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Florent Pagny : « Se battre pour être heureux »

Musique. Pour son nouvel album "Le présent d’abord", le chanteur s’est entouré d’une nouvelle génération d’auteurs et de musiciens. Tout en gardant son côté idéaliste. Entretien avec Florent Pagny.

Comment Maître Gims s’est-il retrouvé sur votre album ?

Il m’intriguait. Il fait de la chanson populaire. C’est un vrai faiseur de tubes, avec un son d’aujourd’hui. Et on a un point commun, on aime tous deux l’opératique (qui a rapport à l’opéra, NDLR). Je suis allé le voir en concert. Puis on s’est rencontré. Le courant est super bien passé.

Il aurait pu écrire tout l’album ?

Oui, mais je me suis rendu compte qu’il était très occupé. Pas grave. Je lui ai demandé quelques titres. Et de travailler avec quelqu’un de son équipe. C’est donc Dany Synthé, qui a aussi collaboré avec Black M et MHD, qui a réalisé l’album.

Pourquoi vouliez-vous quelqu’un de cette nouvelle génération hip-hop ?

Pour leur son. Avec eux, tout est synthétique. Même si c’est en plastique, comme je leur disais, ça sonne ! Ma voix là-dessus, des chœurs, des instruments de temps en temps, c’est monstrueux.

Vos chansons sont des petites pastilles sur la vie. C’est ce que vous demandez à vos auteurs ?

Je ne demande rien. Je veux qu’ils écrivent en pensant que je vais intégrer leurs textes. Quand l’auteur de Ma liberté de penser m’a parlé de son texte, je n’étais pas intéressé. Je l’ai quand même écouté et je lui ai dit que j’allais la chanter car elle me faisait marrer. Bon, c’est vrai, pour cet album, j’avais un thème qui me trottait dans la tête…

Pour quelle chanson ?

Le présent d’abord… J’avais lu une étude traitant du mode de fonctionnement de la pensée humaine qui se partage de manière égale entre le passé, le présent et le futur. Pourtant, ce qui est passé est passé, même si ça fait des souvenirs. Quant au futur, on ne sait pas ce qui va arriver. Cela a inspiré Lionel Florence. La chanson dit qu’il faut vivre son présent, regarder ce qu’il y a autour de soi, ceux qui sont avec vous, vous aiment… Et ne pas s’enchaîner au passé ou au futur.

Un message positif, comme dans plusieurs titres de l’album…

Parce que l’on vit dans une époque qui nous amène ce genre de réflexion. On ne veut pas se faire terroriser. On va se battre pour être heureux.

Vivez-vous toujours entre la France et l’Argentine ?

Là, je vais plutôt aller vivre au Portugal. C’est magnifique et à deux heures de Paris.

Et l’Amérique du Sud ?

Ce sera mon tombeau, j’y terminerai… À un moment, je vais être vieux (il a 55 ans) et cela ne m’amusera plus de faire des selfies. Cela fait plus de vingt ans que j’habite là-bas et que j’alterne. J’aurais pu ne vivre que la vie de chanteur, mais j’ai besoin de la nourrir d’authenticité.

Le présent d’abord, Capitol, 38 mn, 12 titres.

Le 29 septembre à Rouen, le 30 à Caen, le 3 octobre à Nantes, le 4 octobre à Angers…

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Musique. Pour son nouvel album "Le présent d’abord", le chanteur s’est entouré d’une nouvelle génération d’auteurs et de musiciens. Tout en gardant son côté idéaliste. Entretien avec Florent Pagny.

Comment Maître Gims s’est-il retrouvé sur votre album ?

Il m’intriguait. Il fait de la chanson populaire. C’est un vrai faiseur de tubes, avec un son d’aujourd’hui. Et on a un point commun, on aime tous deux l’opératique (qui a rapport à l’opéra, NDLR). Je suis allé le voir en concert. Puis on s’est rencontré. Le courant est super bien passé.

Il aurait pu écrire tout l’album ?

Oui, mais je me suis rendu compte qu’il était très occupé. Pas grave. Je lui ai demandé quelques titres. Et de travailler avec quelqu’un de son équipe. C’est donc Dany Synthé, qui a aussi collaboré avec Black M et MHD, qui a réalisé l’album.

Pourquoi vouliez-vous quelqu’un de cette nouvelle génération hip-hop ?

Pour leur son. Avec eux, tout est synthétique. Même si c’est en plastique, comme je leur disais, ça sonne ! Ma voix là-dessus, des chœurs, des instruments de temps en temps, c’est monstrueux.

Vos chansons sont des petites pastilles sur la vie. C’est ce que vous demandez à vos auteurs ?

Je ne demande rien. Je veux qu’ils écrivent en pensant que je vais intégrer leurs textes. Quand l’auteur de Ma liberté de penser m’a parlé de son texte, je n’étais pas intéressé. Je l’ai quand même écouté et je lui ai dit que j’allais la chanter car elle me faisait marrer. Bon, c’est vrai, pour cet album, j’avais un thème qui me trottait dans la tête…

Pour quelle chanson ?

Le présent d’abord… J’avais lu une étude traitant du mode de fonctionnement de la pensée humaine qui se partage de manière égale entre le passé, le présent et le futur. Pourtant, ce qui est passé est passé, même si ça fait des souvenirs. Quant au futur, on ne sait pas ce qui va arriver. Cela a inspiré Lionel Florence. La chanson dit qu’il faut vivre son présent, regarder ce qu’il y a autour de soi, ceux qui sont avec vous, vous aiment… Et ne pas s’enchaîner au passé ou au futur.

Un message positif, comme dans plusieurs titres de l’album…

Parce que l’on vit dans une époque qui nous amène ce genre de réflexion. On ne veut pas se faire terroriser. On va se battre pour être heureux.

Vivez-vous toujours entre la France et l’Argentine ?

Là, je vais plutôt aller vivre au Portugal. C’est magnifique et à deux heures de Paris.

Et l’Amérique du Sud ?

Ce sera mon tombeau, j’y terminerai… À un moment, je vais être vieux (il a 55 ans) et cela ne m’amusera plus de faire des selfies. Cela fait plus de vingt ans que j’habite là-bas et que j’alterne. J’aurais pu ne vivre que la vie de chanteur, mais j’ai besoin de la nourrir d’authenticité.

Le présent d’abord, Capitol, 38 mn, 12 titres.

Le 29 septembre à Rouen, le 30 à Caen, le 3 octobre à Nantes, le 4 octobre à Angers…

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