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Filles du feu : faut-il regarder la série événement avec Zoé Adjani, Bruno Debrandt et Guillaume de Tonquédec diffusée ce lundi 28 août ? Notre avis - Télé-Loisirs

Après avoir fait voyager ses téléspectateurs dans les îles avec Meurtres au paradis lundi dernier, France 2 les invite ce 28 août à voyager, à partir de 21h10, au Pays Basque du 17ème siècle. La chaîne lance en effet sa nouvelle série, Filles du feu. Un des grands événements de cette rentrée 2023...

Filles du feu : que raconte la série avec Lizzie Brocheré, Zoé Adjani et Anabel Lopez ?

Au Pays basque, au début du XVIIe siècle, Gratianne (Ángela Molina), issue d'une longue lignée d'avorteuses-guérisseuses, a trois filles très différentes les unes des autres. Mère de famille, Jeannette (Anabel Lopez) souhaite mener une vie paisible, calme et, surtout, loin des croyances familiales. Veuve, l'indépendante Catherine (Lizzie Brocheré) dirige une fructueuse affaire de pêche. Morguy (Zoé Adjani, la nièce d'Isabelle Adjani), la petite dernière, innocente et naïve, est dénuée de tout cynisme et de toute appréhension. Très touchante, elle est cependant plus vulnérable. Leur vie va être bouleversée par l'arrivée du sinistre juge de Lancre (Bruno Debrandt), expert en démonologie, envoyé par le Roi suite à une requête du seigneur local, Tristan d'Urtubie (Guillaume de Tonquédec), afin d'y mener une chasse aux sorcières...

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Filles du feu : faut-il regarder la série avec Michèle Laroque, Bruno Debrandt et Guillaume de Tonquédec ?

"Librement inspiré de faits réels survenus en 1609 au Pays basque", tels sont les premiers mots apparaissant à l'écran. Au fil des six épisodes, ce message fait rétrospectivement froid dans le dos tant les événements dépeints dans cette âpre et intrigante minisérie dépassent tout entendement, tant l'horreur de cette chasse aux sorcières se révèle proprement inconcevable. Et pourtant, le sinistre Pierre de Lancre a bel et bien existé. Envoyé par le roi Henri IV au Pays basque, cet ambitieux juge bordelais, "expert" en démonologie, fut directement responsable de la mort de 70 à 200 femmes, selon les sources, et compila ses "découvertes" dans un livre, Tableau de l'inconstance des mauvais anges et démons. Le succès de cet ouvrage bien peu scientifique façonna pendant des siècles notre vision des "sorcières".

Ingénieusement, Filles du feu fait très vite tomber le mythe populaire et folklorique des "sorcières". Écrite avec autant de douceur que de rage par Giulia Volli et Maïté Sonnet, cette minisérie s'attache en effet à les dévoiler pour ce qu'elles étaient vraiment : des femmes aidant médicalement leurs semblables, des esprits indépendants se heurtant aux diktats rigides et patriarcaux de l'époque, des victimes de la lâcheté, de la bassesse et de la peur des hommes. En montrant l'horreur injuste et absolue vécue par ces femmes, en leur donnant fièrement des visages, cette formidable série en costumes les réhabilite et se révèle au passage profondément intemporelle, et donc moderne.

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Ne ratez donc pas ces brillantes Filles du feu, ce lundi 28 août sur France 2 !

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Après avoir fait voyager ses téléspectateurs dans les îles avec Meurtres au paradis lundi dernier, France 2 les invite ce 28 août à voyager, à partir de 21h10, au Pays Basque du 17ème siècle. La chaîne lance en effet sa nouvelle série, Filles du feu. Un des grands événements de cette rentrée 2023...

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Au Pays basque, au début du XVIIe siècle, Gratianne (Ángela Molina), issue d'une longue lignée d'avorteuses-guérisseuses, a trois filles très différentes les unes des autres. Mère de famille, Jeannette (Anabel Lopez) souhaite mener une vie paisible, calme et, surtout, loin des croyances familiales. Veuve, l'indépendante Catherine (Lizzie Brocheré) dirige une fructueuse affaire de pêche. Morguy (Zoé Adjani, la nièce d'Isabelle Adjani), la petite dernière, innocente et naïve, est dénuée de tout cynisme et de toute appréhension. Très touchante, elle est cependant plus vulnérable. Leur vie va être bouleversée par l'arrivée du sinistre juge de Lancre (Bruno Debrandt), expert en démonologie, envoyé par le Roi suite à une requête du seigneur local, Tristan d'Urtubie (Guillaume de Tonquédec), afin d'y mener une chasse aux sorcières...

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"Librement inspiré de faits réels survenus en 1609 au Pays basque", tels sont les premiers mots apparaissant à l'écran. Au fil des six épisodes, ce message fait rétrospectivement froid dans le dos tant les événements dépeints dans cette âpre et intrigante minisérie dépassent tout entendement, tant l'horreur de cette chasse aux sorcières se révèle proprement inconcevable. Et pourtant, le sinistre Pierre de Lancre a bel et bien existé. Envoyé par le roi Henri IV au Pays basque, cet ambitieux juge bordelais, "expert" en démonologie, fut directement responsable de la mort de 70 à 200 femmes, selon les sources, et compila ses "découvertes" dans un livre, Tableau de l'inconstance des mauvais anges et démons. Le succès de cet ouvrage bien peu scientifique façonna pendant des siècles notre vision des "sorcières".

Ingénieusement, Filles du feu fait très vite tomber le mythe populaire et folklorique des "sorcières". Écrite avec autant de douceur que de rage par Giulia Volli et Maïté Sonnet, cette minisérie s'attache en effet à les dévoiler pour ce qu'elles étaient vraiment : des femmes aidant médicalement leurs semblables, des esprits indépendants se heurtant aux diktats rigides et patriarcaux de l'époque, des victimes de la lâcheté, de la bassesse et de la peur des hommes. En montrant l'horreur injuste et absolue vécue par ces femmes, en leur donnant fièrement des visages, cette formidable série en costumes les réhabilite et se révèle au passage profondément intemporelle, et donc moderne.

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