Chaque année, les Video Music Awards de MTV récompensent les meilleurs clips vidéos de l'année. La cérémonie de cette édition 2017 avait lieu au mythique Forum d'Inglewood, dans la banlieue de Los Angeles. La soirée a été teintée de militantisme, bien plus que lors des précédentes éditions.
Katy Perry très remontée. Dès l'ouverture, la chanteuse Katy Perry, qui compte parmi les personnalités les plus engagées à gauche et contre Donald Trump aux Etats-Unis, a donné le ton en brandissant un journal titré «le monde est en feu». Les VMA, décernés d'après un vote du public, «sont l'une des élections où le vote populaire compte» encore, a ironisé la chanteuse californienne. Elle faisait ainsi référence au scrutin présidentiel de novembre dernier, où la candidate démocrate Hillary Clinton avait récolté un nombre de voix plus important que son adversaire républicain.
L'ombre du drame de Charlottesville. «Nous devons montrer à ces nazis et suprématistes blancs pourris que nous n'avons aucune tolérance pour leur haine et leur discrimination, nous devons résister», a ensuite scandé la fille de Michael Jackson, Paris, en allusion aux dramatiques événements de Charlottesville, en Virginie, où une manifestante anti-raciste a été tuée par un néo-nazi au volant d'une voiture-bélier.
Un nouveau prix, celui du «meilleur combat contre le système», a été remis à six lauréats ex-aequo par la mère de Heather Hayer, la jeune manifestante tuée à Charlottesville. Le président américain Donald Trump avait été très critiqué pour ses réactions à ces événements. Il avait estimé qu'il y avait «des gens très bien» chez les nazis comme chez les manifestants anti-fascistes, ajouant qu'il y avait eu de la violence «des deux côtés». «Il y a quinze jours seulement, ma fille a été tuée en manifestant contre le racisme, a déclaré la mère de la jeune femme. Elle me manque. J'ai été très émue de voir des gens à travers le monde trouver de l'inspiration dans son courage».
Fusion des genres. Pour la première fois, cette année les VMAs ont fusionné les genres sexuels, n'établissant plus de séparations entre les catégories hommes et femmes pour chaque récompense. Afin de refléter l'évolutions des normes culturelles, la statuette remise aux lauréats, auparavant baptisée «L'homme de la lune», s'appelle désormais «Personne de la lune».
Un couac dans les nominations. Malgré ces accents politiques et revendications sociétales, les VMAs ont tout de même dû faire face à quelques critiques au sujet des nominations : «Despacito», le tube de reggaeton qui a fait danser le monde entier tout l'été, chanté par le portoricain Luis Fonsi, n'avait ainsi reçu aucune nomination initialement, alors même qu'il est devenu le clip le plus vu de l'histoire de Youtube et que d'autres artistes, comme Kendrick Lamar, accumulaient les nominations. Un couac dans le processus d'attribution des nominations a alors été blâmé. MTV a ensuite inclus le titre, dans sa version remixée avec Justin Bieber, dans la catégorie «Song of the Summer», mais il n'a pas remporté la statuette.
Six récompenses pour Kendrick Lamar
Le rappeur Kendrick Lamar a été le roi de cette édition des VMAs. Nominé dans huit catégories différentes, l'artiste de Compton est reparti avec six statuettes, dont celle de la meilleure vidéo de l'année, la meilleure vidéo hip-hop et la meilleure réalisation pour «Humble», un clip où il apparaît en Jésus et en Pape.
La première récompense de la soirée a été celle de la vidéo pop de l'année, attribuée au groupe féminin Fifth Harmony. Le chanteur Ed Sheeran a remporté la statuette d'artiste de l'année pour son tube «Shape of you» qui a inondé les ondes tout l'été. La chanteuse Pink a reçu un prix récompensant l'ensemble de sa carrière.
Une nouvelle récompense honorait cette année le «meilleur combat contre le système». Elle a été attribuée ex-aequo à six lauréats, dont John Legend et Alessia Cara.
