Billie Eilish, inquiète spirituelle avec «Hit Me Hard And Soft»
«Je passais tellement de temps avec moi-même que je n’arrivais plus à me regarder. Et puis j’ai teint mes cheveux en blond et en me voyant dans le miroir j’ai pensé : “Je n’ai absolument aucune idée de qui je suis.”» Billie Eilish, c’est Mulholland Drive à elle toute seule, c’est Joan Didion en hoodie XXL, c’est le Loup des steppes de Hermann Hesse perdu sur l’Interstate 5, naviguant entre les Porsche électriques et les Tesla en pilotage automatique. Conte cruel d’une jeunesse sortie des rails trop tôt, jetée sans ménagement droit vers la gloire et l’ultra-célébrité, les chambres d’hôtel anonymes et les fans harceleurs qui sonnent à la porte. Pour s’en protéger, Billie Eilish a adopté un pitbull baptisé Shark (requin) qui, ça ne s’invente pas, est dépressif et doit se soigner à coups d’anxiolytiques – «Ce qui ne l’empêche pas d’être en mesure de vous arracher le visage si vous vous pointez chez moi», précise-t-elle dans le dernier numéro de l’édition américaine de Rolling Stone. Pendant que Beyoncé écrase tout le monde à cheval et que Taylor Swift fait cramer la banquise avec son jet privé, Billie Eilish, elle, refuse d’aller aux fêtes organisées par sa voisine l’actrice Zoë Kravitz parce qu’elle a peur qu’on la trouve chiante et se paye une crise d’angoisse le soir de son 20e annive
Pour aller plus loin :
Billie Eilish, inquiète spirituelle avec «Hit Me Hard And Soft»
«Je passais tellement de temps avec moi-même que je n’arrivais plus à me regarder. Et puis j’ai teint mes cheveux en blond et en me voyant dans le miroir j’ai pensé : “Je n’ai absolument aucune idée de qui je suis.”» Billie Eilish, c’est Mulholland Drive à elle toute seule, c’est Joan Didion en hoodie XXL, c’est le Loup des steppes de Hermann Hesse perdu sur l’Interstate 5, naviguant entre les Porsche électriques et les Tesla en pilotage automatique. Conte cruel d’une jeunesse sortie des rails trop tôt, jetée sans ménagement droit vers la gloire et l’ultra-célébrité, les chambres d’hôtel anonymes et les fans harceleurs qui sonnent à la porte. Pour s’en protéger, Billie Eilish a adopté un pitbull baptisé Shark (requin) qui, ça ne s’invente pas, est dépressif et doit se soigner à coups d’anxiolytiques – «Ce qui ne l’empêche pas d’être en mesure de vous arracher le visage si vous vous pointez chez moi», précise-t-elle dans le dernier numéro de l’édition américaine de Rolling Stone. Pendant que Beyoncé écrase tout le monde à cheval et que Taylor Swift fait cramer la banquise avec son jet privé, Billie Eilish, elle, refuse d’aller aux fêtes organisées par sa voisine l’actrice Zoë Kravitz parce qu’elle a peur qu’on la trouve chiante et se paye une crise d’angoisse le soir de son 20e annive
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