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« Le Grand Dimanche soir » sur France Inter : Charline Vanhoenacker défend plus que jamais Guillaume Meurice - Le Parisien

Rarement absent aura été aussi omniprésent. Une semaine après avoir fait grève en soutien à Guillaume Meurice, Charline Vanhoenacker et une partie de ses collègues étaient de retour sur France Inter pour un nouveau numéro du « Grand Dimanche soir », leur émission satirique en direct et en public.

Le fauteuil de son controversé billettiste était, lui, toujours vide, sa suspension ayant été prolongée cette semaine par la direction. En guise de soutien, son camarade Aymeric Lompret s’est fait porter pâle, tandis que Juliette Arnaud, Thomas VDB, ou encore Laurence Bibot étaient, eux, bien présents pour une soirée aux airs de bras d’honneur à leur employeur.

Le cas Meurice a ainsi été évoqué durant toute l’émission, et sous toutes les formes possibles. Dans son billet introductif, Charline Vanhoenacker a d’ailleurs tiré la première en ironisant sur une émission devenue « Koh-Lanta ». « Chaque semaine, on perd un chroniqueur », a-t-elle lancé en référence à l’absence de ses deux camarades, espérant que « la sentence n’est pas irrévocable ».

« On ne remplace pas à un camarade injustement sanctionné »

Sur le fond de l’affaire, la comique a pris pour cible sa direction à plusieurs reprises. « On a été embauchés pour faire des blagues et maintenant on nous reproche de faire des blagues », a-t-elle taclé, expliquant un peu plus tard vouloir par sa présence « protester au micro ». La présentatrice belge a assumé de fabriquer une émission en sous-effectif. « Du renfort m’a été proposé, et nous avons décliné cette offre. On ne remplace pas à un camarade injustement sanctionné et on ne remplace pas un camarade qui proteste en solidarité. Il y aura donc deux micros éteints ce soir », a-t-elle lancé sous les applaudissements du public.

Ces absences ont perturbé le conducteur de l’émission, bien plus « musicale » qu’à l’accoutumée. Plusieurs rendez-vous ont été remplacés par des disques. À l’instar du « Moment Meurice » remplacé par « La playlist Meurice », composée notamment de « La mauvaise réputation » de Georges Brassens. Un titre chargé de sous-entendus, repris en chœur par tout le public du studio 104.

Revenant sur les fractures au sein de France Inter autour du cas de leur collègue, la patronne du « Grand Dimanche soir » a comparé sa station à la Nupes « niveau cohésion de groupe ». Pour Thomas VDB, elle ressemblerait même à « West Side Story ». « Faut tous redescendre ! » a plaidé le comédien dans sa chronique, avant de laisser un message sur la (fausse) boîte vocale de la patronne de Radio France, Sibyle Veil, l’invitant à « calmer la chipote » et à « rembaucher Meurice ».

« On va déjà essayer d’être à l’antenne la semaine prochaine », a-t-elle ironisé

Souhaitant aussi montrer le soutien dont elle bénéficie parmi la corporation, la bande de l’émission a livré une parodie du « Téléphone sonne », un rendez-vous culte de France Inter d’échange avec les auditeurs. Sur le thème de « l’humour politique », ont défilé au micro Alex Vizorek et Nicole Ferroni, deux anciens compagnons de route de la troupe, mais aussi Benjamin Tranié, comique de « Zoom Zoom Zen » avec Matthieu Noël. « Est-ce que quelqu’un peut m’expliquer ce que ça veut dire Être Charlie ? a notamment demandé ce dernier. Depuis que l’autre Richard Gere trotskiste est suspendu d’antenne, je crois que je n’ai pas la bonne définition ».

Au cours de cette émission revendiquant « titiller les interdits », un frisson a aussi parcouru le public quand la voix grimée du banni a résonné dans le studio. « Bonjour, c’est Jean-Michel du Gers », a imité Guillaume Meurice dans le cadre de cette parodie du « Téléphone sonne ». Avant que Charline Vanhoenacker ne crie, plus sale gosse que jamais : « Coupez ça tout de suite ! Il a dit : Salut, c’est Jean-Michel du Gers. C’est intolérable ! Je ne peux pas laisser passer ça. Ça ne passe pas à l’Arcom (le régulateur de l’audiovisuel). »

Jouant le bras de fer, la voix de France Inter s’est montrée des plus évasives quant à l’avenir de son émission la saison prochaine. « On va déjà essayer d’être à l’antenne la semaine prochaine », a-t-elle ironisé. Avant de laisser entendre que la pause estivale pourrait être plus longue que prévu. « Dans 34 jours, 18 heures et 31 minutes, ce sont les vacances. On va pouvoir déconnecter pendant deux mois. Ou six. Ou douze ».

