Avec Marie-Amélie Marchal
Antoine Valentinelli, dit Lomepal, est accusé de viol. Le rappeur de 31 ans, originaire du 13e arrondissement de Paris, est au cœur d’une enquête pour des faits survenus en 2017 à l’étranger, a appris actu Paris auprès du parquet.
À lire aussi
Des investigations en cours
Depuis quelques temps, les réseaux sociaux bruissaient de témoignages. « Le parquet de Paris a confié une enquête en préliminaire du chef de viol au 3e DPJ après une plainte déposée en 2020 pour des faits survenus en 2017 à l’étranger », indique le ministère public à actu Paris.
Selon ce dernier, « les investigations se poursuivent actuellement » pour faire la lumière sur les éléments reprochés à l’artiste.
En juillet dernier, Jenna Boulmedaïs, rédactrice en chef du média Joly Môme écrivait sur son compte Instagram : « Cela fait maintenant deux ans que j’entends, dans le milieu de la musique, des témoignages de femmes ayant subi les gestes déplacés et non désirés d’Antoine Lomepal », se faisant le porte-voix des victimes présumées.
« Des histoires délirantes », se défend Lomepal
Sur son compte Instagram, le rappeur, actuellement en pleine tournée, qui doit se produire les 4,5 et 6 décembre 2023 à l’Accor Arena, a répondu aux accusations de viol. « Depuis trois ans, j’entends les histoires les plus folles et les plus fausses sur moi », commence-t-il en préambule, détaillant ensuite les premières années de sa carrière, émaillées « de nombreuses relations. Des rencontres de fin de soirée, où on fait l’amour sans se connaître, des relations d’un soir. Et pour moi comme pour tout le monde, il peut y avoir des incompréhensions, des perceptions différentes. »
Déclarant avoir appris par la presse la plainte déposée à son encontre, Lomepal explique avoir « entendu des bribes de ce récit au fil des années, en même temps qu’enflaient les rumeurs » sur son compte.
« Je répondrai à la justice lorsqu’elle m’interrogera, je suis serein, je sais que la vérité sera faite et ce que je peux vous dire aujourd’hui avec certitude est simple : est-ce que j’ai forcé qui que ce soit à faire quoi que ce soit ? Non. Est-ce qu’il y a eu des choses illégales ? Non. Et je ne le laisserai jamais dire », se défend-il, qualifiant de « délirantes » les histoires sur son compte courant dans l’industrie musicale.
« On payerait des femmes, on ferait passer des accords de silence, j’en passe. (…) Tout cela est absurde et faux« , martèle l’artiste, ajoutant : « je décide de mettre moi-même le contenu de ces mensonges sur la place publique, parce que je sais ce que j’ai fait et ce que n’ai pas fait. Je sais que je n’ai rien à cacher, et aucune raison de me cacher ».
Plus d’informations à suivre sur actu Paris.
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Antoine Valentinelli, dit Lomepal, est accusé de viol. Le rappeur de 31 ans, originaire du 13e arrondissement de Paris, est au cœur d’une enquête pour des faits survenus en 2017 à l’étranger, a appris actu Paris auprès du parquet.
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Des investigations en cours
Depuis quelques temps, les réseaux sociaux bruissaient de témoignages. « Le parquet de Paris a confié une enquête en préliminaire du chef de viol au 3e DPJ après une plainte déposée en 2020 pour des faits survenus en 2017 à l’étranger », indique le ministère public à actu Paris.
Selon ce dernier, « les investigations se poursuivent actuellement » pour faire la lumière sur les éléments reprochés à l’artiste.
En juillet dernier, Jenna Boulmedaïs, rédactrice en chef du média Joly Môme écrivait sur son compte Instagram : « Cela fait maintenant deux ans que j’entends, dans le milieu de la musique, des témoignages de femmes ayant subi les gestes déplacés et non désirés d’Antoine Lomepal », se faisant le porte-voix des victimes présumées.
« Des histoires délirantes », se défend Lomepal
Sur son compte Instagram, le rappeur, actuellement en pleine tournée, qui doit se produire les 4,5 et 6 décembre 2023 à l’Accor Arena, a répondu aux accusations de viol. « Depuis trois ans, j’entends les histoires les plus folles et les plus fausses sur moi », commence-t-il en préambule, détaillant ensuite les premières années de sa carrière, émaillées « de nombreuses relations. Des rencontres de fin de soirée, où on fait l’amour sans se connaître, des relations d’un soir. Et pour moi comme pour tout le monde, il peut y avoir des incompréhensions, des perceptions différentes. »
Déclarant avoir appris par la presse la plainte déposée à son encontre, Lomepal explique avoir « entendu des bribes de ce récit au fil des années, en même temps qu’enflaient les rumeurs » sur son compte.
« Je répondrai à la justice lorsqu’elle m’interrogera, je suis serein, je sais que la vérité sera faite et ce que je peux vous dire aujourd’hui avec certitude est simple : est-ce que j’ai forcé qui que ce soit à faire quoi que ce soit ? Non. Est-ce qu’il y a eu des choses illégales ? Non. Et je ne le laisserai jamais dire », se défend-il, qualifiant de « délirantes » les histoires sur son compte courant dans l’industrie musicale.
« On payerait des femmes, on ferait passer des accords de silence, j’en passe. (…) Tout cela est absurde et faux« , martèle l’artiste, ajoutant : « je décide de mettre moi-même le contenu de ces mensonges sur la place publique, parce que je sais ce que j’ai fait et ce que n’ai pas fait. Je sais que je n’ai rien à cacher, et aucune raison de me cacher ».
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