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Jango Edwards, le maître des clowns américain, est mort à Barcelone - Le Monde

Le clown et humoriste américain Jango Edwards (au centre) pose avec ses fils Mickey (à gauche) et DJ Turne, le 29 janvier 2016 à Forges-les-Eaux, en France.

Le clown et humoriste américain Jango Edwards est mort vendredi 4 août à Barcelone, des suites d’un cancer à l’âge de 73 ans, selon son attachée de presse française. « Jango Edwards entraîne chacun de ses spectacles dans un énorme délire, revisite le burlesque avec une énergie incroyable », écrivait Le Monde en 1987. Celui qui a modernisé l’art du clown est aussi connu pour ses interventions déjantées dans l’émission culte de la chaîne française Canal+ « Nulle part ailleurs », aux côtés d’Antoine de Caunes.

Né en 1950 à Détroit, Stanley Ted Edwards découvre le clown dans les années 1970. Il commence à se produire en Europe et connaît un triomphe en France, où il a tenu l’affiche du Splendid neuf mois durant, entre 1987 et 1988.

« Il continuera à illuminer la vie des âmes qui l’accompagnent »

Le maître des clowns est aussi le fondateur du mouvement du « nouveau clown », et a créé en 2009 un institut consacré à cette pratique à Barcelone, où il vivait depuis quelques années avec sa femme, Cristi Garbo. Le maire de la ville catalane Jaume Collboni lui a rendu hommage samedi sur X (anciennement Twitter), saluant « le maître des clowns et ce Barcelonais de cœur ». « Je suis sûr qu’il continuera à illuminer la vie des âmes qui l’accompagnent », a-t-il ajouté.

Jango Edwards s’est aussi produit sur la scène du café-théâtre le Splendid Saint-Martin, à Paris, en 1987. Le Monde écrivait encore à son sujet qu’il était celui qui « promenait sur les cinq continents ses propres spectacles en provoquant à chaque fois le même étonnement devant la densité, la finesse, la vivacité de son art ». « Rien ne paraît étranger à Edwards : le mime, la commedia dell’arte, le cirque et le rock. Clown génial, il emprunte à Walter Mitty le goût de composer, avec une rapidité vertigineuse, d’invraisemblables silhouettes. »

Jango Edwards venait de terminer l’écriture d’un livre intitulé La Bible du clown, selon son attachée de presse, Claire Gontaud.

Le Monde avec AFP

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Le clown et humoriste américain Jango Edwards (au centre) pose avec ses fils Mickey (à gauche) et DJ Turne, le 29 janvier 2016 à Forges-les-Eaux, en France.

Le clown et humoriste américain Jango Edwards est mort vendredi 4 août à Barcelone, des suites d’un cancer à l’âge de 73 ans, selon son attachée de presse française. « Jango Edwards entraîne chacun de ses spectacles dans un énorme délire, revisite le burlesque avec une énergie incroyable », écrivait Le Monde en 1987. Celui qui a modernisé l’art du clown est aussi connu pour ses interventions déjantées dans l’émission culte de la chaîne française Canal+ « Nulle part ailleurs », aux côtés d’Antoine de Caunes.

Né en 1950 à Détroit, Stanley Ted Edwards découvre le clown dans les années 1970. Il commence à se produire en Europe et connaît un triomphe en France, où il a tenu l’affiche du Splendid neuf mois durant, entre 1987 et 1988.

« Il continuera à illuminer la vie des âmes qui l’accompagnent »

Le maître des clowns est aussi le fondateur du mouvement du « nouveau clown », et a créé en 2009 un institut consacré à cette pratique à Barcelone, où il vivait depuis quelques années avec sa femme, Cristi Garbo. Le maire de la ville catalane Jaume Collboni lui a rendu hommage samedi sur X (anciennement Twitter), saluant « le maître des clowns et ce Barcelonais de cœur ». « Je suis sûr qu’il continuera à illuminer la vie des âmes qui l’accompagnent », a-t-il ajouté.

Jango Edwards s’est aussi produit sur la scène du café-théâtre le Splendid Saint-Martin, à Paris, en 1987. Le Monde écrivait encore à son sujet qu’il était celui qui « promenait sur les cinq continents ses propres spectacles en provoquant à chaque fois le même étonnement devant la densité, la finesse, la vivacité de son art ». « Rien ne paraît étranger à Edwards : le mime, la commedia dell’arte, le cirque et le rock. Clown génial, il emprunte à Walter Mitty le goût de composer, avec une rapidité vertigineuse, d’invraisemblables silhouettes. »

Jango Edwards venait de terminer l’écriture d’un livre intitulé La Bible du clown, selon son attachée de presse, Claire Gontaud.

Le Monde avec AFP

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