Ils habitent aux portes du site du Hellfest, à Clisson.
Ce samedi 17 juin, au troisième jour du festival, les notes de métal résonnent dur dans le quartier du Piteau, sen bordure du site de l’un des plus grands festivals de France.
Claudine, qui habite impasse des Rosiers depuis un an et demi, regarde un film dans son salon en cette fin d’après-midi.
Le Hellfest ? ça ne me dérange pas et ça ne m’empêche pas de dormir. J’ai un bon sommeil alors… On habitait le quartier Bouffay à Nantes avant, on ne supportait plus. Là ça dure quatre jours donc ça va.
À lire aussi
« On se sent plus en sécurité au moment du Hellfest qu’à Nantes »
Son mari Pierre approuve : « On a pris goût. On peut aller sur le site quand on veut grâce à nos pass offerts par le Hellfest. C’est pas vraiment notre musique, mais que c’était bien les concerts d’Hollywood Vampires et Kiss ! Et puis c’est très bien organisé. On se sent plus en sécurité au moment du Hellfest qu’à Nantes… »
« Plus ça va plus c’est dur… »
Martine, à quelques mètres de là, a son jardin rempli de tentes. Des festivaliers campent ici. Cette Clissonnaise a connu tous les Hellfest depuis 2006.
Le festival, on l’accepte et on le tolère. ça ne me dérange pas. Mais plus ça va, plus c’est dur car on vieillit sans doute (sourire). On a apprécié cette année d’avoir deux pass quatre jours alors que l’an passé, on n’avait eu qu’un pass un jour, on l’avait eu mauvaise… On a la chance de pouvoir y aller.
De rares maisons ont les volets fermés dans le quartier du Piteau. Sans doute sont-ils partis.
Eux sont restés pendant ce week-end du Hellfest, mais ils ne font pas partie des riverains les plus enthousiastes du festival.
En sortant de leur maison, ils ont vue sur une parcelle de vigne avec au loin la Warzone et la statue iconique de Lemmy Kilmister. « On subit plus qu’autre chose. Chaque année, ce sont des vitres qui tremblent, des nuits sans sommeil… », regrette le Clissonnais.
Rue de la Dourie, riverains et festivaliers en parfaite symbiose
A la rue de la Dourie, rue qui mène au rond point de la guitare à l’entrée du site du festival, là aussi des habitants accueillent les métalleux dans leurs jardins.
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Si les premiers groupes ont ouvert le bal à partir de 10 h 30. Les campeurs prennent le temps de discuter autour d’un verre avec le propriétaire. C’est le cas de Dominique Biron.
Il vient tout juste de partir à la retraite à 60 ans. Lui qui travaillait dans la papeterie Beghin-Say à Nantes affirme :
Un collègue de travail m’a demandé s’il pouvait venir avec des amis à lui. J’ai tout de suite répondu avec plaisir. J’apprécie le fait de rencontrer de nouvelles personnes.
Les amoureux de musiques extrêmes viennent de Saint-Philbert-de-Grand-Lieu ou de Guidel, une commune proche de Lorient dans le Morbihan.
« C’est vraiment super, on est à seulement quelques mètres du festival », révèle le Morbihannais Pascal Poicolet.
« Je ne ramasse aucun déchet »
Chez les voisins du Hellfest, on ne déplore aucun débordement : « Tout se passe bien. Mes locataires dans mon jardin sont charmants. L’ambiance est bon enfant”, explique Jacques Gallon, propriétaire de sa maison depuis 45 ans.
Un peu plus loin, un habitant précise que les festivaliers respectent les lieux : « Je ne ramasse aucun déchet ».
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Seul bémol, avec plus de 60 000 personnes présentes sur le site quotidiennement, la connexion mobile est saturée. « Les portables ne captent pas », affirme cette habitante qui habite à Clisson depuis 30 ans. Elle conclut qu’elle apprécie le Hellfest : « C’est distrayant, on voit du monde ».
