Plus de 50 000 fans sont réunis à Memphis, aux Etats-Unis, pour le 40e anniversaire de la mort du rockeur. Des Français, sur place, nous racontent.
Non, Elvis Presley n'est pas mort. Pas vraiment, en tout cas, pour les quelque 50 000 amoureux du King qui se sont donné rendez-vous depuis deux jours à Memphis (Etats-Unis) pour célébrer le 40e anniversaire de la mort du chanteur, décédé le 16 août 1977, à seulement 42 ans. En point d'orgue de ce gigantesque rassemblement : le «candlelight», lent défilé des passionnés qui viennent déposer une bougie sur la tombe, dans le jardin de Graceland, sa vaste propriété transformée en musée. Commencée mardi soir, la cérémonie devait se poursuivre une bonne partie de la nuit pour permettre à tous de s'offrir une poignée de secondes de recueillement.
VIDEO. Notre Top 5 d'Elvis Presley
Sept heures d'attente
Dans cette foule immense, venue du monde entier, quelques centaines de fans français ont fait le déplacement. La plupart font partie d'Elvis My Happiness, le fan-club tricolore aux plus de 4 000 adhérents, présidé depuis sa création, en 1992, par Jean-Marie Pouzenc, 73 ans, également patron de la boutique parisienne entièrement dédiée au rockeur. «Nous sommes venus à 200 pour cet anniversaire, nous racontait-il hier en direct de Memphis. La plupart ont dépassé la quarantaine, mais il y a aussi des gamins. Le plus jeune a 24 ans... C'est ça qui est extraordinaire avec Elvis. Il continue de parler à tout le monde. Ici, on croise des gens venus des antipodes. On se retrouve un peu en famille pour partager la même passion. Oui, je crois bien qu'Elvis est immortel.»
«C'est impressionnant !» Bien qu'elle en soit à son 30e voyage à Graceland, Jocelyne Cusin, 62 ans, est encore épatée par l'engouement suscité par le chanteur, quarante ans après sa mort. «Je suis toujours émue de voir tous ces gens. Vous vous rendez compte : cette nuit (NDLR : la nuit dernière), certains vont patienter entre six et sept heures pour aller déposer une bougie sur sa tombe ! Moi, j'y suis allée dès ce matin (NDLR : hier matin) à 7h30. Je crois qu'il est le seul artiste à pouvoir susciter une telle ferveur. Moi, je me lève avec Elvis, je me couche avec Elvis. Et c'est que du bonheur ! Pourquoi lui et pas un autre ? Je ne saurais sincèrement pas vous dire : une passion, ça ne s'explique pas, ça se vit !»
«Sans lui, pas de Beatles, pas de Stones, pas de Bob Dylan...»
En spécialiste, Jean-Marie Pouzenc livre quelques pistes sur le phénomène. «D'abord, il a révolutionné la musique au niveau mondial. Sans lui, pas de Beatles, pas de Stones, pas de Bob Dylan... Il était aussi capable de chanter dans tous les registres. Enfin, l'homme était d'une profonde humanité. Il n'a jamais oublié qu'il venait d'une famille pauvre. Il a fait construire Graceland pour ses parents et pour ses fans.»
Mardi soir, par dizaine de milliers, ils étaient au rendez-vous, entre fête et recueillement. «Parfois, certains prennent les fans pour des abrutis et se moquent de ces rassemblements, s'agace Jean-Marie Pouzenc. D'abord, je peux vous dire qu'il y a parmi nous des gens de tous les milieux sociaux, du chef d'entreprise au chômeur, en passant par le médecin. Surtout, moi je trouve ça formidable, dans l'époque où nous vivons, qu'un artiste, mort il y a quarante ans, puisse encore aujourd'hui rendre des milliers de gens heureux !»
Plus de 50 000 fans sont réunis à Memphis, aux Etats-Unis, pour le 40e anniversaire de la mort du rockeur. Des Français, sur place, nous racontent.
Non, Elvis Presley n'est pas mort. Pas vraiment, en tout cas, pour les quelque 50 000 amoureux du King qui se sont donné rendez-vous depuis deux jours à Memphis (Etats-Unis) pour célébrer le 40e anniversaire de la mort du chanteur, décédé le 16 août 1977, à seulement 42 ans. En point d'orgue de ce gigantesque rassemblement : le «candlelight», lent défilé des passionnés qui viennent déposer une bougie sur la tombe, dans le jardin de Graceland, sa vaste propriété transformée en musée. Commencée mardi soir, la cérémonie devait se poursuivre une bonne partie de la nuit pour permettre à tous de s'offrir une poignée de secondes de recueillement.
VIDEO. Notre Top 5 d'Elvis Presley
Sept heures d'attente
Dans cette foule immense, venue du monde entier, quelques centaines de fans français ont fait le déplacement. La plupart font partie d'Elvis My Happiness, le fan-club tricolore aux plus de 4 000 adhérents, présidé depuis sa création, en 1992, par Jean-Marie Pouzenc, 73 ans, également patron de la boutique parisienne entièrement dédiée au rockeur. «Nous sommes venus à 200 pour cet anniversaire, nous racontait-il hier en direct de Memphis. La plupart ont dépassé la quarantaine, mais il y a aussi des gamins. Le plus jeune a 24 ans... C'est ça qui est extraordinaire avec Elvis. Il continue de parler à tout le monde. Ici, on croise des gens venus des antipodes. On se retrouve un peu en famille pour partager la même passion. Oui, je crois bien qu'Elvis est immortel.»
«C'est impressionnant !» Bien qu'elle en soit à son 30e voyage à Graceland, Jocelyne Cusin, 62 ans, est encore épatée par l'engouement suscité par le chanteur, quarante ans après sa mort. «Je suis toujours émue de voir tous ces gens. Vous vous rendez compte : cette nuit (NDLR : la nuit dernière), certains vont patienter entre six et sept heures pour aller déposer une bougie sur sa tombe ! Moi, j'y suis allée dès ce matin (NDLR : hier matin) à 7h30. Je crois qu'il est le seul artiste à pouvoir susciter une telle ferveur. Moi, je me lève avec Elvis, je me couche avec Elvis. Et c'est que du bonheur ! Pourquoi lui et pas un autre ? Je ne saurais sincèrement pas vous dire : une passion, ça ne s'explique pas, ça se vit !»
«Sans lui, pas de Beatles, pas de Stones, pas de Bob Dylan...»
En spécialiste, Jean-Marie Pouzenc livre quelques pistes sur le phénomène. «D'abord, il a révolutionné la musique au niveau mondial. Sans lui, pas de Beatles, pas de Stones, pas de Bob Dylan... Il était aussi capable de chanter dans tous les registres. Enfin, l'homme était d'une profonde humanité. Il n'a jamais oublié qu'il venait d'une famille pauvre. Il a fait construire Graceland pour ses parents et pour ses fans.»
Mardi soir, par dizaine de milliers, ils étaient au rendez-vous, entre fête et recueillement. «Parfois, certains prennent les fans pour des abrutis et se moquent de ces rassemblements, s'agace Jean-Marie Pouzenc. D'abord, je peux vous dire qu'il y a parmi nous des gens de tous les milieux sociaux, du chef d'entreprise au chômeur, en passant par le médecin. Surtout, moi je trouve ça formidable, dans l'époque où nous vivons, qu'un artiste, mort il y a quarante ans, puisse encore aujourd'hui rendre des milliers de gens heureux !»
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