C’est entouré de quatre chroniqueurs, inconnus du grand public, que Jean-Marc Morandini a présenté le premier numéro de son émission quotidienne Morandini Livece lundi à 11 h, en simultané sur CNews et Non Stop People. Il s’agissait de Mélanie Lepoutre, journaliste, Simon Marty, ancien responsable médias du magazine Marianne, David-Xavier Weiss, ancien membre du parti Les Républicains, chargé des médias et Farah RK, qui a fait ses débuts sur Virgin Radio.
Tout au long de l’émission, l’animateur a insisté sur les qualités de «spécialistes médias ou politique» de ses chroniqueurs, - qui ne seront d’ailleurs pas les seuls à participer à Morandini Live -, répétant à l’envi qu’ils avaient souvent interviewé des hommes politiques ou qu’ils connaissaient très bien leur univer respectif. Jean-Marc Morandini s’est souvenu des débuts catastrophiques de son premier Morandini Live sur i-Télé, en octobre 2016, quand Yann Barthès l’avait étrillé dans Quotidien, sur TMC, se moquant ouvertement de ses deux pseudo-spécialistes, Rachel Bourlier et sa fille Samantha.
Reportages courts et images coupées
Pour ce nouveau premier numéro, les chroniqueurs avaient des sujets sérieux à se mettre sous la dent, car ce soir, la rentrée télé est chargée: la première d’Yves Calvi dans L’info du vrai à 18h20 sur Canal+, à la place du Grand Journal, la nouvelle formule de TPMP sur C8 avec Cyril Hanouna, le premier 20 heures d’Anne-Sophie Lapix sur France 2, le lancement de la nouvelle série de TF1, La Mante, avec Carole Bouquet… bref, du beau monde et pas mal de grain à moudre. C’est presque une bénédiction de lancer un premier numéro avec autant d’infos et de sujets à passer au crible. Sauf que le concept de l’émission ne permet pas une analyse en profondeur de la vie de la télé. Les spécialistes se contentent surtout de donner leur avis, sans apporter une analyse vraiment pertinente qui serait issue de leur expérience d’observateurs des médias. Et ça manque clairement d’ambiance. Les reportages sont très courts, et les images sont coupées subitement après quelques secondes. Alors qu’on pense voir un sujet de deux ou trois minutes, dans le style de celui d’un JT, on revient subitement sur la tête de Jean-Marc Morandini en plateau, qui nous gratifie de son petit rire, genre: «C’est la détente entre pros sur le plateau». On en a ainsi fait les frais avec George Clooney, alors qu’un sujet lui était spécialement consacré. L’acteur prend la parole pour faire une déclaration et, sans préambule, on passe à autre chose. Étrange... De même, pourquoi Jean-Marc Morandini insiste-t-il autant pour annoncer un sujet sur le journaliste Bruno Roger-Petit qui est devenu porte-parole d’Emmanuel Macron? D’autant que le débat n’était visiblemet pas à la hauteur entre les chroniqueurs.
De quoi seront faites les prochaines émissions?
Du coup, on se demande ce que cela augure pour les jours à venir. On s’en doute bien, demain, l’animateur meublera l’émission avec des retours sur images (tronquées) sur les premières de ses confrères qu’il avait annoncées la veille, et une vraie fausse analyse de ses chroniqueurs sur la qualité ou la pertinence des émissions. Mais le sur-lendemain? De quoi l’émission sera-t-elle faite, une fois les effets d’annonce passés? Quelle analyse de la vie des médias l’animateur va-t-il nous livrer? Quelles informations inédites ou quelles enquêtes vont-ils nous proposer? Les micros-trottoirs des passants sur les Champs-Elysées à Paris, ou les communiqués de presse officiels des chaînes ne suffiront pas. Plus qu’un vrai décryptage des médias et de la vie de la télé, l’émission semble, pour l’instant, se borner à nous présenter les programmes de la semaine. Rien de bien solide pour convaincre réellement. Mais comme l’a conclu l’animateur en fin d’émission: «Tout n’était pas parfait pour cette première». Il y a en effet quelques progrès à faire, sous peine de se voir à nouveau la cible préférée de Yann Barthès.
