RÉCIT - Quatre jours d’enquête ont permis de faire tomber la thèse accidentelle avancée par l’artiste. Kendji Girac a reconnu s’être lui-même tiré dessus volontairement pour «faire peur à sa femme».
«J’ai fait quelque chose qui n’est pas moi, qui n’est pas dans mes habitudes.» Au terme de quatre jours d’investigation, toutes les hypothèses, de l’homicide à l’accident, ont été balayées. Le chanteur Kendji Girac, grièvement blessé par arme à feu lundi matin dans les Landes, a reconnu avoir voulu, sous l'emprise de l'alcool et la drogue, «simuler un suicide» pour «faire peur à sa femme», a fait savoir le prolixe procureur de la République de Mont-de-Marsan, Olivier Janson, lors d’une conférence de presse ce jeudi après-midi. Le magistrat a mis un terme aux nombreuses zones d’ombre qui émaillaient l’enquête, soulignant qu’«un accident, un tir intempestif» était «jugé impossible», tout comme «la présence d’un tiers, matériellement impossible». Son exposé de plus d’une heure et demi a jeté une lumière crue sur les tourments de l’artiste, en proie aux addictions et aux pensées suicidaires, qui étaient, jusque-là, passés sous silence.
«Une forme d’omerta»
Lundi matin, le SAMU est contacté à 5h24 par une interlocutrice féminine «toujours pas identifiée» appelant avec le portable de la compagne de l’artiste, Soraya Miranda, pour un homme blessé par balle. À 5h42, les pompiers…
RÉCIT - Quatre jours d’enquête ont permis de faire tomber la thèse accidentelle avancée par l’artiste. Kendji Girac a reconnu s’être lui-même tiré dessus volontairement pour «faire peur à sa femme».
«J’ai fait quelque chose qui n’est pas moi, qui n’est pas dans mes habitudes.» Au terme de quatre jours d’investigation, toutes les hypothèses, de l’homicide à l’accident, ont été balayées. Le chanteur Kendji Girac, grièvement blessé par arme à feu lundi matin dans les Landes, a reconnu avoir voulu, sous l'emprise de l'alcool et la drogue, «simuler un suicide» pour «faire peur à sa femme», a fait savoir le prolixe procureur de la République de Mont-de-Marsan, Olivier Janson, lors d’une conférence de presse ce jeudi après-midi. Le magistrat a mis un terme aux nombreuses zones d’ombre qui émaillaient l’enquête, soulignant qu’«un accident, un tir intempestif» était «jugé impossible», tout comme «la présence d’un tiers, matériellement impossible». Son exposé de plus d’une heure et demi a jeté une lumière crue sur les tourments de l’artiste, en proie aux addictions et aux pensées suicidaires, qui étaient, jusque-là, passés sous silence.
«Une forme d’omerta»
Lundi matin, le SAMU est contacté à 5h24 par une interlocutrice féminine «toujours pas identifiée» appelant avec le portable de la compagne de l’artiste, Soraya Miranda, pour un homme blessé par balle. À 5h42, les pompiers…
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