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Championnat des bagadoù : Cap Caval retrouve son titre de champion au Festival Interceltique de Lorient - Le Télégramme

Et pourtant, ça se présentait mal avec la météo. La pluie s’est arrêtée à quelques minutes du coup d’envoi de cette deuxième manche du championnat national des bagadoù de première catégorie, ce samedi 5 août au stade du Moustoir. Seize bagadoù pour un titre de champion et un hors compétition.

Un concours marathon de six heures qui, pour une fois, a tenu les délais de l’ordre de passage. Rien à dire sur le niveau excellent des concurrents. On voit bien que depuis des années, le travail effectué a fait monter la qualité musicale de ces formations traditionnelles. Que des suites de qualité, précises techniquement, bien construites, et qui enflamment le public.

Les ténors du concours, qui constituent presque à chaque fois le quintet de tête, ont livré des performances exceptionnelles mais souvent conventionnelles.

Comme d’habitude (presque) toujours les mêmes sur le podium. Champion : Cap Caval, devant Kemper, 2e et Locoal-Mendon sur la troisième marche. Finalement, ceux qui s’échangent les places chaque année.

Les Quimpérois, tenants du titre 2022, laissent la place à leur rival de toujours. Bon, on ne va pas se mentir : Kemper, ça envoie du gros, c’est en place. C’est un rouleau compresseur. Belle entrée et super cohésion. Mais finalement décevant quand on repense à la prestation du bagad de Vannes. Cap Caval. C’est la grosse machine. Ça tape fort, c’est en place comme une armée de militaires marchant au pas. Y’a rien qui dépasse. De beaux unissons, les steels-drums relancent la danse comme il faut. Locoal-Mendon, classique et efficace. Briec (deuxième en 2022), un show à l’américaine. Auray qui s’en sort malgré le remplacement à la dernière minute de leur leader, Moulin vert, rond et en place. Et Lorient qui consolide sa proposition musicale à la 9e place…

Les belles surprises

Mais finalement, rien de nouveau sous le soleil. Les concours se suivent et se ressemblent. Même si cette année, un trublion bouscule les idées reçues : le bagad de Vannes. Les Vannetais de Melinerion se sont lancés dans d’audacieux choix esthétiques qui sont venus un peu briser les codes des suites de concours qu’on a l’habitude d’entendre. Une proposition étonnante et un contraste saisissant avec la suite très sage de leur concours de printemps. Et là, explosion à Lorient. Vannes, c’est une révolution technique qui pourrait changer la donne pour les prochains concours. Le jury valide du bout des lèvres en leur octroyant la 5e place.

Pour les relégables, comprenez la fin de tableau, ça a été la bagarre : ils ont tous très bien joué. Avec une pression d’autant plus forte qu’il y a en trois à descendre cette année : Penhars, Plougastel et Beuzec.

Et l’audace dans tout ça ?

Les milieux de terrain comme Cesson-Sévigné et Concarneau s’en sortent plutôt pas mal. Ils ont réussi à coller aux basques des leaders grâce à quelques jolies surprises musicales.

Et l’audace dans tout ça ? Les seuls à relever vraiment le défi (oui, oui, on se répète un peu), c’est Vannes. Dans un paysage de redites musicales, ils se révèlent enfin comme les nouveaux acteurs de la création de musique de bagad.

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Et pourtant, ça se présentait mal avec la météo. La pluie s’est arrêtée à quelques minutes du coup d’envoi de cette deuxième manche du championnat national des bagadoù de première catégorie, ce samedi 5 août au stade du Moustoir. Seize bagadoù pour un titre de champion et un hors compétition.

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Les Quimpérois, tenants du titre 2022, laissent la place à leur rival de toujours. Bon, on ne va pas se mentir : Kemper, ça envoie du gros, c’est en place. C’est un rouleau compresseur. Belle entrée et super cohésion. Mais finalement décevant quand on repense à la prestation du bagad de Vannes. Cap Caval. C’est la grosse machine. Ça tape fort, c’est en place comme une armée de militaires marchant au pas. Y’a rien qui dépasse. De beaux unissons, les steels-drums relancent la danse comme il faut. Locoal-Mendon, classique et efficace. Briec (deuxième en 2022), un show à l’américaine. Auray qui s’en sort malgré le remplacement à la dernière minute de leur leader, Moulin vert, rond et en place. Et Lorient qui consolide sa proposition musicale à la 9e place…

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Mais finalement, rien de nouveau sous le soleil. Les concours se suivent et se ressemblent. Même si cette année, un trublion bouscule les idées reçues : le bagad de Vannes. Les Vannetais de Melinerion se sont lancés dans d’audacieux choix esthétiques qui sont venus un peu briser les codes des suites de concours qu’on a l’habitude d’entendre. Une proposition étonnante et un contraste saisissant avec la suite très sage de leur concours de printemps. Et là, explosion à Lorient. Vannes, c’est une révolution technique qui pourrait changer la donne pour les prochains concours. Le jury valide du bout des lèvres en leur octroyant la 5e place.

Pour les relégables, comprenez la fin de tableau, ça a été la bagarre : ils ont tous très bien joué. Avec une pression d’autant plus forte qu’il y a en trois à descendre cette année : Penhars, Plougastel et Beuzec.

Et l’audace dans tout ça ?

Les milieux de terrain comme Cesson-Sévigné et Concarneau s’en sortent plutôt pas mal. Ils ont réussi à coller aux basques des leaders grâce à quelques jolies surprises musicales.

Et l’audace dans tout ça ? Les seuls à relever vraiment le défi (oui, oui, on se répète un peu), c’est Vannes. Dans un paysage de redites musicales, ils se révèlent enfin comme les nouveaux acteurs de la création de musique de bagad.

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