Vincent Malboeuf et Henri Pasquet
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Read AgainIls habitent aux portes du site du Hellfest, à Clisson.
Ce samedi 17 juin, au troisième jour du festival, les notes de métal résonnent dur dans le quartier du Piteau, sen bordure du site de l’un des plus grands festivals de France.
Claudine, qui habite impasse des Rosiers depuis un an et demi, regarde un film dans son salon en cette fin d’après-midi.
Le Hellfest ? ça ne me dérange pas et ça ne m’empêche pas de dormir. J’ai un bon sommeil alors… On habitait le quartier Bouffay à Nantes avant, on ne supportait plus. Là ça dure quatre jours donc ça va.
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« On se sent plus en sécurité au moment du Hellfest qu’à Nantes »
Son mari Pierre approuve : « On a pris goût. On peut aller sur le site quand on veut grâce à nos pass offerts par le Hellfest. C’est pas vraiment notre musique, mais que c’était bien les concerts d’Hollywood Vampires et Kiss ! Et puis c’est très bien organisé. On se sent plus en sécurité au moment du Hellfest qu’à Nantes… »
« Plus ça va plus c’est dur… »
Martine, à quelques mètres de là, a son jardin rempli de tentes. Des festivaliers campent ici. Cette Clissonnaise a connu tous les Hellfest depuis 2006.
Le festival, on l’accepte et on le tolère. ça ne me dérange pas. Mais plus ça va, plus c’est dur car on vieillit sans doute (sourire). On a apprécié cette année d’avoir deux pass quatre jours alors que l’an passé, on n’avait eu qu’un pass un jour, on l’avait eu mauvaise… On a la chance de pouvoir y aller.
De rares maisons ont les volets fermés dans le quartier du Piteau. Sans doute sont-ils partis.
Eux sont restés pendant ce week-end du Hellfest, mais ils ne font pas partie des riverains les plus enthousiastes du festival.
En sortant de leur maison, ils ont vue sur une parcelle de vigne avec au loin la Warzone et la statue iconique de Lemmy Kilmister. « On subit plus qu’autre chose. Chaque année, ce sont des vitres qui tremblent, des nuits sans sommeil… », regrette le Clissonnais.
Rue de la Dourie, riverains et festivaliers en parfaite symbiose
A la rue de la Dourie, rue qui mène au rond point de la guitare à l’entrée du site du festival, là aussi des habitants accueillent les métalleux dans leurs jardins.
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Si les premiers groupes ont ouvert le bal à partir de 10 h 30. Les campeurs prennent le temps de discuter autour d’un verre avec le propriétaire. C’est le cas de Dominique Biron.
Il vient tout juste de partir à la retraite à 60 ans. Lui qui travaillait dans la papeterie Beghin-Say à Nantes affirme :
Un collègue de travail m’a demandé s’il pouvait venir avec des amis à lui. J’ai tout de suite répondu avec plaisir. J’apprécie le fait de rencontrer de nouvelles personnes.
Les amoureux de musiques extrêmes viennent de Saint-Philbert-de-Grand-Lieu ou de Guidel, une commune proche de Lorient dans le Morbihan.
« C’est vraiment super, on est à seulement quelques mètres du festival », révèle le Morbihannais Pascal Poicolet.
« Je ne ramasse aucun déchet »
Chez les voisins du Hellfest, on ne déplore aucun débordement : « Tout se passe bien. Mes locataires dans mon jardin sont charmants. L’ambiance est bon enfant”, explique Jacques Gallon, propriétaire de sa maison depuis 45 ans.
Un peu plus loin, un habitant précise que les festivaliers respectent les lieux : « Je ne ramasse aucun déchet ».
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Seul bémol, avec plus de 60 000 personnes présentes sur le site quotidiennement, la connexion mobile est saturée. « Les portables ne captent pas », affirme cette habitante qui habite à Clisson depuis 30 ans. Elle conclut qu’elle apprécie le Hellfest : « C’est distrayant, on voit du monde ».
Vincent Malboeuf et Henri Pasquet
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