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Rarement absent aura été aussi omniprésent. Une semaine après avoir fait grève en soutien à Guillaume Meurice, Charline Vanhoenacker et une partie de ses collègues étaient de retour sur France Inter pour un nouveau numéro du « Grand Dimanche soir », leur émission satirique en direct et en public.

Le fauteuil de son controversé billettiste était, lui, toujours vide, sa suspension ayant été prolongée cette semaine par la direction. En guise de soutien, son camarade Aymeric Lompret s’est fait porter pâle, tandis que Juliette Arnaud, Thomas VDB, ou encore Laurence Bibot étaient, eux, bien présents pour une soirée aux airs de bras d’honneur à leur employeur.

Le cas Meurice a ainsi été évoqué durant toute l’émission, et sous toutes les formes possibles. Dans son billet introductif, Charline Vanhoenacker a d’ailleurs tiré la première en ironisant sur une émission devenue « Koh-Lanta ». « Chaque semaine, on perd un chroniqueur », a-t-elle lancé en référence à l’absence de ses deux camarades, espérant que « la sentence n’est pas irrévocable ».

« On ne remplace pas à un camarade injustement sanctionné »

Sur le fond de l’affaire, la comique a pris pour cible sa direction à plusieurs reprises. « On a été embauchés pour faire des blagues et maintenant on nous reproche de faire des blagues », a-t-elle taclé, expliquant un peu plus tard vouloir par sa présence « protester au micro ». La présentatrice belge a assumé de fabriquer une émission en sous-effectif. « Du renfort m’a été proposé, et nous avons décliné cette offre. On ne remplace pas à un camarade injustement sanctionné et on ne remplace pas un camarade qui proteste en solidarité. Il y aura donc deux micros éteints ce soir », a-t-elle lancé sous les applaudissements du public.

Ces absences ont perturbé le conducteur de l’émission, bien plus « musicale » qu’à l’accoutumée. Plusieurs rendez-vous ont été remplacés par des disques. À l’instar du « Moment Meurice » remplacé par « La playlist Meurice », composée notamment de « La mauvaise réputation » de Georges Brassens. Un titre chargé de sous-entendus, repris en chœur par tout le public du studio 104.

Revenant sur les fractures au sein de France Inter autour du cas de leur collègue, la patronne du « Grand Dimanche soir » a comparé sa station à la Nupes « niveau cohésion de groupe ». Pour Thomas VDB, elle ressemblerait même à « West Side Story ». « Faut tous redescendre ! » a plaidé le comédien dans sa chronique, avant de laisser un message sur la (fausse) boîte vocale de la patronne de Radio France, Sibyle Veil, l’invitant à « calmer la chipote » et à « rembaucher Meurice ».

« On va déjà essayer d’être à l’antenne la semaine prochaine », a-t-elle ironisé

Souhaitant aussi montrer le soutien dont elle bénéficie parmi la corporation, la bande de l’émission a livré une parodie du « Téléphone sonne », un rendez-vous culte de France Inter d’échange avec les auditeurs. Sur le thème de « l’humour politique », ont défilé au micro Alex Vizorek et Nicole Ferroni, deux anciens compagnons de route de la troupe, mais aussi Benjamin Tranié, comique de « Zoom Zoom Zen » avec Matthieu Noël. « Est-ce que quelqu’un peut m’expliquer ce que ça veut dire Être Charlie ? a notamment demandé ce dernier. Depuis que l’autre Richard Gere trotskiste est suspendu d’antenne, je crois que je n’ai pas la bonne définition ».

Au cours de cette émission revendiquant « titiller les interdits », un frisson a aussi parcouru le public quand la voix grimée du banni a résonné dans le studio. « Bonjour, c’est Jean-Michel du Gers », a imité Guillaume Meurice dans le cadre de cette parodie du « Téléphone sonne ». Avant que Charline Vanhoenacker ne crie, plus sale gosse que jamais : « Coupez ça tout de suite ! Il a dit : Salut, c’est Jean-Michel du Gers. C’est intolérable ! Je ne peux pas laisser passer ça. Ça ne passe pas à l’Arcom (le régulateur de l’audiovisuel). »

Jouant le bras de fer, la voix de France Inter s’est montrée des plus évasives quant à l’avenir de son émission la saison prochaine. « On va déjà essayer d’être à l’antenne la semaine prochaine », a-t-elle ironisé. Avant de laisser entendre que la pause estivale pourrait être plus longue que prévu. « Dans 34 jours, 18 heures et 31 minutes, ce sont les vacances. On va pouvoir déconnecter pendant deux mois. Ou six. Ou douze ».

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