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VIDÉO. La Cité de la Peur en dix moments mythiques

Sorti en salles en 1994, le film culte réalisé par Alain Berbérian, décédé ce mardi, a régalé toute une génération de spectateurs français avec ses phrases cultes et absurdes.

Il fait partie du patrimoine comique français. La Cité de la peur, le film "de les Nuls" sorti en 1994, vient de perdre son estimé réalisateur, Alain Berberian, décédé mardi à l'âge de 63 ans. Retour sur cette oeuvre qui a marqué toute une génération de Français, biberonnés à ses répliques cultes. 

Plus de 2,2 millions de spectateurs étaient allés voir le légendaire trio -composé d'Alain Chabat, Chantal Lauby et Dominique Farrugia- réussir leur transition du petit au grand écran. L'Express tente d'en recenser les dix meilleures scènes. Mais ce décompte ne saurait être exhaustif. 

1. "Alors que revoilà la sous-préfète"

Le festival de Cannes sert de toile de fond à l'intrigue "policière". De quoi orchestrer une scène absurde, au ralenti, lors de la montée des marches. À sa conclusion, alors que le temps a retrouvé son rythme normal, un des commentateurs de la cérémonie annonce -pour la troisième fois- l'arrivée de la sous-préfète des Alpes-Maritimes... en slo-mo, avant l'ère YouTube. 

2. "Je suis le pape et j'attends ma soeur"

C'est à "l'aréoport" de Nice que les personnages de Serge Karamasov (Alain Chabat) et Odile Deray (Chantal Lauby) se croisent pour la première fois. L'imprésario du navet fictif Red is Dead, autour duquel s'articule le film, est facile à reconnaître: elle trône au milieu de panneaux indiquant qu'il s'agit d'Odile Deray. Mais "Kara" ne se doute de rien et, après l'avoir confondue avec le chanteur Dave, lui demande: "Vous êtes Odile Deray?" La réponse de Lauby est, depuis, restée dans les annales.  

3. "C'est une véritable boucherie à l'intérieur"

Autre personnage-clé de La Cité de la peur, le commissaire Bialès, incarné par Gérard Darmon, fréquent complice des Nuls. Lorsqu'il démarre son enquête autour du meurtre d'un projectionniste, il est accompagné d'un de ses lieutenants, qui lui annonce "une véritable boucherie" avant d'entrer dans la pièce. Problème: il s'agit d'une vraie boucherie.  

Ces inutiles 15 secondes passées, Bialès reprend son souffle et demande où a eu lieu le crime. Et c'est tout. Un bon exemple du comique absurde -fortement influencé par Goscinny et Gotlib- dont est imprégné le film de bout en bout. 

4. "Je crois que nous avons affaire à un serial-killer"

La brillante équipée progresse au gré des projectionnistes disparus. Ce n'est qu'au bout d'une heure de film que l'enquêteur joué par Alain Chabat aboutit à la conclusion qu'il a affaire à un tueur en série. Mais plutôt que de faire simple, "Kara" recourt à l'appellation anglo-saxonne.  

5. "Un whisky? Juste un doigt."

La Cité de la peur n'est pas qu'une enquête de haut vol. C'est aussi une occasion romantique manquée pour Chantal Lauby et Gérard Darmon. Quand ce dernier invite l'attachée de presse chez lui, il lui propose un whisky. "Juste un doigt", lui répond-elle. S'ensuit ce très subtil sous-entendu: "Vous ne voulez pas un whisky d'abord?" 

6. "Quand je suis content je vomis"

Pièce essentielle du dispositif des Nuls, Dominique Farrugia incarne un acteur aux talents et à l'intelligence discutables, Simon Jérémi. Récupéré tel un enfant avec son ballon à l'aéroport de Nice, il finit par régurgiter dans la voiture de Kara lorsque Odile Deray lui demande simplement où il veut dîner. Explication logique: "Quand je suis content je vomis. Et là j'suis... hyper content!" 

7. "Tu bluffes, Martoni!"

On entre dans le dur. Alors que le dénouement du film approche, une confrontation a lieu entre nos héros et un promoteur véreux, Jean-Paul Martoni. Ce dernier tient en joue Odile avec un revolver et promet de l'exécuter. De quoi susciter l'incrédulité du commissaire Bialès, qui le soupçonne de "bluffer". "Tu bluffes, Martoni", ou l'une des phrases les plus répétées en France dans les années 1990.  

8. "Sais-tu danser la Carioca?"

Une comédie ne saurait générer un tel succès sans musique. Obligés de faire patienter le public du festival de Cannes, Kara et Bialès improvisent un morceau de Carioca. Un moment brillant pour Chabat et Darmon, à voir de bout en bout.  

9. "On ne peut pas tromper une personne mille fois"

Aucun classement dédié à La Cité de la peur ne peut faire l'impasse sur Sam Karmann, qui -spoiler alert- incarne le tueur visant les projectionnistes de Red is Dead, dans l'espoir de capter l'attention d'Odile Deray. Amoureux éconduit, Emile tente régulièrement d'expliquer qu'on "ne peut pas tromper mille fois une personne... Si, si, on peut tromper mille personnes une f... Mille fois! Non." Bref, le mystère reste entier, même à la conclusion du film. 

10. "Jetez-moi ici"

Difficile de se limiter à dix saynètes. À choisir entre la drôlissime poursuite à pied, entre Alain Chabat et le tueur présumé, le long de la Croisette, et un instant furtif où Chantal Lauby se fait éjecter d'une voiture, nous privilégions la brièveté.  

