- Alicia Vikander fait face à Jude Law dans « Firebrand, le jeu de la reine », présenté en compétition à Cannes.
- Elle tient tête au souverain violent et omnipotent au risque de sa vie.
La sixième épouse de roi d’Angleterre Henri VIII (1491-1547) n’était pas une femmelette, tant s’en faut ! C’est ce que démontre le réalisateur brésilien Karim Aïzouz (La Vie invisible d’Eurídice Gusmão) dans Firebrand, le Jeu de la reine, en compétition au Festival de Cannes. Pour incarner cette femme forte confrontée à un tyran omnipotent il a choisi l’actrice suédoise Alicia Vikander, éblouissante, face à Jude Law.
« Ce n’est pas seulement un film en costumes, explique la comédienne à 20 Minutes. C’est l’histoire d’une relation toxique qu’on découvre au quotidien. » Cette femme doit constamment demeurer sur ses gardes dans un environnement hostile où elle est menacée. « Bien sûr, les choses ne sont plus aussi extrêmes aujourd’hui mais il existe toujours des couples où la femme marche sur des œufs pour éviter de contrarier son compagnon », insiste Alicia Vikander.
Oublier le contexte historique pour raconter l’histoire
Catherine Parr est très aimée par le souverain mais ce dernier n’hésite pas à la brutaliser et à la menacer. « Elle était la seule de ses femmes à avoir été assez intelligente et cultivée pour lui tenir tête, insiste Alicia Vikander. Jude Law et moi avons beaucoup joué sur le contraste entre nos deux physiques pour faire comprendre comment fonctionnaient leur relation et le jeu de pouvoirs qui les faisait vibrer. On oubliait que nous étions en costumes pour ne plus être qu’un couple ordinaire. »
Cet homme obèse et fragilisé par la gangrène domine sa frêle épouse dont la force de caractère remarquable le fascine et l’effraye jusqu’à ce qu’il envisage sa perte.
« Catherine Parr ne se définit pas seulement pas sa relation avec le roi, martèle Alicia Vikander. Elle est aussi été l’une des premières femmes à avoir écrit des livres sous son propre nom. Je me demande ce qu’elle penserait si elle nous entendait parler d’elle au Festival de Cannes en 2023 ! »
La reine, presque oubliée, devient une figure moderne dans ce conte qui prend volontairement des libertés avec la vérité historique pour la mettre en valeur. « Si j’avais pu connaître des figures féminines aussi fortes quand j’étais lycéenne, il est certain que je me serais davantage intéressée à l’Histoire », reconnaît Alicia Vikander. Firebrand, le jeu de la reine et la comédienne permettent de faire entendre de nouveau la voix de la souveraine disparue.
- Alicia Vikander fait face à Jude Law dans « Firebrand, le jeu de la reine », présenté en compétition à Cannes.
- Elle tient tête au souverain violent et omnipotent au risque de sa vie.
La sixième épouse de roi d’Angleterre Henri VIII (1491-1547) n’était pas une femmelette, tant s’en faut ! C’est ce que démontre le réalisateur brésilien Karim Aïzouz (La Vie invisible d’Eurídice Gusmão) dans Firebrand, le Jeu de la reine, en compétition au Festival de Cannes. Pour incarner cette femme forte confrontée à un tyran omnipotent il a choisi l’actrice suédoise Alicia Vikander, éblouissante, face à Jude Law.
« Ce n’est pas seulement un film en costumes, explique la comédienne à 20 Minutes. C’est l’histoire d’une relation toxique qu’on découvre au quotidien. » Cette femme doit constamment demeurer sur ses gardes dans un environnement hostile où elle est menacée. « Bien sûr, les choses ne sont plus aussi extrêmes aujourd’hui mais il existe toujours des couples où la femme marche sur des œufs pour éviter de contrarier son compagnon », insiste Alicia Vikander.
Oublier le contexte historique pour raconter l’histoire
Catherine Parr est très aimée par le souverain mais ce dernier n’hésite pas à la brutaliser et à la menacer. « Elle était la seule de ses femmes à avoir été assez intelligente et cultivée pour lui tenir tête, insiste Alicia Vikander. Jude Law et moi avons beaucoup joué sur le contraste entre nos deux physiques pour faire comprendre comment fonctionnaient leur relation et le jeu de pouvoirs qui les faisait vibrer. On oubliait que nous étions en costumes pour ne plus être qu’un couple ordinaire. »
Cet homme obèse et fragilisé par la gangrène domine sa frêle épouse dont la force de caractère remarquable le fascine et l’effraye jusqu’à ce qu’il envisage sa perte.
« Catherine Parr ne se définit pas seulement pas sa relation avec le roi, martèle Alicia Vikander. Elle est aussi été l’une des premières femmes à avoir écrit des livres sous son propre nom. Je me demande ce qu’elle penserait si elle nous entendait parler d’elle au Festival de Cannes en 2023 ! »
La reine, presque oubliée, devient une figure moderne dans ce conte qui prend volontairement des libertés avec la vérité historique pour la mettre en valeur. « Si j’avais pu connaître des figures féminines aussi fortes quand j’étais lycéenne, il est certain que je me serais davantage intéressée à l’Histoire », reconnaît Alicia Vikander. Firebrand, le jeu de la reine et la comédienne permettent de faire entendre de nouveau la voix de la souveraine disparue.
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