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Volume sonore: La France durcit la législation pour les discothèques et festivals

Illustration d'une soirée en discothèque.

Illustration d'une soirée en discothèque. — GHNASSIA ANTHONY/SIPA

Un décret publié, ce mercredi, au Journal Officiel détaille la réglementation à laquelle devront désormais se plier les festivals et les discothèques en matière de bruit. Le texte contient des mesures de limitation, de contrôle et de prévention destinées à « protéger l’audition du public ».

102 décibels contre 105 auparavant

Ainsi, le niveau sonore moyen mesuré sur une plage de 15 minutes, limité à 105 décibels depuis 1998, ne devra pas excéder 102 décibels. La limite est même fixée à 94 décibels pour les événements et établissements accueillant des enfants âgés de six ans et moins.

>> A lire aussi : Gironde: Des études acoustiques pour mesurer que les TGV... font bien du bruit

Les discothèques, festivals et tous les lieux diffusant de la musique amplifiée « à titre habituel » devront enregistrer et afficher le niveau sonore, si toutefois leur capacité d’accueil dépasse 300 personnes. Les enregistrements passés devront être accessibles en cas de contrôle.

« Des zones de repos auditif »

En matière de prévention, les sites soumis à cette réglementation devront « créer des zones de repos auditif ou, à défaut, ménager des périodes de repos auditif » où le niveau sonore n’excédera pas 80 décibels.

>> A lire aussi : Paris: Ces boîtiers détectent les résidents bruyants dans les locations de type Airbnb

Autres obligations : « mettre à disposition du public à titre gratuit des protections auditives » ou encore « informer le public sur les risques auditifs ».

Une amende de 1.500 en cas d’infraction

En cas d’infraction aux nouvelles règles, les sanctions restent les mêmes, à savoir une saisie de l’équipement de sonorisation et une contravention de 1.500 euros ou 3.000 en cas de récidive.

Entre 6 et 8 millions de Français, c’est-à-dire 12 à 13 % de la population, souffriraient de problèmes d’audition, estime l’association Journée nationale de l’audition (JNA). Or, « notre oreille commence à souffrir sans que nous le sachions à partir d’une exposition à 85 décibels pendant 8 heures », indique le Centre d’information et de documentation sur le bruit.

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Illustration d'une soirée en discothèque. — GHNASSIA ANTHONY/SIPA

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102 décibels contre 105 auparavant

Ainsi, le niveau sonore moyen mesuré sur une plage de 15 minutes, limité à 105 décibels depuis 1998, ne devra pas excéder 102 décibels. La limite est même fixée à 94 décibels pour les événements et établissements accueillant des enfants âgés de six ans et moins.

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Les discothèques, festivals et tous les lieux diffusant de la musique amplifiée « à titre habituel » devront enregistrer et afficher le niveau sonore, si toutefois leur capacité d’accueil dépasse 300 personnes. Les enregistrements passés devront être accessibles en cas de contrôle.

« Des zones de repos auditif »

En matière de prévention, les sites soumis à cette réglementation devront « créer des zones de repos auditif ou, à défaut, ménager des périodes de repos auditif » où le niveau sonore n’excédera pas 80 décibels.

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Autres obligations : « mettre à disposition du public à titre gratuit des protections auditives » ou encore « informer le public sur les risques auditifs ».

Une amende de 1.500 en cas d’infraction

En cas d’infraction aux nouvelles règles, les sanctions restent les mêmes, à savoir une saisie de l’équipement de sonorisation et une contravention de 1.500 euros ou 3.000 en cas de récidive.

Entre 6 et 8 millions de Français, c’est-à-dire 12 à 13 % de la population, souffriraient de problèmes d’audition, estime l’association Journée nationale de l’audition (JNA). Or, « notre oreille commence à souffrir sans que nous le sachions à partir d’une exposition à 85 décibels pendant 8 heures », indique le Centre d’information et de documentation sur le bruit.

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