Une troisième femme accuse le cinéaste franco-polonais d'avoir abusé d'elle alors qu'elle était mineure. Il est déjà sous le coup de poursuites pour un viol sur une adolescente commis il y a quarante ans.
Une troisième femme est sortie de l'ombre mardi, lors d'une conférence de presse tenue à Los Angeles, pour accuser le réalisateur Roman Polanski d'agression sexuelle alors qu'elle était mineure. Identifiée seulement par le prénom Robin, elle a déclaré qu'elle avait été «abusée sexuellement» en 1973 par le célèbre cinéaste franco-polonais. Elle avait alors tout juste 16 ans.
«Le lendemain, j'ai dit à un(e) ami(e) ce que M. Polanski m'avait fait», a-t-elle expliqué en lisant une déclaration. «Mais, à cette seule exception près, la raison pour laquelle j'ai gardé cela pour moi, c'est que je ne voulais pas que mon père fasse quelque chose qui aurait pu l'envoyer en prison pour le reste de sa vie», a-t-elle ajouté.
Son avocate Gloria Allred, spécialisée dans les affaires d'agressions sexuelles, a simplement précisé que les faits s'étaient produits au sud de la Californie, mais que sa cliente ne donnerait pas plus de détails. Bien qu'il y ait prescription sur son cas, elle pourrait être appelée à témoigner lors d'un futur procès, a fait valoir l'avocate.
Deux autres jeunes femmes l'avaient déjà accusé
La nouvelle accusatrice a expliqué qu'elle avait décidé de sortir de son silence à cause d'une autre affaire impliquant le metteur en scène, vieille de quarante ans et pour laquelle il est toujours poursuivi. Les faits se seraient produits en 1977, dans la maison de Jack Nicholson à Los Angeles, pendant que l'acteur était en voyage. Polanski est accusé d'avoir alors drogué une jeune fille alors âgée de 13 ans, Samantha Geimer, et de l'avoir violée.
L'affaire Polanski : pourquoi cela dure depuis 40 ans
Le cinéaste avait reconnu avoir eu des relations sexuelles illégales avec une mineure et, en échange, le juge avait accepté de ne pas retenir d'autres chefs d'inculpation plus graves, notamment le viol avec fourniture et usage de drogue. L'accord juridique avait été obtenu avec le consentement de la famille et de leurs avocats.
Après 48 jours en détention pour subir un examen psychologique, il avait été libéré pour pouvoir terminer un tournage. D'après des documents déposés par son avocat Harland Braun, Polanski avait obtenu par le juge en charge de l'affaire que les sept semaines qu'il avait déjà passées en détention seraient sa seule peine d'incarcération. Mais en 1978, convaincu que le juge allait revenir sur cette promesse et l'envoyer en prison, pour peut-être des décennies, il a fui pour la France.
La victime de Roman Polanski veut clore le dossier
Samantha Geimer a enjoint récemment les autorités de clore le dossier, ce qui a motivé la démarche de Robin. Cette dernière est ainsi a troisième femme à accuser le réalisateur. En 2010, l'actrice britannique Charlotte Lewis, également représentée par Gloria Allred, avait affirmé que Polanski l'avait forcée à avoir une relation sexuelle lorsqu'elle avait 16 ans. Des déclarations contradictoires sur l'année où le viol s'était produit avaient affaibli ses accusations.
Le réalisateur de «Rosemary's baby», «Chinatown» et «Le pianiste», qui aura 84 ans vendredi, est marié avec l'actrice Emmanuelle Seigner, avec qui il a deux enfants. Il a toujours refusé de retourner aux Etats-Unis sans assurance qu'il ne serait plus emprisonné. Son avocat n'a pu être joint dans l'immédiat pour commenter ces nouvelles accusations.
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«Le lendemain, j'ai dit à un(e) ami(e) ce que M. Polanski m'avait fait», a-t-elle expliqué en lisant une déclaration. «Mais, à cette seule exception près, la raison pour laquelle j'ai gardé cela pour moi, c'est que je ne voulais pas que mon père fasse quelque chose qui aurait pu l'envoyer en prison pour le reste de sa vie», a-t-elle ajouté.
Son avocate Gloria Allred, spécialisée dans les affaires d'agressions sexuelles, a simplement précisé que les faits s'étaient produits au sud de la Californie, mais que sa cliente ne donnerait pas plus de détails. Bien qu'il y ait prescription sur son cas, elle pourrait être appelée à témoigner lors d'un futur procès, a fait valoir l'avocate.
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