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Sorti en salles en 1994, le film culte réalisé par Alain Berbérian, décédé ce mardi, a régalé toute une génération de spectateurs français avec ses phrases cultes et absurdes.

Il fait partie du patrimoine comique français. La Cité de la peur, le film "de les Nuls" sorti en 1994, vient de perdre son estimé réalisateur, Alain Berberian, décédé mardi à l'âge de 63 ans. Retour sur cette oeuvre qui a marqué toute une génération de Français, biberonnés à ses répliques cultes. 

Plus de 2,2 millions de spectateurs étaient allés voir le légendaire trio -composé d'Alain Chabat, Chantal Lauby et Dominique Farrugia- réussir leur transition du petit au grand écran. L'Express tente d'en recenser les dix meilleures scènes. Mais ce décompte ne saurait être exhaustif. 

1. "Alors que revoilà la sous-préfète"

Le festival de Cannes sert de toile de fond à l'intrigue "policière". De quoi orchestrer une scène absurde, au ralenti, lors de la montée des marches. À sa conclusion, alors que le temps a retrouvé son rythme normal, un des commentateurs de la cérémonie annonce -pour la troisième fois- l'arrivée de la sous-préfète des Alpes-Maritimes... en slo-mo, avant l'ère YouTube. 

2. "Je suis le pape et j'attends ma soeur"

C'est à "l'aréoport" de Nice que les personnages de Serge Karamasov (Alain Chabat) et Odile Deray (Chantal Lauby) se croisent pour la première fois. L'imprésario du navet fictif Red is Dead, autour duquel s'articule le film, est facile à reconnaître: elle trône au milieu de panneaux indiquant qu'il s'agit d'Odile Deray. Mais "Kara" ne se doute de rien et, après l'avoir confondue avec le chanteur Dave, lui demande: "Vous êtes Odile Deray?" La réponse de Lauby est, depuis, restée dans les annales.  

3. "C'est une véritable boucherie à l'intérieur"

Autre personnage-clé de La Cité de la peur, le commissaire Bialès, incarné par Gérard Darmon, fréquent complice des Nuls. Lorsqu'il démarre son enquête autour du meurtre d'un projectionniste, il est accompagné d'un de ses lieutenants, qui lui annonce "une véritable boucherie" avant d'entrer dans la pièce. Problème: il s'agit d'une vraie boucherie.  

Ces inutiles 15 secondes passées, Bialès reprend son souffle et demande où a eu lieu le crime. Et c'est tout. Un bon exemple du comique absurde -fortement influencé par Goscinny et Gotlib- dont est imprégné le film de bout en bout. 

4. "Je crois que nous avons affaire à un serial-killer"

La brillante équipée progresse au gré des projectionnistes disparus. Ce n'est qu'au bout d'une heure de film que l'enquêteur joué par Alain Chabat aboutit à la conclusion qu'il a affaire à un tueur en série. Mais plutôt que de faire simple, "Kara" recourt à l'appellation anglo-saxonne.  

5. "Un whisky? Juste un doigt."

La Cité de la peur n'est pas qu'une enquête de haut vol. C'est aussi une occasion romantique manquée pour Chantal Lauby et Gérard Darmon. Quand ce dernier invite l'attachée de presse chez lui, il lui propose un whisky. "Juste un doigt", lui répond-elle. S'ensuit ce très subtil sous-entendu: "Vous ne voulez pas un whisky d'abord?" 

6. "Quand je suis content je vomis"

Pièce essentielle du dispositif des Nuls, Dominique Farrugia incarne un acteur aux talents et à l'intelligence discutables, Simon Jérémi. Récupéré tel un enfant avec son ballon à l'aéroport de Nice, il finit par régurgiter dans la voiture de Kara lorsque Odile Deray lui demande simplement où il veut dîner. Explication logique: "Quand je suis content je vomis. Et là j'suis... hyper content!" 

7. "Tu bluffes, Martoni!"

On entre dans le dur. Alors que le dénouement du film approche, une confrontation a lieu entre nos héros et un promoteur véreux, Jean-Paul Martoni. Ce dernier tient en joue Odile avec un revolver et promet de l'exécuter. De quoi susciter l'incrédulité du commissaire Bialès, qui le soupçonne de "bluffer". "Tu bluffes, Martoni", ou l'une des phrases les plus répétées en France dans les années 1990.  

8. "Sais-tu danser la Carioca?"

Une comédie ne saurait générer un tel succès sans musique. Obligés de faire patienter le public du festival de Cannes, Kara et Bialès improvisent un morceau de Carioca. Un moment brillant pour Chabat et Darmon, à voir de bout en bout.  

9. "On ne peut pas tromper une personne mille fois"

Aucun classement dédié à La Cité de la peur ne peut faire l'impasse sur Sam Karmann, qui -spoiler alert- incarne le tueur visant les projectionnistes de Red is Dead, dans l'espoir de capter l'attention d'Odile Deray. Amoureux éconduit, Emile tente régulièrement d'expliquer qu'on "ne peut pas tromper mille fois une personne... Si, si, on peut tromper mille personnes une f... Mille fois! Non." Bref, le mystère reste entier, même à la conclusion du film. 

10. "Jetez-moi ici"

Difficile de se limiter à dix saynètes. À choisir entre la drôlissime poursuite à pied, entre Alain Chabat et le tueur présumé, le long de la Croisette, et un instant furtif où Chantal Lauby se fait éjecter d'une voiture, nous privilégions la brièveté.  

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