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Mort de Laurent Cantet à 63 ans, cinéaste entre douceur et révolte - Libération

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Le cinéaste, palme d’or 2008 avec «Entre les murs», aura toujours centré son cinéma sur des figures profondément humaines, en quête perpétuelle de leur place dans la société. Il est mort ce jeudi 25 avril.

Palme d’or 2008 pour son film Entre les murs, une première pour un Français après vingt ans d’échecs (depuis Sous le soleil de Satan de Pialat en 1987), le cinéaste Laurent Cantet est mort ce jeudi à l’âge de 63 ans. Il était, par cette récompense suprême lui assurant une notoriété internationale, la figure la plus exposée d’un groupe constitué dès les rangs de l’école de cinéma avec notamment Dominik Moll, Gilles Marchand, Robin Campillo, Vincent Dietschy… «Nous sommes toujours là pour juger le travail des autres lors des étapes cruciales, les lectures de scénario ou les projections de montage. Leur avis est encore celui qui m’intéresse le plus. Nous avons appris à nous décoder. Nous ne sommes pas en rivalité, et ne cherchons pas à nous faire plaisir», expliquait-il encore quand, au côté de la productrice Marie-Ange Lucciani (Anatomie d’une chute), s’est élaboré un nouveau projet de film (casting et repérages en cours entre les chimios). La maladie a gagné sur le désir de film, alors même qu’à chaque final cut il disait ne pas savoir si ce n’était pas le dernier.

Depuis ses tout débuts, Libération a suivi sa carrière et aimé cet état d’esprit : en 1995, à propos du court métrage Tous à la manif, découvert à Clermont-Ferrand, le critique maison

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