L'actrice-réalisatrice Maïwenn Le Besco explique, dans le Journal du dimanche de ce 11 juin, les raisons de son agression du cofondateur de Mediapart Edwy Plenel, le 22 février, dans un restaurant parisien.
«On a dit n'importe quoi ces derniers temps à mon sujet.» C'est par cette phrase que débute l'entretien de la cinéaste Maïwenn Le Besco au Journal du dimanche, ce 11 juin. Le mois dernier, elle avait reconnu publiquement, dans l'émission Quotidien sur TMC, avoir agressé le journaliste et cofondateur du média en ligne Mediapart Edwy Plenel, le 22 février. Elle avait assuré qu'elle s'en expliquerait après la sortie de son film, Jeanne Du Barry.
«Je leur reproche ce qu'ils m'ont fait à moi»
Maïwenn, qui signe ses films de son seul prénom, sort donc du silence. Elle évoque une publication par Mediapart de son «audition» dans l'affaire Luc Besson, pour laquelle le père de sa fille est accusé, à tort selon lui, de viol par une actrice.
«Je ne reproche pas à Mediapart les enquêtes qu'ils ont menées concernant Luc Besson, je leur reproche ce qu'ils m'ont fait à moi», déclare Maïwenn. Elle aurait ainsi rencontré une journaliste de Mediapart fin 2018 concernant l'enquête sur Luc Besson. Elle avait dit à la journaliste ne pas souhaiter «prendre la parole».
«Cataclysme»
Sauf que Mediapart a publié, début 2021, «un article avec des bouts de son audition» faite en juin 2020 devant la police judiciaire. Maïwenn décrit alors «un cataclysme. J'ai ressenti un viol moral. Si rien ne justifie que l'on s'en prenne à un journaliste, rien ne justifie que l'on viole l'intimité d'une femme», ajoute la réalisatrice. La cinéaste accuse le président et directeur de publication de Mediapart de se «servir de Metoo comme d'un bouclier».
Edwy Plenel avait porté plainte contre Maïwenn pour violences. Alors qu'il dînait avec un avocat dans un restaurant du 12e arrondissement de Paris, il relate qu'«une femme, précédemment assise, seule, à une autre table, a surgi et dans un laps de temps très court (l') a saisi par les cheveux avec violence, lui renversant la tête en arrière et esquissant un crachat sur son visage». Le personnel du restaurant avait identifié la femme comme étant Maïwenn Le Besco. Cette dernière était «sortie précipitamment du restaurant sans que personne n'ait pu intervenir vu la rapidité de l'action».
L'avocat d'Edwy Plenel, Maître Pierre-Emmanuel Blard, avait signalé à la mi-mai à l'Agence France-Presse qu'une enquête était ouverte. «Edwy Plenel a été entendu il y a deux semaines. Les autres témoins sont en train d'être entendus».
Concerantn l'affaire visant Luc Besson, un non-lieu en la faveur du réalisateur, que Maïwenn dit ne plus fréquenter «depuis 20 ans», avait été ordonné par la cour d'appel de Paris le 24 mai 2022. La Cour de cassation devrait rendre sa décision le 21 juin, sur les accusation de viol émises par l'actrice Sand Van Roy à l'encontre de Luc Besson.
L'actrice-réalisatrice Maïwenn Le Besco explique, dans le Journal du dimanche de ce 11 juin, les raisons de son agression du cofondateur de Mediapart Edwy Plenel, le 22 février, dans un restaurant parisien.
«On a dit n'importe quoi ces derniers temps à mon sujet.» C'est par cette phrase que débute l'entretien de la cinéaste Maïwenn Le Besco au Journal du dimanche, ce 11 juin. Le mois dernier, elle avait reconnu publiquement, dans l'émission Quotidien sur TMC, avoir agressé le journaliste et cofondateur du média en ligne Mediapart Edwy Plenel, le 22 février. Elle avait assuré qu'elle s'en expliquerait après la sortie de son film, Jeanne Du Barry.
«Je leur reproche ce qu'ils m'ont fait à moi»
Maïwenn, qui signe ses films de son seul prénom, sort donc du silence. Elle évoque une publication par Mediapart de son «audition» dans l'affaire Luc Besson, pour laquelle le père de sa fille est accusé, à tort selon lui, de viol par une actrice.
«Je ne reproche pas à Mediapart les enquêtes qu'ils ont menées concernant Luc Besson, je leur reproche ce qu'ils m'ont fait à moi», déclare Maïwenn. Elle aurait ainsi rencontré une journaliste de Mediapart fin 2018 concernant l'enquête sur Luc Besson. Elle avait dit à la journaliste ne pas souhaiter «prendre la parole».
«Cataclysme»
Sauf que Mediapart a publié, début 2021, «un article avec des bouts de son audition» faite en juin 2020 devant la police judiciaire. Maïwenn décrit alors «un cataclysme. J'ai ressenti un viol moral. Si rien ne justifie que l'on s'en prenne à un journaliste, rien ne justifie que l'on viole l'intimité d'une femme», ajoute la réalisatrice. La cinéaste accuse le président et directeur de publication de Mediapart de se «servir de Metoo comme d'un bouclier».
Edwy Plenel avait porté plainte contre Maïwenn pour violences. Alors qu'il dînait avec un avocat dans un restaurant du 12e arrondissement de Paris, il relate qu'«une femme, précédemment assise, seule, à une autre table, a surgi et dans un laps de temps très court (l') a saisi par les cheveux avec violence, lui renversant la tête en arrière et esquissant un crachat sur son visage». Le personnel du restaurant avait identifié la femme comme étant Maïwenn Le Besco. Cette dernière était «sortie précipitamment du restaurant sans que personne n'ait pu intervenir vu la rapidité de l'action».
L'avocat d'Edwy Plenel, Maître Pierre-Emmanuel Blard, avait signalé à la mi-mai à l'Agence France-Presse qu'une enquête était ouverte. «Edwy Plenel a été entendu il y a deux semaines. Les autres témoins sont en train d'être entendus».
Concerantn l'affaire visant Luc Besson, un non-lieu en la faveur du réalisateur, que Maïwenn dit ne plus fréquenter «depuis 20 ans», avait été ordonné par la cour d'appel de Paris le 24 mai 2022. La Cour de cassation devrait rendre sa décision le 21 juin, sur les accusation de viol émises par l'actrice Sand Van Roy à l'encontre de Luc Besson.
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