
Le hashtag, lancé vendredi 13 octobre, est devenu l'un des plus utilisés sur le réseau français. Des milliers de messages y dénoncent, généralement anonymement, un agresseur.
L'affaire Harvey Weinstein, le producteur américain accusé de viols et d'agressions sexuelles par de nombreuses actrices, a libéré la parole sur les réseaux sociaux. Vendredi 13 octobre, Sandra Muller, une journaliste pour la Lettre de l'audiovisuel, a lancé un appel à témoignages à travers le hashtag #balancetonporc, sur Twitter.
LIRE AUSSI >> Affaire Weinstein: une cinquième actrice accuse le producteur de viol
Dans un premier message, elle a invité les femmes victimes de harcèlement sexuel à donner "le nom" de l'agresseur et "les détails". Puis elle a montré l'exemple en dénonçant les commentaires vicieux d'un ancien patron.
Le compte de secours parodique de la Police Nationale a de son côté invité les victimes à suivre la voie légale et à dénoncer les agresseurs "au commissariat ou gendarmerie le/la plus proche de chez vous".
Les réponses à son message résument le débat autour de cette épineuse question: sans preuve, les plaintes sont rarement reçues par la police. Mais, sans preuves, nommer publiquement un agresseur peut conduire à des poursuites pour diffamation.
"Et toi, on t'a déjà bifflée?"
La solution la plus sûre consiste donc à raconter sans nommer l'agresseur. Le but: libérer la parole et montrer qu'Harvey Weinstein n'est pas le seul homme à agir de la sorte, tout en se préservant légalement, comme l'explique d'ailleurs d'autres internautes.
Sur #balancetonporc, la plupart des messages optent d'ailleurs pour ce choix et restent vague quant à l'identité des agresseurs. Les témoignages viennent souvent du monde de l'audiovisuel et des médias et dénoncent des "chef", "ex-patron", "rédacteur en chef", "député" etc.
Ce dimanche 15 octobre en milieu de matinée, le hashtag #Balancetonporc est devenu le plus populaire en France. Jeudi 5 octobre, l'écrivaine canadienne Anne T. Donahue avait lancé une initiative similaire avec le hashtag #MyHarveyWeinstein, invitant les internautes à raconter leur rencontre avec "leur Harvey Weinstein".
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Le hashtag, lancé vendredi 13 octobre, est devenu l'un des plus utilisés sur le réseau français. Des milliers de messages y dénoncent, généralement anonymement, un agresseur.
L'affaire Harvey Weinstein, le producteur américain accusé de viols et d'agressions sexuelles par de nombreuses actrices, a libéré la parole sur les réseaux sociaux. Vendredi 13 octobre, Sandra Muller, une journaliste pour la Lettre de l'audiovisuel, a lancé un appel à témoignages à travers le hashtag #balancetonporc, sur Twitter.
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Dans un premier message, elle a invité les femmes victimes de harcèlement sexuel à donner "le nom" de l'agresseur et "les détails". Puis elle a montré l'exemple en dénonçant les commentaires vicieux d'un ancien patron.
Le compte de secours parodique de la Police Nationale a de son côté invité les victimes à suivre la voie légale et à dénoncer les agresseurs "au commissariat ou gendarmerie le/la plus proche de chez vous".
Les réponses à son message résument le débat autour de cette épineuse question: sans preuve, les plaintes sont rarement reçues par la police. Mais, sans preuves, nommer publiquement un agresseur peut conduire à des poursuites pour diffamation.
"Et toi, on t'a déjà bifflée?"
La solution la plus sûre consiste donc à raconter sans nommer l'agresseur. Le but: libérer la parole et montrer qu'Harvey Weinstein n'est pas le seul homme à agir de la sorte, tout en se préservant légalement, comme l'explique d'ailleurs d'autres internautes.
Sur #balancetonporc, la plupart des messages optent d'ailleurs pour ce choix et restent vague quant à l'identité des agresseurs. Les témoignages viennent souvent du monde de l'audiovisuel et des médias et dénoncent des "chef", "ex-patron", "rédacteur en chef", "député" etc.
Ce dimanche 15 octobre en milieu de matinée, le hashtag #Balancetonporc est devenu le plus populaire en France. Jeudi 5 octobre, l'écrivaine canadienne Anne T. Donahue avait lancé une initiative similaire avec le hashtag #MyHarveyWeinstein, invitant les internautes à raconter leur rencontre avec "leur Harvey Weinstein".
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