Des opposants ont brandi une bannière dans la salle. Ils ont été sortis par les organisateurs ce lundi 1er janvier.
"Pas de fachos à l’opéra". Ce lundi 1er janvier, des spectateurs ont perturbé la représentation gratuite donnée par Beatrice Venezi, une cheffe d’orchestre italienne qualifiée de "néofasciste".
Dans la salle, les opposants ont brandi une bannière "Pas de fachos à l’opéra" avant de se rasseoir. Les quatre spectateurs à l’origine de l’action ont été sortis de la salle, rapportent les organisateurs à BFM Nice Côte d’Azur.
Une première action quelques jours plus tôt
Quelques jours plus tôt, le jeudi 21 décembre, une première mobilisation contre la cheffe d’orchestre italienne proche de l’extrême droite avait réuni une cinquantaine de personnes. Elle n'a pas empêché l'artiste de se produire à Noël et au Nouvel An.
Dès le mois de juillet, une dizaine d’associations et de syndicats se sont élevés contre l’annonce de la venue de Béatrice Venezi. Ils avaient demandé au maire de Nice, Christian Estrosi, d’annuler cette invitation. "Malheureusement, il ne l'a pas fait", déplorait Violène Darmont, représentante de la CGT à Nice, auprès de BFM Nice Côte d’Azur.
Beatrice Venezi est la fille de Gabriele Venezi, ancien dirigeant du parti néofasciste Forza Nuova dans les années 2000. Elle est aussi actuellement conseillère du ministre italien de la Culture, Gennaro Sangiuliano, dans le gouvernement de Giorgia Meloni.
"Elle a des choix politiques d'extrême droite néofasciste qui sont connus. Elle est invitée dans des événements politiques en profitant de son statut culturel. Par cette invitation, la ville de Nice tend la main en quelque sorte au néofascisme italien", affirmait David Nakache, président de l'association Tous citoyens, auprès de BFM Nice Côte d'Azur.
"Séparer l'art de la politique"
À Nice, le directeur de l'opéra, Bertrand Rossi, avait justifié son choix en juillet dernier. "La musique ayant le pouvoir de transcender les clivages et de rassembler les individus autour d'une expérience commune, il est essentiel de séparer l'art de la politique", avait-il expliqué dans une réponse transmise à l'AFP. Beatrice Venezi s'était déjà rendue à l'opéra de Nice pour un concert en 2022.
Des opposants ont brandi une bannière dans la salle. Ils ont été sortis par les organisateurs ce lundi 1er janvier.
"Pas de fachos à l’opéra". Ce lundi 1er janvier, des spectateurs ont perturbé la représentation gratuite donnée par Beatrice Venezi, une cheffe d’orchestre italienne qualifiée de "néofasciste".
Dans la salle, les opposants ont brandi une bannière "Pas de fachos à l’opéra" avant de se rasseoir. Les quatre spectateurs à l’origine de l’action ont été sortis de la salle, rapportent les organisateurs à BFM Nice Côte d’Azur.
Une première action quelques jours plus tôt
Quelques jours plus tôt, le jeudi 21 décembre, une première mobilisation contre la cheffe d’orchestre italienne proche de l’extrême droite avait réuni une cinquantaine de personnes. Elle n'a pas empêché l'artiste de se produire à Noël et au Nouvel An.
Dès le mois de juillet, une dizaine d’associations et de syndicats se sont élevés contre l’annonce de la venue de Béatrice Venezi. Ils avaient demandé au maire de Nice, Christian Estrosi, d’annuler cette invitation. "Malheureusement, il ne l'a pas fait", déplorait Violène Darmont, représentante de la CGT à Nice, auprès de BFM Nice Côte d’Azur.
Beatrice Venezi est la fille de Gabriele Venezi, ancien dirigeant du parti néofasciste Forza Nuova dans les années 2000. Elle est aussi actuellement conseillère du ministre italien de la Culture, Gennaro Sangiuliano, dans le gouvernement de Giorgia Meloni.
"Elle a des choix politiques d'extrême droite néofasciste qui sont connus. Elle est invitée dans des événements politiques en profitant de son statut culturel. Par cette invitation, la ville de Nice tend la main en quelque sorte au néofascisme italien", affirmait David Nakache, président de l'association Tous citoyens, auprès de BFM Nice Côte d'Azur.
"Séparer l'art de la politique"
À Nice, le directeur de l'opéra, Bertrand Rossi, avait justifié son choix en juillet dernier. "La musique ayant le pouvoir de transcender les clivages et de rassembler les individus autour d'une expérience commune, il est essentiel de séparer l'art de la politique", avait-il expliqué dans une réponse transmise à l'AFP. Beatrice Venezi s'était déjà rendue à l'opéra de Nice pour un concert en 2022.
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