Bruit : discothèques et festivals devront bientôt baisser le volume de la musique

Les exploitants de boîtes de nuit et les organisateurs de festivals devront prochainement réduire le niveau sonore de la musique qu'ils diffusent, afin de protéger l'audition du public et de les alerter contre les nuisances liées au bruit.

102 décibels au maximum

Dès la parution d'un arrêté du ministère de la Santé dans les lieux récemment ouverts au public et au plus tard le 1^er octobre 2018, le niveau sonore moyen, mesuré sur 15 minutes, ne pourra plus dépasser 102 décibels, contre 105 actuellement. Lorsque les activités visent des enfants de six ans ou moins, la limite est établie à 94 décibels. Ces nouvelles règles s'appliquent à toutes les discothèques, les festivals, ainsi qu'à tous lieux diffusant de la musique amplifiée "à titre habituel" et dont la capacité d'accueil est supérieure à 300 personnes. Les lieux concernés devront également mesurer et afficher le niveau sonore en continu. En cas de non-respect de ces obligations, les exploitants encourent une amende de 1 500 € (3 000 en cas de récidive).

Des nouvelles mesures de prévention

Les établissements concernés devront informer le public sur les risques auditifs, mettre gratuitement à disposition du public des bouchons d'oreilles et créer des zones de repos auditif ou, à défaut, ménager des périodes de repos auditif durant lesquelles le niveau sonore ne dépassera pas 80 décibels.

Stéphanie Alexandre

Lire aussi :Liens externes :

• Décret n° 2017-1244 du 07/08/2017 relatif à la prévention des risques liés aux bruits et aux sons amplifiés, JO du 09/08 (riverain, festival de musique)

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102 décibels au maximum

Dès la parution d'un arrêté du ministère de la Santé dans les lieux récemment ouverts au public et au plus tard le 1^er octobre 2018, le niveau sonore moyen, mesuré sur 15 minutes, ne pourra plus dépasser 102 décibels, contre 105 actuellement. Lorsque les activités visent des enfants de six ans ou moins, la limite est établie à 94 décibels. Ces nouvelles règles s'appliquent à toutes les discothèques, les festivals, ainsi qu'à tous lieux diffusant de la musique amplifiée "à titre habituel" et dont la capacité d'accueil est supérieure à 300 personnes. Les lieux concernés devront également mesurer et afficher le niveau sonore en continu. En cas de non-respect de ces obligations, les exploitants encourent une amende de 1 500 € (3 000 en cas de récidive).

Des nouvelles mesures de prévention

Les établissements concernés devront informer le public sur les risques auditifs, mettre gratuitement à disposition du public des bouchons d'oreilles et créer des zones de repos auditif ou, à défaut, ménager des périodes de repos auditif durant lesquelles le niveau sonore ne dépassera pas 80 décibels.

Stéphanie Alexandre

Lire aussi :Liens externes :

• Décret n° 2017-1244 du 07/08/2017 relatif à la prévention des risques liés aux bruits et aux sons amplifiés, JO du 09/08 (riverain, festival de musique)

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