien

Pierre Palmade ne trône plus au musée Grévin aux côtés de Muriel Robin et de quelques autres 250 personnalités en cire. La direction du célèbre musée des Grands boulevards (IXe) l’a retiré discrètement du parcours lundi. Cette décision est intervenue dix jours après le tragique accident causé par l’humoriste de 54 ans. Le 10 février dernier, l’humoriste, sous stupéfiants, accompagné de deux escort-boys, percute violemment une voiture sur une départementale de Seine-et-Marne, au niveau de Villiers-en-Bière. Un petit garçon de six ans et son père sont toujours à l’hôpital dans un état grave. Une autre victime, une jeune femme enceinte de six mois, a perdu son bébé.

« Nous ne sommes pas là pour être des juges, éclaire ce jeudi Yves Delhommeau, directeur du musée. Ce n’est pas évident de retirer une statue. Mais cette fois-ci, ça s’imposait. Nous avons pris cette décision par respect pour la famille qui a été meurtrie, pour cette dame qui a perdu son bébé et ces personnes gravement blessées à l’hôpital. Mais aussi à cause des derniers rebondissements de l’enquête », poursuit le directeur. Alors que Pierre Palmade est assigné à résidence au service d’addictologie de l’hôpital Paul Brousse de Villejuif (Val-de-Marne) sous bracelet électronique, une nouvelle affaire sordide se greffe au dossier. L’humoriste est soupçonné de pédopornographie.

La statue remisée dans un hangar au nord de Paris

La statue quittera Paris la semaine prochaine. « Il n’y a pas de date de retour », précise la direction. Grévin possède un hangar au nord de Paris où hibernent plusieurs milliers de têtes de VIP en cire, personnages historiques, politiques, artistes… L’humoriste rejoindra la statue de Vladimir Poutine, également retirée du musée parisien il y a un an, en mars 2022, au début de la guerre déclarée par le président russe en Ukraine. Pierre Palmade y retrouvera aussi Donald Trump. Le 45e président des États-Unis a été mis au placard en avril 2021. « C’est un honneur de rentrer au musée Grévin, tranche Yves Delhommeau. On essaie que nos statues représentent de belles personnes ».

L’enquête ouverte pour homicide et blessures involontaires par conducteur sous influence de produits stupéfiants se poursuit. Pierre Palmade est convoqué ce vendredi devant la chambre de l’instruction de Paris pour un nouveau débat sur un éventuel placement en détention provisoire.

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Pierre Palmade ne trône plus au musée Grévin aux côtés de Muriel Robin et de quelques autres 250 personnalités en cire. La direction du célèbre musée des Grands boulevards (IXe) l’a retiré discrètement du parcours lundi. Cette décision est intervenue dix jours après le tragique accident causé par l’humoriste de 54 ans. Le 10 février dernier, l’humoriste, sous stupéfiants, accompagné de deux escort-boys, percute violemment une voiture sur une départementale de Seine-et-Marne, au niveau de Villiers-en-Bière. Un petit garçon de six ans et son père sont toujours à l’hôpital dans un état grave. Une autre victime, une jeune femme enceinte de six mois, a perdu son bébé.

« Nous ne sommes pas là pour être des juges, éclaire ce jeudi Yves Delhommeau, directeur du musée. Ce n’est pas évident de retirer une statue. Mais cette fois-ci, ça s’imposait. Nous avons pris cette décision par respect pour la famille qui a été meurtrie, pour cette dame qui a perdu son bébé et ces personnes gravement blessées à l’hôpital. Mais aussi à cause des derniers rebondissements de l’enquête », poursuit le directeur. Alors que Pierre Palmade est assigné à résidence au service d’addictologie de l’hôpital Paul Brousse de Villejuif (Val-de-Marne) sous bracelet électronique, une nouvelle affaire sordide se greffe au dossier. L’humoriste est soupçonné de pédopornographie.

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La statue quittera Paris la semaine prochaine. « Il n’y a pas de date de retour », précise la direction. Grévin possède un hangar au nord de Paris où hibernent plusieurs milliers de têtes de VIP en cire, personnages historiques, politiques, artistes… L’humoriste rejoindra la statue de Vladimir Poutine, également retirée du musée parisien il y a un an, en mars 2022, au début de la guerre déclarée par le président russe en Ukraine. Pierre Palmade y retrouvera aussi Donald Trump. Le 45e président des États-Unis a été mis au placard en avril 2021. « C’est un honneur de rentrer au musée Grévin, tranche Yves Delhommeau. On essaie que nos statues représentent de belles personnes ».

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