L’édition 2024 du festival de séries s’est ouverte vendredi soir sous de bons augures et sous les traits d’esprit de la maîtresse de cérémonie, Daphné Burki.
De nos journalistes à Lille,
À découvrir
Violet, vert et rouge. C’est avec cette palette que Séries Mania a inauguré, ce vendredi soir, sa nouvelle édition. Violet, comme le tapis sur lequel ont défilé les stars. De la distribution de Plus belle la vie à Camélia Jordana en passant par Hippolyte Girardot, Ève Gilles, Miss France 2024 et Rachida Dati. La ministre de la Culture a confié que c’était «sa première fois à Séries Mania». Amatrice de série judiciaire, la locataire de la rue de Valois, pleine de verve, a laissé entendre que les rebondissements des sagas culte House Of Cards et Baron noir «n’étaient rien à côté de ce qui se passait dans la vraie vie politique». Ajoutant que si elle le pouvait, elle «fournirait aux scénaristes des retournements encore plus étonnants».
Vert, comme le spectacle d’ouverture qui rendait hommage au thème de cette édition «l’envers du décor». Un fond vert (meilleur ami des effets spéciaux) avait été installé sur la scène du Nouveau Siècle. Deux danseurs y ont pris place sous la garde de deux collègues vêtus de combinaisons vertes de la tête aux pieds. Un écran, au-dessus, projetait des décors de Game Of Thrones (rituel inévitable), Fondation et du Bazar de la Charité dans lesquels évoluait le duo de danseurs tandis que les deux sbires, invisibles en combinaison verte de la tête aux pieds, les soutenaient dans leurs mouvements. Ultime sensation de lévitation... Un spectacle étrange, même si pas follement pénétrant.
Un futur «imprévisible»
Rouge, comme la tenue de la maîtresse de cérémonie, Daphné Burki, qui superposait une tunique plissée, fendue, à un pantalon rouge. L’animatrice de France Télévisions a régalé, comme à son habitude, l’assistance de ses bons mots. Président de la région Hauts de France, Xavier Bertrand a eu le droit à son estocade en se faisant désigner «meilleur figurant de la présidentielle». «Séries Mania ça commence comme Mad Men et ça finit comme The Walking Dead. Rappelez-vous que le ’happy hour’ commence ici à 15 heures», a-t-elle enchaîné en faisant allusion aux mines de jour en jour plus effondrées des festivaliers.
Le «réarmement démographique» prôné par le gouvernement en a aussi eu pour son grade. «À cause des séries, on fait moins l’amour. Merci Netflix d’exister, sinon j’en serai à mon sixième gamin!». Le sérieux a été de mise quand Daphné Burki a évoqué le combat de Judith Godrèche contre les violences sexistes et sexuelles sur les plateaux: «A toutes les femmes qui prennent la parole, on vous croit».
Rejointe sur scène par la directrice de Séries Mania Laurence Herszberg, sobre dans sa veste blanche, et les membres du jury de la compétition internationale, présidé par Zal Batmanglij. Enthousiaste mais plus sérieux, le scénariste américain de The OA et Meurtre au bout du monde a fait baisser d’un cran la température en prophétisant que «pour la première fois de l’histoire de l’humanité, le futur était devenu complètement imprévisible à cause de l’intelligence artificielle».
Au fil de cette semaine de visionnage, il sera assisté de l’acteur allemand Malick Bauer, Bérénice Bejo qui a fait sensation dans sa combinaison argentée, de la réalisatrice Charlotte Brändström et du rappeur Sofiane Zermani, alias Fianso.
Du trac
Le rouge était aussi la couleur choisie par Jess Hong qui porte la série d’ouverture Le problème à 3 corps, nouvelle série des créateurs de Game Of Thrones. Elle était à Lille comme son partenaire John Bradley, un ancien de la saga culte de HBO. Les deux comédiens, qui incarnent des amis d’Oxford, as de la physique confrontés à une menace extraterrestre, confiaient un certain trac. «Cela fait plus de deux ans et demi que nous travaillons sur cette adaptation des romans de l’écrivain chinois Liu Cixin», rappelait John Bradley. Il ne sait que trop bien ce que c’est de décevoir des fans d’un ouvrage littéraire culte.
À lire aussiLe Problème à trois corps : les créateurs de Game of Thrones en quête de rachat
Mais à en croire les murmures d’approbation et de surprise du public dans la salle au fil de la projection des deux premiers épisodes, prévus sur Netflix le 21 mars, les augures sont plutôt favorables ! C’est désormais 52 séries, issues de 21 territoires qui s’offrent aux festivaliers et aux professionnels de l’audiovisuel pendant une semaine.
