La très attendue série « Tapie » a été projetée pour la première fois dimanche lors du festival Canneséries. Elle sera sur Netflix le 13 septembre, en dépit de l'opposition de la famille de l'homme d'affaires.
Les deux premiers épisodes de la série Tapie ont été projetés dimanche dans la grande salle du palais des festivals de Cannes, à l'occasion du festival Canneséries, créé en 2018 et qui rassemble des séries françaises et internationales inédites en France. Produite pour Netflix, cette mini-série en sept épisodes (7x50 minutes) retrace le destin hors norme de l'ancien homme d'affaires, homme politique et président de l'OM après des débuts ratés dans la chanson dans les années soixante, et jusqu'à son emprisonnement en 1997.
Décédé en octobre 2021, Bernard Tapie avait fait part de son opposition au projet porté par Tristan Séguéla, co-créateur et réalisateur, ainsi que par Laurent Lafitte, coproducteur et également l'acteur qui incarne l'ancien patron d'Adidas. Ces derniers assurent aujourd'hui que s'ils l'ont bien consulté, ce n'était pas pour lui demander une quelconque autorisation... « Je l'ai croisé et je lui ai annoncé que je voulais faire une série sur lui, a expliqué au JDD, Tristan Séguéla. Sa réaction a été simple, il m'a dit : "Je t'arrête tout de suite, c'est non !". Je lui ai répondu que je n'étais pas venu demander son autorisation mais simplement le prévenir que j'allais m'y atteler. J'aurais pu m'arrêter là, évidemment, mais s'il y a bien une chose sur laquelle Tapie m'a inspiré, c'est de ne pas m'en tenir à ce genre de mise en garde. Lui-même n'en aurait tenu compte. »
Une série inspirée de faits réels mais qui romance et modifie certains détails
La famille de Bernard Tapie a également fait part de son hostilité à la série, dont le récit semble égratigner l'image de l'homme d'affaires. Un premier teasing publié par Netflix (« Businessman, homme politique, arnaqueur, patron de l'Olympique de Marseille, chanteur... ») a ainsi suscité la colère de la fille de Bernard Tapie, Sophie. « L'irrespect n'a pas de limite » a-t-elle écrit sur Instagram. Netflix a depuis corrigé sa publication, en retirant le terme « arnaqueur »... À l'amorce de chaque épisode, il est aussi rappelé que la série s'inspire de faits réels mais romance et modifie certains détails concernant notamment les proches de l'ancien patron de l'OM et des passages personnels de la vie quotidienne.
Le lancement de la série sur la plateforme, qui devait initialement s'intituler Wonderman, (allusion à la société de piles électriques Wonder que Bernard Tapie a détenu un temps) est prévu le 13 septembre.
La très attendue série « Tapie » a été projetée pour la première fois dimanche lors du festival Canneséries. Elle sera sur Netflix le 13 septembre, en dépit de l'opposition de la famille de l'homme d'affaires.
Les deux premiers épisodes de la série Tapie ont été projetés dimanche dans la grande salle du palais des festivals de Cannes, à l'occasion du festival Canneséries, créé en 2018 et qui rassemble des séries françaises et internationales inédites en France. Produite pour Netflix, cette mini-série en sept épisodes (7x50 minutes) retrace le destin hors norme de l'ancien homme d'affaires, homme politique et président de l'OM après des débuts ratés dans la chanson dans les années soixante, et jusqu'à son emprisonnement en 1997.
Décédé en octobre 2021, Bernard Tapie avait fait part de son opposition au projet porté par Tristan Séguéla, co-créateur et réalisateur, ainsi que par Laurent Lafitte, coproducteur et également l'acteur qui incarne l'ancien patron d'Adidas. Ces derniers assurent aujourd'hui que s'ils l'ont bien consulté, ce n'était pas pour lui demander une quelconque autorisation... « Je l'ai croisé et je lui ai annoncé que je voulais faire une série sur lui, a expliqué au JDD, Tristan Séguéla. Sa réaction a été simple, il m'a dit : "Je t'arrête tout de suite, c'est non !". Je lui ai répondu que je n'étais pas venu demander son autorisation mais simplement le prévenir que j'allais m'y atteler. J'aurais pu m'arrêter là, évidemment, mais s'il y a bien une chose sur laquelle Tapie m'a inspiré, c'est de ne pas m'en tenir à ce genre de mise en garde. Lui-même n'en aurait tenu compte. »
Une série inspirée de faits réels mais qui romance et modifie certains détails
La famille de Bernard Tapie a également fait part de son hostilité à la série, dont le récit semble égratigner l'image de l'homme d'affaires. Un premier teasing publié par Netflix (« Businessman, homme politique, arnaqueur, patron de l'Olympique de Marseille, chanteur... ») a ainsi suscité la colère de la fille de Bernard Tapie, Sophie. « L'irrespect n'a pas de limite » a-t-elle écrit sur Instagram. Netflix a depuis corrigé sa publication, en retirant le terme « arnaqueur »... À l'amorce de chaque épisode, il est aussi rappelé que la série s'inspire de faits réels mais romance et modifie certains détails concernant notamment les proches de l'ancien patron de l'OM et des passages personnels de la vie quotidienne.
Le lancement de la série sur la plateforme, qui devait initialement s'intituler Wonderman, (allusion à la société de piles électriques Wonder que Bernard Tapie a détenu un temps) est prévu le 13 septembre.
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