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Propos obscènes de Gérard Depardieu : Tristane Banon, accusatrice de DSK, enfonce le clou contre Yann Moix - Closer France

Des images qui ont fait le tour du web… Jeudi 7 décembre 2023, France 2 a diffusé un numéro de Complément d'enquête consacré à Gérard Depardieu. Dans celui-ci, les téléspectateurs avaient découvert des images du film de Yann Moix, tourné en 2018, où l’on pouvait entendre l’acteur tenir des propos immondes. Mardi 12 décembre 2023, la romancière et essayiste Tristane Banon était invitée sur le plateau de C à vous, sur France 5, afin de revenir sur la polémique. "Je comprends bien que le seul moyen de le défendre c’est d’expliquer que c’est une époque, que le monde a évolué et que Gérard Depardieu vient de l’ancien monde. Je ne connais pas de monde où on sexualise une gamine de 10 ans sur son cheval. Où on parle, pardon, ce sont les propos qu’il utilise, de 'sa moule' et de 'sa jouissance'", a-t-elle lâché.

Selon l’accusatrice de Dominique Strauss-Kahn, ces images ne devraient pas exister, car le monde a changé. "Je pense qu’aujourd’hui, le même tournage, même si c’est une équipe réduite, ils sont en Corée du Nord, effectivement il n’y a pas 35 personnes derrière la caméra… Je pense qu’il y aurait au bout d’une minute même pas, quelqu’un qui dirait : 'Non c’est pas possible, alors Gérard, tu vas prendre l’air, tu vas te reposer deux minutes parce que ce que tu dis là, on ne peut pas le garder et on va s’arrêter tout de suite'. Ne serait-ce parce que quelqu’un aurait eu peur le lendemain matin que ce soit en Une des journaux", a-t-elle estimé, avant d’ajouter : "Là, il n’y a même pas à invoquer la présomption d’innocence. Il dit lui-même, à minima, l’ogre qu’il est et le monstre qu’il est. Ce qui ne dit rien du fait qu’il soit ou pas possiblement un violeur, mais en tout cas qui dit qu’il y a un problème sur un tournage. On voit bien que ce n’est pas normal, mais il ya des gens qui permettent ça tout autour".

Tristane Banon : "Je pense que Me Too a changé ça"

Tout du long du reportage, on peut voir Yann Moix aux côtés de l’acteur. Notant que celui-ci ne tient pas la caméra, Tristane Banon a lâché : "À minima il y a Yann Moix, un cadreur, j’imagine qu’il y a au moins un preneur de son… Je vois que la traductrice est très gênée.  Je pense qu’aujourd’hui, elle se contenterait pas d’être gênée en 2023, je pense qu’elle interromprait et dirait qu’elle ne veut pas participer à ça. Je pense qu’aujourd’hui, ces systèmes qui ne disaient rien, qui laissaient faire, qui ont existé autour de Dominique Strauss-Kahn à mon époque, qui existent autour de tant d’hommes… Je pense qu’aujourd’hui ça n’existe plus. Je pense que Me Too a changé ça". Enfin, la roncière a ajouté : "Je sais que je n’ai pas rencontré une seule personne depuis jeudi qui ne me dit pas qu’il est gêné de la situation dans laquelle il se trouve. Pas une personne ! Plus ou moins féministe, plus ou moins violent sur ce qui a été dit (…) C’est vrai qu’il y a une espèce de télé-réalité de l’horreur qui commence à poser problème (…) Ça raconte des horreurs et ça fait de la télévision à grand spectacle à une heure de grande écoute".

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Des images qui ont fait le tour du web… Jeudi 7 décembre 2023, France 2 a diffusé un numéro de Complément d'enquête consacré à Gérard Depardieu. Dans celui-ci, les téléspectateurs avaient découvert des images du film de Yann Moix, tourné en 2018, où l’on pouvait entendre l’acteur tenir des propos immondes. Mardi 12 décembre 2023, la romancière et essayiste Tristane Banon était invitée sur le plateau de C à vous, sur France 5, afin de revenir sur la polémique. "Je comprends bien que le seul moyen de le défendre c’est d’expliquer que c’est une époque, que le monde a évolué et que Gérard Depardieu vient de l’ancien monde. Je ne connais pas de monde où on sexualise une gamine de 10 ans sur son cheval. Où on parle, pardon, ce sont les propos qu’il utilise, de 'sa moule' et de 'sa jouissance'", a-t-elle lâché.

Selon l’accusatrice de Dominique Strauss-Kahn, ces images ne devraient pas exister, car le monde a changé. "Je pense qu’aujourd’hui, le même tournage, même si c’est une équipe réduite, ils sont en Corée du Nord, effectivement il n’y a pas 35 personnes derrière la caméra… Je pense qu’il y aurait au bout d’une minute même pas, quelqu’un qui dirait : 'Non c’est pas possible, alors Gérard, tu vas prendre l’air, tu vas te reposer deux minutes parce que ce que tu dis là, on ne peut pas le garder et on va s’arrêter tout de suite'. Ne serait-ce parce que quelqu’un aurait eu peur le lendemain matin que ce soit en Une des journaux", a-t-elle estimé, avant d’ajouter : "Là, il n’y a même pas à invoquer la présomption d’innocence. Il dit lui-même, à minima, l’ogre qu’il est et le monstre qu’il est. Ce qui ne dit rien du fait qu’il soit ou pas possiblement un violeur, mais en tout cas qui dit qu’il y a un problème sur un tournage. On voit bien que ce n’est pas normal, mais il ya des gens qui permettent ça tout autour".

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Tout du long du reportage, on peut voir Yann Moix aux côtés de l’acteur. Notant que celui-ci ne tient pas la caméra, Tristane Banon a lâché : "À minima il y a Yann Moix, un cadreur, j’imagine qu’il y a au moins un preneur de son… Je vois que la traductrice est très gênée.  Je pense qu’aujourd’hui, elle se contenterait pas d’être gênée en 2023, je pense qu’elle interromprait et dirait qu’elle ne veut pas participer à ça. Je pense qu’aujourd’hui, ces systèmes qui ne disaient rien, qui laissaient faire, qui ont existé autour de Dominique Strauss-Kahn à mon époque, qui existent autour de tant d’hommes… Je pense qu’aujourd’hui ça n’existe plus. Je pense que Me Too a changé ça". Enfin, la roncière a ajouté : "Je sais que je n’ai pas rencontré une seule personne depuis jeudi qui ne me dit pas qu’il est gêné de la situation dans laquelle il se trouve. Pas une personne ! Plus ou moins féministe, plus ou moins violent sur ce qui a été dit (…) C’est vrai qu’il y a une espèce de télé-réalité de l’horreur qui commence à poser problème (…) Ça raconte des horreurs et ça fait de la télévision à grand spectacle à une heure de grande écoute".

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