Chaque année, les Video Music Awards de MTV récompensent les meilleurs clips vidéos de l'année. La cérémonie de cette édition 2017 avait lieu au mythique Forum d'Inglewood, dans la banlieue de Los Angeles. La soirée a été teintée de militantisme, bien plus que lors des précédentes éditions.
Katy Perry très remontée. Dès l'ouverture, la chanteuse Katy Perry, qui compte parmi les personnalités les plus engagées à gauche et contre Donald Trump aux Etats-Unis, a donné le ton en brandissant un journal titré «le monde est en feu». Les VMA, décernés d'après un vote du public, «sont l'une des élections où le vote populaire compte» encore, a ironisé la chanteuse californienne. Elle faisait ainsi référence au scrutin présidentiel de novembre dernier, où la candidate démocrate Hillary Clinton avait récolté un nombre de voix plus important que son adversaire républicain.
L'ombre du drame de Charlottesville. «Nous devons montrer à ces nazis et suprématistes blancs pourris que nous n'avons aucune tolérance pour leur haine et leur discrimination, nous devons résister», a ensuite scandé la fille de Michael Jackson, Paris, en allusion aux dramatiques événements de Charlottesville, en Virginie, où une manifestante anti-raciste a été tuée par un néo-nazi au volant d'une voiture-bélier.
Un nouveau prix, celui du «meilleur combat contre le système», a été remis à six lauréats ex-aequo par la mère de Heather Hayer, la jeune manifestante tuée à Charlottesville. Le président américain Donald Trump avait été très critiqué pour ses réactions à ces événements. Il avait estimé qu'il y avait «des gens très bien» chez les nazis comme chez les manifestants anti-fascistes, ajouant qu'il y avait eu de la violence «des deux côtés». «Il y a quinze jours seulement, ma fille a été tuée en manifestant contre le racisme, a déclaré la mère de la jeune femme. Elle me manque. J'ai été très émue de voir des gens à travers le monde trouver de l'inspiration dans son courage».
Fusion des genres. Pour la première fois, cette année les VMAs ont fusionné les genres sexuels, n'établissant plus de séparations entre les catégories hommes et femmes pour chaque récompense. Afin de refléter l'évolutions des normes culturelles, la statuette remise aux lauréats, auparavant baptisée «L'homme de la lune», s'appelle désormais «Personne de la lune».
Un couac dans les nominations. Malgré ces accents politiques et revendications sociétales, les VMAs ont tout de même dû faire face à quelques critiques au sujet des nominations : «Despacito», le tube de reggaeton qui a fait danser le monde entier tout l'été, chanté par le portoricain Luis Fonsi, n'avait ainsi reçu aucune nomination initialement, alors même qu'il est devenu le clip le plus vu de l'histoire de Youtube et que d'autres artistes, comme Kendrick Lamar, accumulaient les nominations. Un couac dans le processus d'attribution des nominations a alors été blâmé. MTV a ensuite inclus le titre, dans sa version remixée avec Justin Bieber, dans la catégorie «Song of the Summer», mais il n'a pas remporté la statuette.
Six récompenses pour Kendrick Lamar
Le rappeur Kendrick Lamar a été le roi de cette édition des VMAs. Nominé dans huit catégories différentes, l'artiste de Compton est reparti avec six statuettes, dont celle de la meilleure vidéo de l'année, la meilleure vidéo hip-hop et la meilleure réalisation pour «Humble», un clip où il apparaît en Jésus et en Pape.
La première récompense de la soirée a été celle de la vidéo pop de l'année, attribuée au groupe féminin Fifth Harmony. Le chanteur Ed Sheeran a remporté la statuette d'artiste de l'année pour son tube «Shape of you» qui a inondé les ondes tout l'été. La chanteuse Pink a reçu un prix récompensant l'ensemble de sa carrière.
Une nouvelle récompense honorait cette année le «meilleur combat contre le système». Elle a été attribuée ex-aequo à six lauréats, dont John Legend et Alessia Cara.
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