Ils sont désarçonnants de décontraction. Depuis trois jours, des détenus de la prison d’Aiton (Savoie) apparaissent, le visage découvert, dans un clip tourné au sein même de l’établissement.
Le petit film a de toute évidence été réalisé avec des téléphones portables. On y voit les détenus faire la fête, jouer à la console, cuisiner ou encore faire de la musculation. Le clip et le texte sont revendiqués par un détenu, originaire de la région grenobloise, qui a posé sa signature de rappeur, “Bibi Craveur”, sur le film. Le détenu-rappeur avait même annoncé son coup la veille, sur sa page Facebook : “Restez branché, le clip arrive ce soir histoire qu’on s’ambiance depuis la taule AFRORATE”.
Ce n’est pas un scoop, les détenus arrivent régulièrement à faire entrer toutes sortes de choses, entre autres, des téléphones portables et de la drogue, en prison. En revanche, il est déroutant de les voir en faire usage ainsi sans avoir l’air inquiets.
Jusqu’à cinq années de prison supplémentaires
Car le procureur de la République d’Albertville, Jean-Pascal Violet, n’a pas trouvé ce rap à son goût : « Je viens de prendre connaissance de ce film et j’ai saisi la gendarmerie pour faire la lumière sur ces faits. »
Une enquête a été ouverte et les militaires vont maintenant identifier les différents protagonistes. Si les actes des détenus, filmés dans le clip, ne sont a priori pas tous répréhensibles (on voit des détenus fumer ce qui semble être des joints, mais cela reste à prouver), le fait de détenir des téléphones portables peut en revanche coûter très cher. Le recel de ce type d’objet, interdit par le règlement carcéral, est un délit puni d’une peine pouvant aller jusqu’à cinq années d’emprisonnement supplémentaires. Autant dire que ce rap pourrait vite faire déchanter ceux qui se feront attraper par la patrouille.
Depuis la mise en ligne du clip en tout cas, les revendications se multiplient sur les réseaux sociaux. “Bibi Craveur” lui-même a écrit ceci sur sa page Facebook : “J’veux juste qu’on garde le moral, partagez-moi ça”. Et un de ses amis lui a répondu : “T’as fait le buzz frero, mdr”. Dans un autre post, le rappeur écrit cela : “La tole est à nous. Pas à vous. On rendra à la street ce qui lui appartient”.
Ils sont désarçonnants de décontraction. Depuis trois jours, des détenus de la prison d’Aiton (Savoie) apparaissent, le visage découvert, dans un clip tourné au sein même de l’établissement.
Le petit film a de toute évidence été réalisé avec des téléphones portables. On y voit les détenus faire la fête, jouer à la console, cuisiner ou encore faire de la musculation. Le clip et le texte sont revendiqués par un détenu, originaire de la région grenobloise, qui a posé sa signature de rappeur, “Bibi Craveur”, sur le film. Le détenu-rappeur avait même annoncé son coup la veille, sur sa page Facebook : “Restez branché, le clip arrive ce soir histoire qu’on s’ambiance depuis la taule AFRORATE”.
Ce n’est pas un scoop, les détenus arrivent régulièrement à faire entrer toutes sortes de choses, entre autres, des téléphones portables et de la drogue, en prison. En revanche, il est déroutant de les voir en faire usage ainsi sans avoir l’air inquiets.
Jusqu’à cinq années de prison supplémentaires
Car le procureur de la République d’Albertville, Jean-Pascal Violet, n’a pas trouvé ce rap à son goût : « Je viens de prendre connaissance de ce film et j’ai saisi la gendarmerie pour faire la lumière sur ces faits. »
Une enquête a été ouverte et les militaires vont maintenant identifier les différents protagonistes. Si les actes des détenus, filmés dans le clip, ne sont a priori pas tous répréhensibles (on voit des détenus fumer ce qui semble être des joints, mais cela reste à prouver), le fait de détenir des téléphones portables peut en revanche coûter très cher. Le recel de ce type d’objet, interdit par le règlement carcéral, est un délit puni d’une peine pouvant aller jusqu’à cinq années d’emprisonnement supplémentaires. Autant dire que ce rap pourrait vite faire déchanter ceux qui se feront attraper par la patrouille.
Depuis la mise en ligne du clip en tout cas, les revendications se multiplient sur les réseaux sociaux. “Bibi Craveur” lui-même a écrit ceci sur sa page Facebook : “J’veux juste qu’on garde le moral, partagez-moi ça”. Et un de ses amis lui a répondu : “T’as fait le buzz frero, mdr”. Dans un autre post, le rappeur écrit cela : “La tole est à nous. Pas à vous. On rendra à la street ce qui lui appartient”.
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