Read AgainC’est entouré de quatre chroniqueurs, inconnus du grand public, que Jean-Marc Morandini a présenté le premier numéro de son émission quotidienne Morandini Livece lundi à 11 h, en simultané sur CNews et Non Stop People. Il s’agissait de Mélanie Lepoutre, journaliste, Simon Marty, ancien responsable médias du magazine Marianne, David-Xavier Weiss, ancien membre du parti Les Républicains, chargé des médias et Farah RK, qui a fait ses débuts sur Virgin Radio.
Tout au long de l’émission, l’animateur a insisté sur les qualités de «spécialistes médias ou politique» de ses chroniqueurs, - qui ne seront d’ailleurs pas les seuls à participer à Morandini Live -, répétant à l’envi qu’ils avaient souvent interviewé des hommes politiques ou qu’ils connaissaient très bien leur univer respectif. Jean-Marc Morandini s’est souvenu des débuts catastrophiques de son premier Morandini Live sur i-Télé, en octobre 2016, quand Yann Barthès l’avait étrillé dans Quotidien, sur TMC, se moquant ouvertement de ses deux pseudo-spécialistes, Rachel Bourlier et sa fille Samantha.
Reportages courts et images coupées
Pour ce nouveau premier numéro, les chroniqueurs avaient des sujets sérieux à se mettre sous la dent, car ce soir, la rentrée télé est chargée: la première d’Yves Calvi dans L’info du vrai à 18h20 sur Canal+, à la place du Grand Journal, la nouvelle formule de TPMP sur C8 avec Cyril Hanouna, le premier 20 heures d’Anne-Sophie Lapix sur France 2, le lancement de la nouvelle série de TF1, La Mante, avec Carole Bouquet… bref, du beau monde et pas mal de grain à moudre. C’est presque une bénédiction de lancer un premier numéro avec autant d’infos et de sujets à passer au crible. Sauf que le concept de l’émission ne permet pas une analyse en profondeur de la vie de la télé. Les spécialistes se contentent surtout de donner leur avis, sans apporter une analyse vraiment pertinente qui serait issue de leur expérience d’observateurs des médias. Et ça manque clairement d’ambiance. Les reportages sont très courts, et les images sont coupées subitement après quelques secondes. Alors qu’on pense voir un sujet de deux ou trois minutes, dans le style de celui d’un JT, on revient subitement sur la tête de Jean-Marc Morandini en plateau, qui nous gratifie de son petit rire, genre: «C’est la détente entre pros sur le plateau». On en a ainsi fait les frais avec George Clooney, alors qu’un sujet lui était spécialement consacré. L’acteur prend la parole pour faire une déclaration et, sans préambule, on passe à autre chose. Étrange... De même, pourquoi Jean-Marc Morandini insiste-t-il autant pour annoncer un sujet sur le journaliste Bruno Roger-Petit qui est devenu porte-parole d’Emmanuel Macron? D’autant que le débat n’était visiblemet pas à la hauteur entre les chroniqueurs.
De quoi seront faites les prochaines émissions?
Du coup, on se demande ce que cela augure pour les jours à venir. On s’en doute bien, demain, l’animateur meublera l’émission avec des retours sur images (tronquées) sur les premières de ses confrères qu’il avait annoncées la veille, et une vraie fausse analyse de ses chroniqueurs sur la qualité ou la pertinence des émissions. Mais le sur-lendemain? De quoi l’émission sera-t-elle faite, une fois les effets d’annonce passés? Quelle analyse de la vie des médias l’animateur va-t-il nous livrer? Quelles informations inédites ou quelles enquêtes vont-ils nous proposer? Les micros-trottoirs des passants sur les Champs-Elysées à Paris, ou les communiqués de presse officiels des chaînes ne suffiront pas. Plus qu’un vrai décryptage des médias et de la vie de la télé, l’émission semble, pour l’instant, se borner à nous présenter les programmes de la semaine. Rien de bien solide pour convaincre réellement. Mais comme l’a conclu l’animateur en fin d’émission: «Tout n’était pas parfait pour cette première». Il y a en effet quelques progrès à faire, sous peine de se voir à nouveau la cible préférée de Yann Barthès.
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