L’édition 2024 du festival de séries s’est ouverte vendredi soir sous de bons augures et sous les traits d’esprit de la maîtresse de cérémonie, Daphné Burki.
De nos journalistes à Lille,
À découvrir
Violet, vert et rouge. C’est avec cette palette que Séries Mania a inauguré, ce vendredi soir, sa nouvelle édition. Violet, comme le tapis sur lequel ont défilé les stars. De la distribution de Plus belle la vie à Camélia Jordana en passant par Hippolyte Girardot, Ève Gilles, Miss France 2024 et Rachida Dati. La ministre de la Culture a confié que c’était «sa première fois à Séries Mania». Amatrice de série judiciaire, la locataire de la rue de Valois, pleine de verve, a laissé entendre que les rebondissements des sagas culte House Of Cards et Baron noir «n’étaient rien à côté de ce qui se passait dans la vraie vie politique». Ajoutant que si elle le pouvait, elle «fournirait aux scénaristes des retournements encore plus étonnants».
Vert, comme le spectacle d’ouverture qui rendait hommage au thème de cette édition «l’envers du décor». Un fond vert (meilleur ami des effets spéciaux) avait été installé sur la scène du Nouveau Siècle. Deux danseurs y ont pris place sous la garde de deux collègues vêtus de combinaisons vertes de la tête aux pieds. Un écran, au-dessus, projetait des décors de Game Of Thrones (rituel inévitable), Fondation et du Bazar de la Charité dans lesquels évoluait le duo de danseurs tandis que les deux sbires, invisibles en combinaison verte de la tête aux pieds, les soutenaient dans leurs mouvements. Ultime sensation de lévitation... Un spectacle étrange, même si pas follement pénétrant.
Un futur «imprévisible»
Rouge, comme la tenue de la maîtresse de cérémonie, Daphné Burki, qui superposait une tunique plissée, fendue, à un pantalon rouge. L’animatrice de France Télévisions a régalé, comme à son habitude, l’assistance de ses bons mots. Président de la région Hauts de France, Xavier Bertrand a eu le droit à son estocade en se faisant désigner «meilleur figurant de la présidentielle». «Séries Mania ça commence comme Mad Men et ça finit comme The Walking Dead. Rappelez-vous que le ’happy hour’ commence ici à 15 heures», a-t-elle enchaîné en faisant allusion aux mines de jour en jour plus effondrées des festivaliers.
Le «réarmement démographique» prôné par le gouvernement en a aussi eu pour son grade. «À cause des séries, on fait moins l’amour. Merci Netflix d’exister, sinon j’en serai à mon sixième gamin!». Le sérieux a été de mise quand Daphné Burki a évoqué le combat de Judith Godrèche contre les violences sexistes et sexuelles sur les plateaux: «A toutes les femmes qui prennent la parole, on vous croit».
Rejointe sur scène par la directrice de Séries Mania Laurence Herszberg, sobre dans sa veste blanche, et les membres du jury de la compétition internationale, présidé par Zal Batmanglij. Enthousiaste mais plus sérieux, le scénariste américain de The OA et Meurtre au bout du monde a fait baisser d’un cran la température en prophétisant que «pour la première fois de l’histoire de l’humanité, le futur était devenu complètement imprévisible à cause de l’intelligence artificielle».
Au fil de cette semaine de visionnage, il sera assisté de l’acteur allemand Malick Bauer, Bérénice Bejo qui a fait sensation dans sa combinaison argentée, de la réalisatrice Charlotte Brändström et du rappeur Sofiane Zermani, alias Fianso.
Du trac
Le rouge était aussi la couleur choisie par Jess Hong qui porte la série d’ouverture Le problème à 3 corps, nouvelle série des créateurs de Game Of Thrones. Elle était à Lille comme son partenaire John Bradley, un ancien de la saga culte de HBO. Les deux comédiens, qui incarnent des amis d’Oxford, as de la physique confrontés à une menace extraterrestre, confiaient un certain trac. «Cela fait plus de deux ans et demi que nous travaillons sur cette adaptation des romans de l’écrivain chinois Liu Cixin», rappelait John Bradley. Il ne sait que trop bien ce que c’est de décevoir des fans d’un ouvrage littéraire culte.
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Mais à en croire les murmures d’approbation et de surprise du public dans la salle au fil de la projection des deux premiers épisodes, prévus sur Netflix le 21 mars, les augures sont plutôt favorables ! C’est désormais 52 séries, issues de 21 territoires qui s’offrent aux festivaliers et aux professionnels de l’audiovisuel pendant une semaine.
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