Avec son quatrième roman, Jean-Baptiste Andrea a remporté le prix Goncourt 2023 au 14e tour du plus prestigieux des prix littéraires en France. « Veiller sur elle » (éditions L'Iconoclaste) est une réflexion sur l’art et l’amitié à travers une plongée dans l’Italie de l’entre-deux-guerres, aux côtés de Michelangelo Vitaliani, « Mimo », un sculpteur de génie.
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3 mn
Dans cette fresque romanesque de 590 pages, Jean-Baptiste Andrea partage avec nous la vie tumultueuse d’un artiste, né nain en France. Michelangelo Vitaliani, « Mimo », est le fils d’un sculpteur décédé pendant la Première Guerre mondiale, et envoyé par sa mère en Italie, sur le plateau de Pietra d’Alba, chez un oncle. Ce dernier, un sculpteur sans talent, exploite « Mimo » sans pitié. À cause de ses grandes capacités artistiques, Mimo se retrouve en charge de la rénovationr du château de la famille Orsini qui règne sur la région. Il y croise Viola, la fille unique de la famille régnante. Pour les deux enfants que tout sépare, c'est une rencontre décisive, existentielle. Un amour pur et inconditionnel prend naissance, en plein contraste avec la situation politique du pays, entre la montée du fascisme et l’arrivée au pouvoir de Mussolini.
Le mystère de la Pietà Vitaliani
« Le romanesque est l’ambition de ce livre », a avoué Jean-Baptiste Andrea lors de son passage dans l’émission Vous m’en direz des nouvelles. Les épreuves seront nombreuses pour Michelangelo Vitaliani et Viola Orsini pour résister aux appels de cette période sombre de l’histoire de l’Italie. Mutuellement, ils s’encouragent à déchiffrer le pouvoir fasciste et à faire rebondir la grandeur de l’âme humaine, malgré le monde qui va mal. Mimo se voit investi dans la plus grande œuvre de sa vie, sa mission ultime : « veiller sur elle », c’est-à-dire faire attention sur cette sculpture mystérieuse que le Vatican préfère cacher à cause de son impact imprévisible sur les spectateurs, avec des malaises, des propriétés mystérieuses voire maléfiques… C’est ainsi que Mimo se retrouve chez des frères pendant quarante ans, dans un lieu de reclus, une abbaye du Piémont, entouré du mystère de la Pietà Vitaliani sculptée jadis par lui-même.
De « Dead End » à « Veiller sur elle »
Né le 4 avril 1971 à Saint-Germain-en-Laye, dans une famille mêlant des origines italiennes, grecques, baléares et pied-noir d'Algérie, Jean-Baptiste Andrea grandit à Cannes, sur la Côte d’Azur, avant d’être diplômé de l’Institut d’études politiques de Paris. Longtemps scénariste et réalisateur pour des films en anglais, dont Dead End en 2003, Andrea publie son premier roman en 2017. Ma reine remporte le Prix du premier roman et le prix Femina des lycéens. Des diables et des saints, son troisième roman, reçoit en 2021 le Grand prix RTL-Lire et le prix Ouest-France/Étonnants Voyageurs. Avec son quatrième roman, Veiller sur elle, dont déjà plus de 50 000 exemplaires ont été vendus, l’écrivain tire donc son épingle du jeu de cette rentrée littéraire forte de 321 titres français. Et avec le bandeau rouge « Prix Goncourt », les chiffres de vente de Veiller sur elle devraient être multipliés par dix.
À lire aussi«Veiller sur elle» de Jean-Baptiste Andrea, un destin gravé dans le marbre
Avec son quatrième roman, Jean-Baptiste Andrea a remporté le prix Goncourt 2023 au 14e tour du plus prestigieux des prix littéraires en France. « Veiller sur elle » (éditions L'Iconoclaste) est une réflexion sur l’art et l’amitié à travers une plongée dans l’Italie de l’entre-deux-guerres, aux côtés de Michelangelo Vitaliani, « Mimo », un sculpteur de génie.
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Dans cette fresque romanesque de 590 pages, Jean-Baptiste Andrea partage avec nous la vie tumultueuse d’un artiste, né nain en France. Michelangelo Vitaliani, « Mimo », est le fils d’un sculpteur décédé pendant la Première Guerre mondiale, et envoyé par sa mère en Italie, sur le plateau de Pietra d’Alba, chez un oncle. Ce dernier, un sculpteur sans talent, exploite « Mimo » sans pitié. À cause de ses grandes capacités artistiques, Mimo se retrouve en charge de la rénovationr du château de la famille Orsini qui règne sur la région. Il y croise Viola, la fille unique de la famille régnante. Pour les deux enfants que tout sépare, c'est une rencontre décisive, existentielle. Un amour pur et inconditionnel prend naissance, en plein contraste avec la situation politique du pays, entre la montée du fascisme et l’arrivée au pouvoir de Mussolini.
Le mystère de la Pietà Vitaliani
« Le romanesque est l’ambition de ce livre », a avoué Jean-Baptiste Andrea lors de son passage dans l’émission Vous m’en direz des nouvelles. Les épreuves seront nombreuses pour Michelangelo Vitaliani et Viola Orsini pour résister aux appels de cette période sombre de l’histoire de l’Italie. Mutuellement, ils s’encouragent à déchiffrer le pouvoir fasciste et à faire rebondir la grandeur de l’âme humaine, malgré le monde qui va mal. Mimo se voit investi dans la plus grande œuvre de sa vie, sa mission ultime : « veiller sur elle », c’est-à-dire faire attention sur cette sculpture mystérieuse que le Vatican préfère cacher à cause de son impact imprévisible sur les spectateurs, avec des malaises, des propriétés mystérieuses voire maléfiques… C’est ainsi que Mimo se retrouve chez des frères pendant quarante ans, dans un lieu de reclus, une abbaye du Piémont, entouré du mystère de la Pietà Vitaliani sculptée jadis par lui-même.
De « Dead End » à « Veiller sur elle »
Né le 4 avril 1971 à Saint-Germain-en-Laye, dans une famille mêlant des origines italiennes, grecques, baléares et pied-noir d'Algérie, Jean-Baptiste Andrea grandit à Cannes, sur la Côte d’Azur, avant d’être diplômé de l’Institut d’études politiques de Paris. Longtemps scénariste et réalisateur pour des films en anglais, dont Dead End en 2003, Andrea publie son premier roman en 2017. Ma reine remporte le Prix du premier roman et le prix Femina des lycéens. Des diables et des saints, son troisième roman, reçoit en 2021 le Grand prix RTL-Lire et le prix Ouest-France/Étonnants Voyageurs. Avec son quatrième roman, Veiller sur elle, dont déjà plus de 50 000 exemplaires ont été vendus, l’écrivain tire donc son épingle du jeu de cette rentrée littéraire forte de 321 titres français. Et avec le bandeau rouge « Prix Goncourt », les chiffres de vente de Veiller sur elle devraient être multipliés par dix.
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