A l’instar d’une série télévisée brillante qui n’a pas forcément la garantie de recevoir des récompenses, une cérémonie pourtant saluée par la critique n’est pas assurée de réaliser un carton d’audience. La 75e édition des Emmy Awards – équivalents des Oscars pour la télévision américaine – en a fait l’amère expérience, lundi 15 janvier, en enregistrant son niveau historique le plus bas.
Reportée de quatre mois à cause des grèves à Hollywood, cette cérémonie particulière a été suivie par seulement 4,3 millions de téléspectateurs, selon les chiffres provisoires communiqués, mardi, par la chaîne Fox, qui la diffusait. L’édition précédente, en 2022, avait été suivie par 5,9 millions de téléspectateurs sur NBC, soit encore moins que l’édition de 2020, surnommée « PandEmmys » – les stars étaient restées chez elles pour cause de confinement – qui avait attiré 6,1 millions de personnes sur la chaîne ABC. Les Emmy Awards de 2021 avaient, eux, connu un rebond avec 7,1 millions de téléspectateurs sur CBS. Les quatre réseaux alternent les diffusions de l’émission.
La dernière fois que les Emmys Awards ont atteint le cap des 10 millions de téléspectateurs était en 2018 (10,2 millions). En 2000, l’émission attirait 21,8 millions de téléspectateurs, un niveau qu’il est peu probable qu’elle atteigne à nouveau.
L’audience de cette année représente moins de la moitié de celle des Golden Globes sur CBS, une semaine plus tôt, qui rendait hommage à la fois à la télévision et au cinéma, et qui a attiré 9,4 millions de téléspectateurs.
Une soirée pourtant saluée par la critique
Si la cérémonie n’a pas attiré grand monde devant le poste, elle a pourtant offert un beau spectacle, rythmé d’hommages nostalgiques à plusieurs séries – The Sopranos, Ally McBeal, Grey’s Anatomy – qui ont jalonné l’histoire de la télévision américaine.
La soirée, dominée par les séries Succession et The Bear, est ainsi largement saluée par la critique américaine. Le Los Angeles Times estime même qu’il s’agissait des « meilleurs Emmys depuis des années ». Mais cela n’a pas suffi pour résister aux vents contraires qui soufflaient sur cette cérémonie.
Les Emmy Awards se déroulent habituellement en septembre. Mais l’an dernier, la grève des acteurs et scénaristes a paralysé Hollywood pendant six mois, bouleversant leur calendrier. Avec des acteurs interdits de promotion pendant le mouvement social, la cérémonie a été forcée d’opter pour un report en janvier. Un pis-aller loin d’être idéal pour susciter l’intérêt du grand public : les Emmys se sont retrouvés pris en sandwich entre plusieurs grandes dates de récompenses hollywoodiennes, dont les Golden Globes et l’annonce des nominations aux Oscars.
Sans compter qu’à cause du report, ils récompensaient des séries dont les saisons nominées ont souvent débuté il y a dix-huit mois, une éternité dans le monde du divertissement.
Très loin de leur âge d’or, toutes les grandes cérémonies de remises des prix américaines sont confrontées à un certain désintérêt du grand public, notamment des plus jeunes, qui passent plus de temps sur les réseaux sociaux ou les plates-formes de streaming que devant la télévision. Mais dans le monde post-pandémie, les Oscars et les Golden Globes ont vu leurs chiffres d’audience rebondir un peu, contrairement aux Emmy Awards.
A l’instar d’une série télévisée brillante qui n’a pas forcément la garantie de recevoir des récompenses, une cérémonie pourtant saluée par la critique n’est pas assurée de réaliser un carton d’audience. La 75e édition des Emmy Awards – équivalents des Oscars pour la télévision américaine – en a fait l’amère expérience, lundi 15 janvier, en enregistrant son niveau historique le plus bas.
Reportée de quatre mois à cause des grèves à Hollywood, cette cérémonie particulière a été suivie par seulement 4,3 millions de téléspectateurs, selon les chiffres provisoires communiqués, mardi, par la chaîne Fox, qui la diffusait. L’édition précédente, en 2022, avait été suivie par 5,9 millions de téléspectateurs sur NBC, soit encore moins que l’édition de 2020, surnommée « PandEmmys » – les stars étaient restées chez elles pour cause de confinement – qui avait attiré 6,1 millions de personnes sur la chaîne ABC. Les Emmy Awards de 2021 avaient, eux, connu un rebond avec 7,1 millions de téléspectateurs sur CBS. Les quatre réseaux alternent les diffusions de l’émission.
La dernière fois que les Emmys Awards ont atteint le cap des 10 millions de téléspectateurs était en 2018 (10,2 millions). En 2000, l’émission attirait 21,8 millions de téléspectateurs, un niveau qu’il est peu probable qu’elle atteigne à nouveau.
L’audience de cette année représente moins de la moitié de celle des Golden Globes sur CBS, une semaine plus tôt, qui rendait hommage à la fois à la télévision et au cinéma, et qui a attiré 9,4 millions de téléspectateurs.
Une soirée pourtant saluée par la critique
Si la cérémonie n’a pas attiré grand monde devant le poste, elle a pourtant offert un beau spectacle, rythmé d’hommages nostalgiques à plusieurs séries – The Sopranos, Ally McBeal, Grey’s Anatomy – qui ont jalonné l’histoire de la télévision américaine.
La soirée, dominée par les séries Succession et The Bear, est ainsi largement saluée par la critique américaine. Le Los Angeles Times estime même qu’il s’agissait des « meilleurs Emmys depuis des années ». Mais cela n’a pas suffi pour résister aux vents contraires qui soufflaient sur cette cérémonie.
Les Emmy Awards se déroulent habituellement en septembre. Mais l’an dernier, la grève des acteurs et scénaristes a paralysé Hollywood pendant six mois, bouleversant leur calendrier. Avec des acteurs interdits de promotion pendant le mouvement social, la cérémonie a été forcée d’opter pour un report en janvier. Un pis-aller loin d’être idéal pour susciter l’intérêt du grand public : les Emmys se sont retrouvés pris en sandwich entre plusieurs grandes dates de récompenses hollywoodiennes, dont les Golden Globes et l’annonce des nominations aux Oscars.
Sans compter qu’à cause du report, ils récompensaient des séries dont les saisons nominées ont souvent débuté il y a dix-huit mois, une éternité dans le monde du divertissement.
Très loin de leur âge d’or, toutes les grandes cérémonies de remises des prix américaines sont confrontées à un certain désintérêt du grand public, notamment des plus jeunes, qui passent plus de temps sur les réseaux sociaux ou les plates-formes de streaming que devant la télévision. Mais dans le monde post-pandémie, les Oscars et les Golden Globes ont vu leurs chiffres d’audience rebondir un peu, contrairement aux Emmy Awards.
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